mercredi 30 avril 2008

Sénégal: Marché illicite du médicament, cambriolages - les pharmaciens baissent rideau

Pour lutter contre la contrefaçon, les agressions dont ils sont de plus en plus victimes, les pharmaciens privés du Sénégal baissent rideau aujourd'hui de 8h à 15h sur l'ensemble du pays. Ils entendent ainsi alerter les autorités publiques et les populations sur l'ampleur de la vente illicite de médicaments et la recrudescence des cas de cambriolage.

« Cette situation est inadmissible et inacceptable dans un pays de droit ». Ce propos du président du syndicat des pharmaciens privés du Sénégal, le Dr Aboubakrine Sarr, traduit toute l'inquiétude, l'incertitude qui entoure le devenir du médicament et de la profession de pharmacien au Sénégal. Cela, face à la prolifération de la vente illicite de médicaments, mais aussi de la multiplication des cambriolages des officines de pharmacie. « Cet acte est posé dans le but d'amener les pouvoirs publics à être mieux informés de la situation dangereuse du médicament dans le pays pour chercher avec les responsables de la profession à y apporter des solutions urgentes », a expliqué hier le Dr Sarr lors d'une conférence de presse. Cet arrêt momentané de travail sera suivi d'un port du brassard rouge durant toute la semaine de sensibilisation et d'information au mois de mai de chaque année sur les dangers du médicament de la rue.


« A plusieurs reprises, les autorités ont été saisies de la question et sur l'urgence des actes à poser et des actions à mener », remarque Dr Aboubakrine Sarr.

« Nous devons veiller à ce que des médicaments produits légalement et qui entrent dans ce pays soient des produits sécurisés », suggère-t-il. Car, insiste le Dr Sarr, « le médicament soigne, soulage, prévient la maladie, prolonge la durée de la vie, mais peut s'avérer aussi une substance à risque ».

Dès lors, le pharmacien engage sa responsabilité sur chaque prescription médicale et garantit le malade de toute mauvaise utilisation des spécialités prescrites. Ainsi, « le pharmacien d'officine transmet de précieux renseignements et met en place des actions face aux produits qui se révèlent présenter un risque pour le public », souligne le président du syndicat des pharmaciens du Sénégal. « Le client ou le patient est aussi un consommateur, observe le Dr Aboubakrine Sarr, un consommateur de santé donc l'officine doit prendre les devants en garantissant non seulement des produits de qualité, mais surtout un service de qualité ».

En effet, le médicament fait l'objet de plusieurs convoitises et manipulations illégales qui l'exposent ainsi à de multiples malversations telles que : la contrefaçon, l'importation frauduleuse, les cambriolages multiples et récurrents.

A titre d'exemple, entre août 2005 et décembre 2006, 36 officines ont été cambriolées. De janvier à décembre 2007, 22 pharmacies visitées par des malfaiteurs. Et de janvier à avril 2008, 12 pharmacies ont subi le même sort.

Les pertes se chiffrent entre 1 et 5 millions de FCfa, d'après quelques témoignages de pharmaciens victimes de cambriolages.

« Nous allons faire bouger les choses », avertit le président du syndicat des pharmaciens privés du Sénégal. Dans ce sens, « une demande d'audience a été adressée au président de la République Abdoulaye Wade pour la convocation urgente d'un conseil interministériel définissant les axes de réflexion pour une action synergique et efficace contre ces deux fléaux : le marché illicite du médicament et les cambriolages des officines.

Source : Le Soleil (Dakar)

30 Avril 2008
Publié sur le web le 30 Avril 2008

Le Nigeria revient sur sa décision d'implanter une fabrique de cigarettes au sud-ouest du pays

Mercredi, 01.23.2008, 10:11am (GMT)

Le gouvernement nigérian est revenu sur sa décision d'implanter une nouvelle fabrique de cigarettes d'une valeur de 7,5 milliards de naira, dans l'Etat de Osun, dans le sud-ouest du Nigeria, a annoncé jeudi à Abuja, la capitale fédérale, la ministre nigériane de la santé, la Pr Adenike Grange.

Ce revirement entre dans le cadre de la lutte contre les maladies liées au tabac et de la Convention cadre pour la lutte anti-tabac de l'Organisation mondiale de la santé (FCTC), a expliqué la Pr Grange, rappelant que son pays est signataire du traité de la FCTC, ratifié lors de la 53ème assemblée générale de l'OMS, tenue à Genève.

«Le tabac est responsable de plus de 25 maladies chez l'homme y compris des «tueurs passifs» tels que l'hypertension, la crise cardiaque et le cancer», a-t-elle dit, soulignant que «le tabac est le seul produit de consommation dont l'usage est néfaste pour ses utilisateurs, puisqu'il n'est pas encore prouvé qu'il est bon pour l'homme».

