lundi 28 janvier 2008

CAMEROUN : 12.000 nouveaux cas de cancer enregistrés chaque année


Le cancer constitue l’une des principales causes de mortalité au Cameroun avec chaque année près de 12.000 nouveaux cas enregistrés, a appris APA auprès de l’association pour la lutte contre le cancer, la Solidarité chimiothérapie (SOCHIMIO).

Cette association qui mène actuellement à travers le pays, une campagne de sensibilisation et de dépistage gratuit du cancer, a estimé jeudi que la situation est inquiétante au regard des victimes de cette maladie sans cesse en nette croissance.

« On ne le dit peut-être pas assez, mais le cancer, dans ses différents types, tue plus que la paludisme, la tuberculose et le Sida réunis », a déclaré le président de SOCHIMIO, Dr Paul Ndom.

« En l’absence d’un traitement approprié, la sensibilisation est très importante pour lutter contre cette maladie, car le meilleur combat que nous pouvons mener contre le cancer, c’est que les malades commencent à parler eux-mêmes de leur mal et acceptent de se faire dépister tôt », a-t-il souligné.

Citant des statistiques du ministère de la Santé publique, la SOCHIMIO , a révélé que les 12.000 cas de cancer enregistrés chaque année au Cameroun représentent à peu près, 110 cas pour 100.000 habitants, pour un taux de mortalité de 8 pour cent.

Les mêmes sources indiquent que le cancer du sein vient en tête des cancers les plus répandus, avec environ 2.000 nouveaux cas, soit 22 pour cent de malades de cancer, suivi dans l’ordre de prévalence par le cancer de lymphomes qui représente 18 pour cent de malades.

« Tenant compte du traitement onéreux, nous conseillons des dépistages réguliers. On s’est rendu compte que les patients se rendent tardivement à l’hôpital. S’il est vrai qu’il y’a pas de traitement spécifique, les gens doivent comprendre que plus un cancer est découvert tôt, plus le patient a la chance de s’en sortir, y compris la guérison complète », ont insisté les responsables de la SOCHIMIO.

D’après les projections de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le cancer pourrait faire plus de 16 millions de victimes à l’horizon 2020, soit 70 pour cent de décès pour les pays en voie de développement.

APA-Douala (Cameroun)
MBOG/od/APA
25-01-2008

vendredi 25 janvier 2008

Le Togo ne dispose que de 14 médecins ophtalmologistes...

14 médecins ophtalmologistes pour plus de 5 millions d'habitants
(Xinhua, Lomé, Togo, 18 janvier 2008)


Le Togo ne dispose que de 14 médecins ophtalmologistes, dont 6 dans le public, pour sa population de plus de 5 millions d'habitants, alors que ce pays compte près de 25.000 cas de cataracte avec une prévalence à la cécité estimée à 1%, a relevé vendredi sur la radio nationale le coordonnateur du Programme national de lutte contre la cécité, Colonel Gbati Kondi.

Selon Colonel Gbati, ces six médecins ophtalmologistes du public ne sont pas rationnellement répartis sur le territoire national, en raison du fait que "tous cherchent à rester dans les grandes villes".

"Il n'y a que deux médecins à l'intérieur du pays", a-t-il dit, notamment à Kpalimé dans la région des Plateaux et à Sokodé dans la région Centrale.

De ce fait, il résulte une pénurie dans les régions de la Kara et des Savanes où les postes sont tenus par des techniciens supérieurs en ophtalmologie qui ont une "capacité limitée en matière de prise en charge chirurgicale de la cataracte".

Le médecin ophtalmologiste basé au Centre hospitalier régionale de Sokodé, Dr Nonon Sa, a estimé que 14 médecins ophtalmologistes pour plus de 5 millions d'habitants, le Togo présente un rapport de 1 médecin pour plus de 400.000 habitants, alors que l'OMS et Vision 2020 recommandent à l'orée 2020 un médecin pour 250.000 habitants en Afrique.

Au regard de l'inégale répartition, Dr Nonon Sa, qui travaille également pour les régions de la Kara et des Savanes, relève en conséquence avoir en charge tout seul près de 2 millions d'habitants.

Il a souligné que le plan d'action nationale impulsé par Vision 2020 pour la réduction de la cécité évitable est mis en place seulement dans la région centrale avec l'appui de la Croix-Rouge suisse.

"Nous avons mis en place un plan d'action qui n'est pas totalement adopté mais qui se réalise de temps en temps et par endroits", a relevé le coordonnateur du Programme national de lutte contre la cécité, Colonel Gbati Kondi.