Sur la foi des statistiques, la ministre de la santé a affirmé que le tabac tue chaque année dans le monde cinq millions de personens. 70 pour cent des victimes proviennent des pays en voie de développement, dont le Nigeria, a-t-elle ajouté.

Mme Adenike Grange a remercié les membres de la Coalition anti-tabac (CAT) pour les efforts qu'ils ne cessent de déployer dans la lutte contre le tabac au Nigeria et les a assurés de l'appui du gouvernement nigérian.

Pour sa part, le ministre nigérian des sports, Malam Hassan Gimba, a indiqué que l'interdiction de l'importation du tabac est non seulement liée à des raisons sanitaires mais également économiques.

«Les dépenses occasionnées au gouvernement par la morbidité et les risques sanitaires liés au tabac sont supérieures aux impôts payés par les sociétés productrices de tabac», a-t-il observé.

APA

lundi 28 avril 2008

La santé en Afrique. Quelles options de base ?

Sur quelles bases faire reposer l'action sanitaire en Afrique ? « Experts », dirigeants... et malades n'ont pas été et ne sont pas toujours d'accord. Essayons de préciser quelques options possibles.
1 - Prévention et/ou traitement ? Pendant des décennies (antérieures aux années sida), la priorité officielle des grands organismes internationaux était la prévention. Traiter les malades semblait trop cher. Heureusement (si j'ose dire), le sida a fait évoluer les idées. Après une période où seule sa prévention était vraiment soutenue, on a reconnu qu'on ne pouvait pas ne pas traiter, même si les traitements étaient coûteux et difficiles. D'où une véritable innovation : la coopération de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avec les firmes pharmaceutiques.
Ainsi une idée simple a progressé. D'une part, il faut traiter les malades pour répondre aux aspirations légitimes de la population et obtenir sa confiance. D'autre part, fort de cette confiance, il faut aussi prévenir pour éviter l'extension de la maladie. Cette idée, évidente pour tout praticien de terrain, vaut pour le sida, ainsi que pour le paludisme, la tuberculose, le choléra, etc. Mais elle est encore rejetée pour les maladies cardio-vasculaires, responsables de 15 % de la mortalité de l'adulte. Avec le vieil argument : trop chères ! Pour combien de temps encore ?
2 - Éradication ou contrôle ? Je ne sais pourquoi l'objectif en Afrique a souvent été d'« éradiquer » les maladies comme la maladie du sommeil, la lèpre, le paludisme, la variole, la poliomyélite, etc. Alors qu'en Europe on se contente de « contrôler » la maladie pour qu'elle ne représente plus un danger pour la santé publique, même si quelques cas persistent ici et là, comme on le voit pour la méningite, par exemple. Dans les pays riches, on évite ainsi les dépenses considérables que nécessite la traque des derniers cas... dont on n'est jamais sûr qu'ils sont les derniers. La variole qu'on a cru « éradiquée » dans le monde pourrait bien réapparaître ici ou là, et, fort heureusement, on a gardé des stocks de vaccins.
3 - Médecine verticale ou horizontale ? On a parfois privilégié, contre des maladies considérées comme objectifs majeurs (maladie du sommeil, lèpre, paludisme, etc.), des programmes « verticaux », c'est-à-dire la mise en place de personnels et de budgets dédiés à une seule maladie depuis le ministère jusqu'aux centres ruraux. Avec, souvent, des résultats appréciables concernant les maladies ciblées, mais avec des lacunes importantes pour ce qui touche à la prise en charge des autres maladies.
Dans les années 1970, les directives de l'OMS ont visé, au contraire, à mettre en place une médecine « horizontale » en faisant participer l'ensemble des personnels et des formations sanitaires aux différentes activités, ce qui n'a pas vraiment été efficace. Aussi voit-on réapparaître des équipes et des budgets dédiés sélectivement à telle ou telle maladie. C'est le cas pour le sida, mais aussi pour l'onchocercose, voire pour les campagnes de vaccination.
Horizontale ou verticale, la politique est à définir en fonction des budgets et des personnels disponibles. Mais il ne faut pas abandonner telle catégorie de médecins ou de formations sanitaires qui, par exemple, ne disposent d'aucun moyen de transport quand des Jeep rutilantes parcourent le pays pour réaliser des programmes sélectifs.
4 - Médecine générale ou médecine de spécialités ? L'une et l'autre apparaissent nécessaires. Les formations anarchiques, ici ou là, déconnectées des réalités africaines, devraient céder la place à un plan sérieux. La formation des généralistes doit être évidemment nationale, ainsi que l'indispensable formation continue. La formation des spécialistes pourrait se faire sur des bases régionales puisque aucun pays ne dispose aujourd'hui des installations et du personnel indispensables dans chacune des spécialités. Cette formation régionale permettrait aux spécialistes de se connaître et d'entreprendre ensuite plus facilement les travaux multicentriques qui sont encore exceptionnels et pourtant indispensables.
Médecine générale ou spécialisée, l'une et l'autre nécessitent une formation continue qui n'est réalisée pratiquement dans aucun pays, alors que son organisation serait peu coûteuse. D'où une déperdition rapide des connaissances des praticiens.



PAR LE PR EDMOND BERTRAND*
* Vingt-cinq ans d'activité médicale en Afrique : de la médecine rurale à la faculté et à la direction de l'Institut de cardiologie d'Abidjan. Doyen honoraire de la faculté de médecine d'Abidjan.

dimanche 27 avril 2008

Kenya: Le gouvernement veut généra liser la circoncision

NAIROBI, 24 avril (IRIN) - Le gouvernement kényan vient de lancer un
programme national ambitieux visant à élargir la pratique de la
circoncision masculine, dans le but de contribuer à la lutte contre la
propagation de l'épidémie de VIH qui touche 6,1 pour cent des quelque
34
millions d'habitants.

Selon les résultats de trois essais cliniques randomisés, menés en
Afrique
du Sud, au Kenya et en Ouganda en 2005 et 2006, la circoncision
réduirait
de plus de 50 pour cent le risque d'infection à VIH chez l'homme dans
le
cadre de relations hétérosexuelles.

D'après le document définissant la nouvelle politique kényane en la
matière, le programme s'adressera à tous les hommes, toutes tranches
d'âge
confondues, et l'ablation du prépuce sera pratiquée dans le respect des
cultures et conformément aux normes sanitaires.

Le programme impliquera le renforcement des infrastructures sanitaires,
mais selon Peter Mutie, responsable des communications au Conseil
national
de lutte contre le sida (NACC en anglais), les centres de santé
existants
sont suffisamment équipés pour commencer à mettre en oeuvre le
programme.

« Nous tentons d'accélérer l'élaboration du programme afin de pouvoir
le
lancer d'ici la mi-2008 », a déclaré M. Mutie.

Bien qu'au Kenya, quelques communautés, dont les Luo, les Suba et les
Teso, dans l'ouest du pays et les Tukana, dans le nord-est, ne
pratiquent
traditionnellement pas la circoncision, M. Mutie a précisé que le
programme du gouvernement s'adresserait à l'ensemble du pays.

« Pour la plupart de nos tribus, la circoncision est un rite
initiatique,
mais bon nombre d'entre elles la pratiquent selon des règles
traditionnelles, en utilisant la même lame pour différentes ablations,
une
habitude que nous souhaiterions éradiquer. A l'instar des médecins,
certaines communautés n'enlèvent pas le prépuce dans sa totalité, elles
n'en enlèvent qu'une partie », a-t-il expliqué.

Afin de limiter l'opposition du public à l'égard du programme, des
exercices de mobilisation sociale précèderont la mise en ouvre du
programme, a-t-il poursuivi. Ainsi, des membres des communautés seront
formés afin de sensibiliser leurs pairs aux avantages que peut
représenter
la circoncision.

« Il s'agit d'un programme qui nécessite une mise en ouvre très
méticuleuse. La sensibilisation est primordiale. Par exemple, il faut
que
la population sache que la circoncision ne constitue en aucun cas une
garantie de protection contre le VIH », a-t-il rappelé.

M. Mutie a souligné que les circonciseurs traditionnels auraient un
rôle
clé à jouer dans l'éducation de leur communauté.

« Nous ne pouvons pas les priver de leur rôle. Ce sont des conseillers
utiles vers lesquels les populations se tournent. En conséquence, nous
pouvons les inciter à conseiller les jeunes à avoir des pratiques
sexuelles à moindre risque et à adopter des comportements sains »,
a-t-il
déclaré.

L'annonce de la mise en place du programme est une bonne nouvelle pour
bon
nombre d'ONG et de médecins qui attendent toujours de recevoir des
conseils en matière de circoncision masculine.

Parmi ces ONG figure Marie Stopes Kenya, qui a lancé l'année dernière
un
projet pilote dans l'ouest du pays, en se fondant des les lignes
directrices de l'Organisation mondiale de la santé. Marie Stopes Kenya
fait partie du groupe de travail national sur la circoncision
masculine.