Il a indiqué qu'avec une prévalence de 1 %, le Togo compte 50.000 aveugles dont 25.000 cas sont dûs à la cataracte, précisant que le 10e des opérations de ces 25.000 cas n'est pas encore réalisé.

lundi 21 janvier 2008

Des formations sur le vih/sida en Afrique

Depuis quelques années, des initiatives variées (mais jamais
répertoriées) en matière de formation dans le champ du VIH-SIDA ont vu le jour en
Afrique. Parmi celles-ci, le Diplôme Interuniversitaire (DIU) de «
prise en charge globale des personnes infectées par le VIH en Afrique
sub-saharienne » à l'Université de Ouagadougou (Burkina Faso) fait parti
des premières initiatives mises en place avec le soutien de l'Université
Paris VI (France) et de l'OMS.

Forts de leur expérience, les initiateurs du DIU ont organisé à
Ouagadougou en novembre dernier, un atelier régional des formateurs en matière
de VIH/SIDA en Afrique francophone (rapport disponible à la demande).
L'objectif de cette rencontre était de se concerter sur l'intérêt d'une
mise en réseau des initiatives dans ce domaine.

Le Comité de pilotage mis en place au terme de l’atelier a confié à
Initiatives Conseil International (I.C.I.), la réalisation d'un inventaire
des formations dans le champ du VIH/SIDA en Afrique francophone. Cette
étude est une première étape essentielle dans le processus de création
du Réseau Africain des Formateurs et au-delà dans l'harmonisation de
l'offre de formation dans le domaine du VIH/SIDA. Ce programme a le
soutien de l'Organisation Mondiale de la Santé et celui de nombreux
partenaires techniques et financiers au développement.

En tant qu'acteurs, formateurs, chercheurs, étudiants et/ou partenaires
au développement dans le secteur de la santé en Afrique francophone,
vous connaissez certainement ou êtes impliqués directement dans des
formations dans ce domaine qui donnent droit à un diplôme d'une
institution / université et qui s'inscrivent dans un cadre institutionnel
national ou régional.

Nous répertorions les formations qui existent depuis plusieurs années
ou qui sont en cours de création, qu'elles se déroulent en Afrique
francophone (Afrique centrale, Afrique de l'Est, Océan indien et Afrique de
l'Ouest) ou en Europe dès lors où elles s'adressent à une majorité
d'apprenants africains.

Dans tous ces cas de figure, merci de prendre contact avec nous ou bien
de transmettre notre e-mail et ce message aux personnes impliquées
dans ce domaine.

Notre adresse email :

ici.reseau.africain.vihsida@gmail.com

En vous remerciant vivement par avance pour votre collaboration.

Bien à vous,

Dr. Benoît VARENNE
Consultant ICI
benoitvarenne@hotmail.com
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dimanche 20 janvier 2008

Le Nigeria exige 22 milliards de livres de dommages et intérêts à des trois sociétés de tabac

APA-Londres(Grande-Bretagne) La toute première bataille juridique en son genre contre trois compagnies de tabac dans un pays en voie de développement se poursuit depuis lundi devant la Haute Cour d’Abuja, où le Nigeria réclame 22 milliards de livres sterling de dédommagement.

Abuja réclame des dommages et intérêts à British and American Tobacco (BAT), Philip Morris et International Tobacco Ltd. pour ce qu’il considère comme « un mépris cynique pour la santé des citoyens, notamment la vie des jeunes Nigérians, à travers des stratégies visant à présenter la cigarette sous un angle séduisant » alors ces procédés sont interdits en Europe.

Le Nigeria a par ailleurs, déclaré que les entreprises de tabac possèdent des documents qui prouvent qu’elles identifient les jeunes comme cibles privilégiées dans le pays où 18 milliards de cigarettes sont vendues chaque année pour une valeur de 600 millions de Livres Sterling.

La partie nigériane a déclaré qu’elle appuyait sa plaidoirie sur des documents rendus public lors de procès opposant les Etats-Unis à des cigarettiers devant des Cours américaines, qui ont révélé les stratégies utilisées par les firmes pour accroître le nombre de « jeunes et adolescents fumeurs (YAUS) ».

« Nous avons des témoignages d’experts internationaux qui soulignent que YAUS veut dire « jeunes et adolescents fumeurs » (Youth And Underage Smokers) », a indiqué la partie nigériane.

La bataille juridique fait suite à des révélations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) selon lesquelles un Nigérian sur cinq est fumeur, avec un nombre de jeunes et de femmes qui a été multiplié par dix depuis 1990 .

Cependant le bureau de BAT à Londres a réagi en soulignant que « la compensation de 22 milliards de livres Sterling exigée par le Nigeria équivaut au triple de son budget national ».

Ce pays ne dépense « aucunement » autant d’argent dans son système de santé « décadent et négligé, pour la prise en charge ou l’aide à ceux qui souffrent le plus des maladies liées au tabac », ont déclaré les officiels de BAT.