Sonder le terrain

« Notre projet pilote est un programme de sensibilisation gratuit mené
par
une équipe ambulante composée de cinq personnes - un médecin, un
responsable sanitaire, un assistant sanitaire, une infirmière et un
chauffeur. L'équipe se rend dans diverses communautés, s'installe dans
une
salle d'un centre médical local, ou sous un tente, et elle invite les
communautés à venir ou à amener les enfants se faire circoncire », a
expliqué George Obhai, chargé du suivi et de l'évaluation à Marie
Stopes
Kenya.

Avant l'arrivée de l'équipe ambulante, l'ONG prend contact avec la
clinique ou l'hôpital local et lui demande de mobiliser les
communautés.
Le jour de la circoncision et avant que la procédure ne débute, chaque
homme reçoit des conseils de la part d'un membre du personnel dûment
formé.

« Etonnamment, la plupart des idées que se font les gens sur la
circoncision jouent en notre faveur, et ce même chez les Luo. Par
exemple,
les gens pensent que la circoncision améliore la vie sexuelle et que
les
femmes préfèrent les hommes circoncis », a-t-il déclaré.

M. Obhai a expliqué que les bienfaits de la circoncision masculine
n'avaient pas été difficiles à faire valoir auprès des communautés de
l'ouest du Kenya, car les Luo, les Teso et les Suba étaient entourés de
communautés pratiquant la circoncision et qu'ils connaissaient des
personnes circoncises. En outre, le fait que la circoncision puisse
contribuer à réduire le risque de propagation du VIH rend la pratique
populaire dans la région.

Depuis avril 2007, dans quatre districts de la province de Nyanza, plus
de
2 700 hommes se sont portés volontaires et ont subi une ablation du
prépuce par Marie Stopes Kenya. De plus, ce chiffre ne cesse de croître
chaque mois ; 80 pour cent des hommes et des garçons circoncis
appartiennent à des communautés qui ne pratiquent pas
traditionnellement
la circoncision.

Cependant, le succès est inégal. En effet, parmi les Turkana, une
société
isolée et très traditionnelle du nord-ouest du Kenya, il a été plus
difficile de faire de la circoncision une priorité.

« L'an dernier, notre équipe mobile s'est rendue auprès de la
communauté
Turkana. En une journée de sensibilisation, nous avons reçu deux
personnes, puis trois, le jour suivant », a mentionné M. Obhai.

« Nous avons dû partir car nous n'avions tout simplement pas les
ressources financières pour justifier notre présence à l'époque. Mais
dès
que nous pourrons mettre en place des équipes ambulantes
supplémentaires,
nous retournerons dans la région », a-t-il dit.

Marie Stopes Kenya fait également appel aux membres des communautés qui
jouent le rôle de pairs éducateurs. L'ONG souhaite faire participer les
circonciseurs traditionnels à ses programmes.

« Dans le passé, ils [les circonciseurs traditionnels] ont fait preuve
de
résistance, car ils pensaient que nous voulions leur retirer leur
source
de revenus et leur rôle social », a-t-il précisé.

« Par exemple, dans de nombreuses régions, le mois d'août prochain sera
une période de circoncision. Ainsi, nous aimerions les encourager à
conserver leur rôle de conseillers et même leur verser une indemnité
pour
cette activité, afin qu'ils envoient les garçons à la clinique se faire
circoncire », a-t-il ajouté.

Le programme pilote a été particulièrement efficace pour atteindre les
communautés rurales et à la population carcérale, deux groupes qui ont
peu
accès aux infrastructures sanitaires modernes.

La mobilisation sociale a aussi servi de point d'entrée à la
sensibilisation à la stratégie de prévention traditionnelle ABC qui
prône
l'abstinence, la fidélité et l'utilisation du préservatif, ainsi que de
moyen de promotion des services de conseil et de dépistage volontaire.

Le programme de Marie Stopes Kenya a rencontré cinq cas de
complications
médicales au cours de l'année de sa mise en oeuvre : deux mauvaises
réactions à l'anesthésiant et trois infections post-opératoires.

Suite au succès enregistré dans la province de Nyanza, l'ONG compte
étendre son programme de sensibilisation à l'ensemble du pays.

kr/kn/cd/ail
[ENDS]

Diplôme universitaire de Pharmacie et A ide Humanitaire de Caen

Le Diplôme universitaire de Pharmacie et Aide Humanitaire a été crée à
la
faculté de pharmacie de Caen en 1994 pour répondre à un besoin de
formation des pharmaciens et professions de santé qui voulaient
s'investir
dans l'action humanitaire et le développement pharmaceutique des pays
en
crise.

Cette formation est ouverte au diplômé pharmacien ou étudiant en 6ème
année de pharmacie , ainsi qu'à tout professionnel de santé désireux de
se
spécialiser dans le développement pharmaceutique.

Le DU aura lieu du premier au 24 septembre 2008. Les inscriptions sont
ouvertes et le site de PAH est www.pah.free.fr

Inscriptions :

U.F.R des Sciences Pharmaceutiques
Département formation continue et professionnelle (DFCP)
Bd Becquerel
14032 Caen cédex
Tél. 0231566008
Fax: 0231566020

Secrétariat :
Nicole Crémoux
dfc@pharmacie.unicaen.fr

Directeur du DFCP :
JM Gazengel
gazengel@pharmacie.unicaen.fr

Seule faculté de pharmacie à préparer les pharmaciens aux bases de
l'action humanitaire pharmaceutique

Nombre : de 12 à 24 maximum

Enseignant responsable de la formation:
Bléas Jean Jacques
BLJJ@aol.com

Président de l'association PAH
et responsable des stages :
Machuron Jean Louis (fondateur de PSF)
jlmachuron@wanadoo.fr

Source : e-med@healthnet.org

vendredi 25 avril 2008

28 avril 2008 : Journée mondiale pour la santé et la sécurité au travail

Le monde du travail s'apprête à célébrer la Journée mondiale pour la santé et la sécurité au travail le 28 avril, dans le contexte d'un nouvel appel du Bureau international du Travail (BIT) en faveur d'une gestion des risques en milieu de travail qui permette de réduire le fardeau économique autant qu'humain que représentent les accidents du travail et les maladies professionnelles.

Dans un nouveau rapport publié à l'occasion de la Journée mondiale intitulé «Ma vie, mon travail, mon travail en sécurité: Gestion du risque en milieu de travail» (Note 1), le BIT a inventorié des techniques de gestion qui identifient, anticipent et évaluent les dangers et les risques et prennent des initiatives concrètes pour les maîtriser et les réduire.

Le Directeur général du BIT Juan Somavia a déclaré: «Des millions d'accidents du travail, de lésions et de maladies coûtent chaque année un lourd tribut en vies humaines, aux entreprises, à l'économie et à l'environnement. Nous savons qu'en évaluant les risques et les dangers, en les combattant à la source et en promouvant une culture de prévention, nous pourrons réduire de manière significative les maladies et lésions professionnelles.»

Cette année, comme les années précédentes, de nombreux événements et activités sont prévus sur le terrain pour célébrer cette journée. Entre autres, une campagne publique sur la santé et la sécurité au travail (SST) doit se dérouler à Moscou, en même temps que le premier congrès des Spécialistes en SST. En Asie, on recense notamment un atelier de formation en SST organisé en Indonésie, une conférence aux Philippines pour encourager la ratification de la Convention n° 187 de l'OIT sur le Cadre promotionnel pour la sécurité et la santé au travail, et une exposition photo «Célébrons la vie professionnelle: le travail décent au service d'un avenir meilleur» qui sera présentée à Bangkok.

En Amérique Latine, l'OIT participera à une foire aux livres à Buenos Aires et au salon sur la SST organisé à Mexico, afin de promouvoir l'importance de la sécurité et de la santé dans le monde du travail. En Afrique, se tiendront des événements tripartites, notamment en Ethiopie où des artistes locaux renommés se produiront à Addis Abeba pour illustrer les questions de sécurité au travail dans une pièce de théâtre.

Le Bureau international du Travail (BIT) estime à 2,2 millions le nombre de personnes qui décèdent chaque année dans le monde des suites d'accidents du travail et de maladies professionnelles. Il apparaît également que les décès d'origine professionnelle sont en augmentation. En outre, environ 270 millions de personnes sont victimes d'accidents du travail non mortels qui, chacun, entraîne en moyenne trois jours d'arrêt de travail, et 160 millions de nouveaux cas de maladies liées au travail sont dénombrés chaque année.

«Il est tout à fait clair qu'une main-d'oeuvre en bonne santé améliore la productivité des entreprises et profite aux sociétés et aux économies nationales en réduisant le nombre d'accidents et de maladies, et en conséquence, celui des demandes d'interventions et d'indemnisations des assurances», indique le Dr Sameera Al-Tuwaijri, Directrice du Département Safework du BIT.


Source : News Press 25/04/2008

vendredi 18 avril 2008

Le `Compte à rebours jusqu'en 2015´ se mobilise pour la santé maternelle et infantile


16 avril 2008 – Les progrès sont trop lents en matière d'interventions essentielles de santé auprès des femmes et des enfants dans les pays où la mortalité maternelle et infantile est particulièrement élevée, affirme un rapport présenté aujourd'hui au Cap, en Afrique du Sud, par le `Compte à rebours jusqu'en 2015´.