British American Tobacco contrôle 78% des parts de marché de la cigarette au Nigeria où la prévalence des fumeurs avant l’âge de 14 ans est de 24% parmi les garçons et 18% parmi les filles.


ME/pm/ovh/aft/APA
17-01-2008

dimanche 13 janvier 2008

Santé: partenariats Egypte-Nigeria et Tunisie-Afrique du Sud pour lutter contre la pénurie de médecins

La santé des africaines et des africains devraient être, au quotidien , la préoccupation de nos dirigeants. Avec le taux record mortalité qu'on connaît sur le continent africain, il est aujourd 'hui impérieux que la Coopération SUD-SUD puisse prendre place .
L'exemple nous vient aujourd'hui des partenariats Egypte-Nigeria et Tunisie-Afrique du Sud pour lutter contre la pénurie de médecins.
Lisez plutôt:



L’Etat de Bauchi au Nigeria vient d’annoncer son intention de recruter une trentaine de médecins égyptiens pour répondre au fort besoin de personnel médical qualifié, indique l’Agence de presse africaine APA. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Fonds égyptien pour la coopération technologique avec l’Afrique. Le président de la Commission sanitaire de Bauchi, Altine Tango, précise que “le gouvernement de l’Etat ne se chargera que des frais de fonctionnement, de logement et de transport des médecins, tandis que leur salaires seront payés par leur propre gouvernement”.


La trentaine de médecins égyptiens comprendra des spécialistes de la chirurgie générale, des gynécologues ou encore des pédiatres. Ils viendront exercer au Nigeria pendant une période allant de deux à trois ans. Cité par l’APA, Altine Tango souligne qu’il est ” beaucoup plus facile d’engager des médecins Egyptiens, puisqu’il y a plus de médecins que le pays en a besoin”. Leur qualification doit également permettre de former du personnel médical nigérian sur place.


L’Etat de Bauchi prévoit d’ores et déjà de recruter près de 592 travailleurs sanitaires locaux, dont “des médecins, des infirmiers, des matrones, des techniciens de laboratoire, des scientifiques et des microbiologistes”. Le gouvernement souhaite aussi lutter contre l’exode des compétences en instaurant une grille salariale pour les travailleurs sanitaires “afin de retenir le maximum d’entre eux”, ajoute l’APA.



Cet exemple de coopération Sud-Sud fait suite à l’information publiée dans Jeune Afrique début décembre d’un accord conclu entre la Tunisie et l’Afrique du Sud pour permettre à quelque 200 médecins tunisiens de s’expatrier. Des généralistes, des spécialistes, des infirmiers et des formateurs d’infirmiers venus de Tunisie on ainsi commencé à exercer en Afrique du Sud. L’accord entre les deux pays prévoit ainsi la mise en place d’un réseau d’échanges entre facultés de médecine et instituts de recherche, entre hôpitaux et écoles de formation de personnel soignant et paramédical. Le dispositif se double donc d’une coopération universitaire et ouvre des possibilités de partenariat entre les industries pharmaceutiques.



Sources:

- Agence de presse africaine, www.apanews.net

- Jeune Afrique, www.jeuneafrique.com

lundi 7 janvier 2008

COMMENT PRÉVENIR LE CANCER

La santé vaut tout l'OR du monde dit-on.
Et l'une des maladies les plus redoutables est , sans nul doute , le cancer.
Plusieurs recherches dans ce domaine s'effectuent partout dans le monde.
En attendant que ces recherches sur le cancer puissent donner des résultats plus encourageants , il nous est recommandé de vérifier notre alimentation.
Nous partageons avec vous cet article de cancer.be

Le café et le thé: situation du problème



La raison pour laquelle le thé est souvent associé au café, en ce qui concerne leur lien possible avec le cancer, est due au fait qu’il s’agit de deux boissons fréquemment consommées, contenant de la caféine. En outre, il s’agit de boissons chaudes, ce qui pourrait augmenter les risques de cancer de l’œsophage. De plus, un effet cancérigène de la caféine a été constaté chez les animaux de laboratoire.

La caféine est surtout présente dans le café, mais également dans le thé, en quantités deux à trois fois moindres.

Par ailleurs, le café et le thé ont des propriétés divergentes, ce qui explique pourquoi ils peuvent être classés dans les boissons «à consommer modérément » pour le café, ou «à recommander », pour le thé.

Ainsi, le café fut longtemps soupçonné d’avoir des effets cancérigènes, soupçons infirmés par la suite. La thèse selon laquelle le décaféiné contiendrait des substances cancérigènes et le thé provoquerait des cancers de l’estomac, du pancréas et des reins s’est avérée inexacte. Cependant, les effets néfastes du café en ce qui concerne le cancer de la vessie semblent être fondés, alors que le thé (surtout le thé vert) pourrait réduire le risque de cancers de l’estomac

AFRIQUE EN SANTÉ