Il s'agit d'une initiative des agences de l'ONU, des organisations non-gouvernementales, des universités et autres institutions qui vise à promouvoir les Objectifs du Millénaire pour le développement numéros 4 et 5.

« Des experts mondiaux de la santé, des décideurs politiques et des parlementaires sont réunis aujourd'hui au Cap afin de répondre au besoin urgent d'accélérer l'avancée vers la réduction de la mortalité maternelle, infantile et des nouveau-nés », indique un communiqué de l'UNICEF publié aujourd'hui au Cap.

Cette réunion précède une conférence de trois jours qui débutera demain également en Afrique du Sud pour discuter des résultats du rapport 2008 de `Compte à rebours jusqu'en 2015´ intitulé `Suivi des progrès dans le domaine de la survie de la mère, du nouveau-né et de l'enfant´.

Selon ce rapport, seulement quelques-uns des 68 pays en développement qui comptent pour 97% des décès maternels et infantiles dans le monde ont enregistré des progrès dans les soins de santé essentiels prodigués pour sauver des vies.

Plus de 10 millions de femmes et d'enfants meurent chaque année de causes qui pourraient être facilement évitées et traitées, dans la majorité des cas en Afrique sub-saharienne et en Asie du sud.

Dans le but d'atteindre l esObjectifs du Millénaire pour le développement numéros 4 et 5, le `Compte à rebours jusqu'en 2015´ a identifié des opportunités qui permettraient de sauver des vies, dont la planification familiale, les soins spécialisées lors de la naissance, les traitements médicaux donnés aux enfants malades et la nutrition.

Malgré l'augmentation considérable de l'aide publique au développement – +64% de 2003 à 2006 – le secteur de la santé maternelle et infantile reste largement sous-financé, et ne représente que 3% du total de l'aide accordée par les donateurs.

La conférence `Compte à rebours 2015´ aura lieu en conjonction avec la 118ème Assemblée de l'Union Interparlementaire (UIP) qui est organisée au Cap, en Afrique du Sud entre le 13-18 avril 2008.


Source : http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=16341&Cr=santé&Cr1=

mercredi 16 avril 2008

Le gouvernement béninois rend gratuite la prestation de la césarienne au Bénin

APA-Cotonou (Bénin) Le gouvernement béninois a décidé de rendre gratuite au Bénin, certaine prestation obstétricale, notamment la césarienne en vue de réduire le taux de mortalité maternelle dans le pays, a appris dimanche APA, de source gouvernementale.

« A l’analyse de la situation, il est apparu que la césarienne a un coût direct élevé qui est de 126.128 FCFA en moyenne dans notre pays, montant qui n’est souvent pas à la portée des plus pauvres et est source de dérives dans certains hôpitaux et de désagréments pour les familles », a expliqué à APA, Victor Topanou, le secrétaire général du gouvernement.

Ainsi, a-t-il poursuivi, dans un effort national de solidarité à l’endroit des populations les plus vulnérables, l’exécutif béninois a décidé de rendre gratuite au Bénin la prestation obstétricale qu’est la césarienne.

« Les modalités de mise en œuvre de cette mesure sociale seront précisées dans les brefs délais par le Ministre de la Santé », a-t-il indiqué.

Selon les résultats de la troisième édition de l’enquête démographique et de santé, réalisée en décembre 2006 par l’Institut national pour la statistique et l’analyse économique (INSAE), le taux de mortalité maternelle est estimée à 397 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes sur la période 1999-2006.


MT/aft/APA

Seuls trois pays africains ont amélioré leur lutte contre la mortalité infantile et maternelle, selon "The Lancet"

APA-Dakar (Sénégal) Seuls trois pays africains - le Maroc, l’Egypte et l’Erythrée-, ont réalisé des progrès dans la lutte pour la baisse de la mortalité infantile et maternelle figurant dans le train des 8 points des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), rapporte une étude de la dernière édition de la revue scientifique « The Lancet ».

Selon ce rapport intitulé « Countdown report to 2015 », sur les 68 pays du monde dans lesquels il est constaté le taux de mortalité infantile et maternelle le plus élevé au monde, seuls 16 pays ont réalisé des progrès et parviendront à diminuer le taux d’ici à 2015.

Outre les trois pays africains, il y a le Brésil, le Bengladesh, le Mexique, l’Indonésie, le Népal, les Philippines, la Bolivie,le Guatemala, Le Laos, le Pérou, la Chine, Haïti et Turkménistan.

Selon la revue « The Lancet », aucun pays africain au Sud du Sahara n’a réalisé des progrès.

La revue scientifique note au contraire une augmentation des cas dans 12 pays de l’Afrique subsaharienne à savoir Tchad, Cameroun, Afrique du Sud, Guinée Équatoriale, Congo, RDC, Kenya, Lesotho, Zimbabwe, Swaziland, Botswana, République centrafricaine et Zambie.

Le pays africain le plus touché par la mortalité maternelle reste la Sierra Leone, en Afrique de l’Ouest, avec un taux de mortalité de 2 100 femmes sur 100.000 accouchements.


GM/aft/APA
11-04-2008

Journée mondiale sans tabac, 31 mai 2008

Appel à l’action
UNE INTERDICTION TOTALE SUR LA PUBLICITE, LA PROMOTION ET LE PARRAINAGE DES PRODUITS DU TABAC PERMET DE REDUIRE LA CONSOMMATION
Appel aux responsables politiques:
Imposez une interdiction totale sur toutes les formes de publicité, de promotion et de parrainage des produits du tabac au moyen d’une loi. Soyez conscients que les mesures facultatives n’ont aucun effet et ne constituent pas une réaction acceptable pour protéger la population et notamment les jeunes face aux moyens de commercialisation de l’industrie du tabac;


Mettez en œuvre des politiques et des programmes qui ne ciblent pas uniquement les jeunes. Les interventions visant l’ensemble de la population telles que l’interdiction de toutes les formes de publicité en faveur du tabac, l’augmentation des taxes sur le tabac et la création de milieux 100 % sans fumée sont celles qui réussissent le mieux à réduire la consommation de tabac chez les jeunes.
Appel aux jeunes:
Faites connaître votre point de vue aux responsables politiques de votre pays. Préconisez une interdiction totale de la publicité, de la promotion et du parrainage des produits du tabac dans votre pays.


Participez à une campagne d’éducation des jeunes sur les moyens utilisés par l’industrie du tabac pour vous inciter à fumer ou utiliser d’autres formes de tabac par la publicité, la promotion et le parrainage. Faites savoir à l’industrie que les efforts promotionnels coûteux qu’elle déploie n’auront aucune prise sur vous.
Appel aux ONG:
Sensibilisez les responsables politiques à l’importance d’une interdiction totale de la publicité, de la promotion et du parrainage des produits du tabac dans votre pays.


Aidez à organiser des groupes de jeunes qui puissent faire partie de la campagne et s’engager en faveur de la conception, de la mise au point, de l’application, du suivi et de l’évaluation des politiques et programmes de lutte antitabac visant à interdire la publicité, la promotion et le parrainage.
Appel au public:
Incitez les responsables politiques à interdire la publicité, la promotion et le parrainage des produits du tabac pour protéger les jeunes


Source : http://www.who.int/tobacco/wntd/2008/call_action/fr/index.html

vendredi 11 avril 2008

Décès de la mère de Bob Marley

Cedella Booker, 81 ans, et mère du défunt chanteur Bob Marley est décédée dans la nuit du mardi 8 au mercredi 9 avril à Miami. Elle est morte dans son sommeil des suites d'une longue maladie, entourée de sa famille selon Jérome Hamilton, un porte-parole de la famille.

Originaire de la Jamaïque, Cedella Malcolm avait 18 ans lorsqu'elle épouse Norval Sinclair Marley, qui avait 32 ans de plus qu'elle. De ce mariage allait naître Nesta Robert Marley, qui allait faire connaître la musique jamaïcaine dans le monde entier et devenir l'une des plus grandes stars du 20ème siècle.

Trop tôt disparu, Bob Marley est mort en 1981, des suites d'une tumeur du cerveau, à seulement 36 ans.

Après le décès de Norval Marley en 1955, Cedella s'installa dans le bidonville de Trenchown situé à Kingston la capitale de la Jamaïque. Plus tard, elle épousa un américain et s'installa dans le Deleware. Elle a écrit deux biographies de son célèbre fils. Selon Bruce Golding, premier ministre de la Jamaïque, qui a réagi dans un communiqué officiel, "Mama Marley était elle même une star" : "Sa vie a été une vie de labeur, de combat et finalement d'épanouissement et à travers tout cela, elle dégageait de l'espoir, de la force et de la confiance."

En février dernier encore, Robert Lalah, journaliste au Jamaïca Gleaner l'avait interviewée en Floride où elle résidait, alors qu'elle célébrait l'anniversaire de la naissance de son fils (Bob Marley aurait eu 63 ans le 6 février 2008). Il décrivait "Mama Marley" comme "une grand-mère jamaïcaine typique, très chaleureuse, très amicale".

Mama Marley avait notamment raconté la naissance de Bob : "Bien sur à sa naissance je ne savais pas qu'il allait être un roi du reggae, mais je savais dès sa naissance qu'il était un roi. C'était un grand moment(...)je m'en souviens clairement. Je ne l'oublierai jamais. Aucune mère n'oublie la naissance d'un de ses enfants. C'est le meilleur moment de notre vie" avait-elle dit.

Mama Marley laisse derrière elle deux enfants et plusieurs petits enfants parmi lesquels Ziggy Marley. La date des funérailles n'est pas encore connue.


Source : grioo

Première Université Francophone de Dakar sur la Promotion de la Santé

L'ONG Action et Développement (AcDev), avec le concours de nombreux
partenaires, organise la première Université Francophone de Dakar sur
la
Promotion de la Santé. Elle se tiendra du 26 au 31 octobre 2008.
Elle a entre autres pour objectif de créer un espace de rencontres,
d'échanges, et de formation autour du concept de « promotion de la
santé »
entre différents acteurs (scientifiques, universitaires, professionnels
de
la santé, décideurs, collectivités locales etc.).
Les participants etant classés par ordre d'arrivée, ceux qui qui
s'inscrivent en premier ont la liberté de suivre le module de leur
choix.
Des bourses ou des tarifs préférentiels pourront être accordés à
certains
participants du Sud, qui en feront la demande. Le dossier de demande
de
bourse sera à remplir lors de l'inscription définitive.
Pour plus de details sur les partenaires, les objectifs, les modules
proposés et les inscriptions vous pouvez visiter le site
http://www.urcam.org/univete/index.htm
Pour tout contact
Action et Développement (AcDev) :
44, Cité Lobatt FALL, Pikine/Dakar
BP : K 5049 Sénégal
Tel/Fax : (221) 33 834 65 98
Email : univpromosantedkr@acdev-int.org

Très cordialement
Dr Cheikh Tidiane ATHIE
Coordonnateur Université francophone de Dakar en promotion de la santé
Pr Boubacar Camara
responsable de la commission pédagogique


Source : e-med@healthnet.org

vendredi 4 avril 2008

Croix rouge : Initiative santé en Afrique

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Lors de son déplacement en Afrique, du 3 au 7 avril, le président de la Croix-Rouge française, Jean-François Mattei, inaugurera le centre de santé Henry Dunant situé à Bangui (Centrafrique) et visitera l'hôpital de Sibuth (Centrafrique). Ces deux programmes rentrent dans le cadre de l'initiative santé, projet mené conjointement par la Croix-Rouge française et la Croix-Rouge centrafricaine.


En Afrique, des systèmes de santé défaillants

Le projet "initiative santé" a vu le jour en 2005, suite à un constat alarmant : dans beaucoup de pays africains, le système de santé est défaillant et ne couvre pas les besoins des populations locales, notamment ceux des plus vulnérables.

Or, la santé est un élément moteur du développement durable. La Croix-Rouge a tout naturellement sa place dans ce champ, qu'elle se doit de réinvestir. Forte de son expérience, la Croix-Rouge française épaule ses sociétés soeurs africaines pour améliorer la réponse sanitaire dans leurs pays respectifs, à travers le projet "initiative santé".

Celui-ci comporte deux objectifs : renforcer l'accessibilité aux soins, et améliorer la qualité de ceux-ci. Cette initiative passe par le renforcement des capacités des sociétés nationales de la Croix-Rouge ou du Croissant-Rouge à participer à l'amélioration du système sanitaire de leur pays.


Renforcer l'accessibilité aux soins

Après un recensement des établissements de santé dans le pays, la Croix-Rouge française propose à sa société soeur un appui, notamment financier, pour remettre à niveau les structures existantes.

Dans la plupart des cas, il s'agit de réhabiliter des centres de santé, de fournir l'équipement médical, de permettre l'approvisionnement régulier en médicaments et consommables, et d'appuyer la formation du personnel aussi bien sur les actes médicaux que dans la gestion du centre.

Pour ces projets, la Croix-Rouge française implique son réseau, en faisant activement participer ses délégations départementales à la gestion financière, à la logistique...


Améliorer la qualité des soins

Parallèlement, la Croix-Rouge française agit sur le volet de la formation du personnel paramédical (infirmiers, sages-femmes...). En France, la Croix-Rouge forme chaque année 10% du personnel dans le secteur sanitaire et social. Elle peut donc faire profiter ses sociétés soeurs de ce savoir-faire reconnu.

Les activités menées dans le cadre du projet "initiative santé" sont diverses : rédéfinir le curriculum des filières de formation, développer la formation des formateurs, réhabiliter les lieux de stage et les infrastructures des écoles, fournir du matériel pédagogique...

News Press 04/04/2008 10:13

AFRIQUE EN SANTÉ