jeudi 28 août 2008

Sénégal : Journée de la médecine traditionnelle prévue le 29 août 2008

Le Sénégal va célébrer la sixième Journée de la médecine traditionnelle le 29 août, autour du thème : "Rôle des tradipraticiens dans les soins de santé primaires", indique un communiqué du ministère sénégalais de la Santé et de la prévention médicale, transmis à la PANA.

Selon le communiqué, la décision d’instituer une Journée africaine de la médecine traditionnelle fait suite à l’adoption en l’an 2000 d’une résolution sur la promotion du rôle de la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé de la région africaine de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

"L’image et le rôle de la médecine traditionnelle ont été renforcés en Afrique lorsque les chefs d’Etat du continent ont déclaré à Abuja (Nigeria) en août 2001, que la recherche en médecine traditionnelle devrait constituer une priorité", précise la même source.

"Cette déclaration a été suivie par une autre, faite à Lusaka (Zambie) en juillet 2001, et instituant la période 2001-2010 comme Décennie de la médecine traditionnelle africaine", ajoute le communiqué.

En août 2002, l’OMS avait proposé que la journée de la médecine traditionnelle soit célébrée le 31 août de chaque année.

Au Sénégal, plusieurs manifestations sont prévues pour marquer la célébration de cette sixième journée de la médecine traditionnelle.

Panapress

Santé / Environnementale en Afrique: « la sécurité sanitaire passe par un environnement sain »

Réunis à Libreville dans le cadre des travaux sur la sécurité sanitaire et l’environnement en Afrique, organisé conjointement par l’OMS, le PNUE et le gouvernement gabonais, les experts Africains planchent depuis mardi, sur différents facteurs de risques, notamment la pollution de l’eau et de l’air, en vue d’apporter des solutions idoines aux maux qui minent actuellement l’Afrique subsaharienne.

Selon Maria Neira, directeur de la Santé publique et de l’Environnement pour l’OMS, « le partenariat noué entre la santé et l’environnement est plus que porteur, dans la mesure où ces deux secteurs touchent directement l’existence de l’homme, et ce n’est que par cette symbiose que les experts pourront mieux cerner et venir à bout des facteurs de risque liés à l’environnement ».

Ainsi, selon des enquêtes réalisées par l’OMS entre 2002 et 2008, environ 1,03 million de décès étaient imputables à un approvisionnement inadéquat en eau, mais aussi au manque d’hygiène et d’assainissement.

Aussi, 550 0000 décès supplémentaires étaient dus à la mauvaise gestion des ressources en eau et à un environnement peu salubre des sources d’eau.

D’autres parts, environ 800.000 personnes décèdent par an en zones urbaines dans le monde, dont 400.000 en Afrique, pour cause de pollution de l’air à l’intérieur et à l’extérieur des habitations.

En sommes, les ressources renouvelables en eau de l’Afrique sont estimées à environ 5 400 milliards de mètres cubes (m3) par an, dont 15% sont des eaux souterraines.

GN/MM/DCD/08



Article Publié le: 26/08/2008 à: 18:45:21 Par: Murielle MENDOUA (Gabonews.ga)




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samedi 23 août 2008

La cigarette dans les films et à la télévision donnent aux jeunes l'envie de fumer



WASHINGTON, 22 août (Xinhua) -- L'Institut national américain sur le cancer, la principale agence fédérale de recherche sur le cancer, vient de publier un rapport qui a conduit le gouvernement à la conclusion que la publicité sur le tabac et la cigarette dans les films font la promotion du tabac auprès des jeunes.

"Il existe maintenant des preuves irréfutables que la publicité sur le tabac et la cigarette dans les films peuvent pousser les jeunes à fumer," a déclaré Barbara Loken, une des cinq scientifiques à l'origine du rapport.

Les cigarettes sont un des produits les plus médiatisés aux Etats-Unis, montre le rapport de 684 pages intitulé "le rôle des médias dans la promotion et la réduction de la consommation de tabac".

La publicité sur le tabac vise les besoins psychologiques des adolescents, telle que la popularité et l'acceptation par les gens du même age. La publicité crée la perception selon laquelle fumer satisfait ces besoins.

Même une exposition brève à la publicité sur le tabac influence les perceptions des adolescents de la cigarette et donne aux adolescents l'envie de fumer, dit le rapport.

Par ailleurs, la cigarette est si largement aperçue dans les films que l'on la voit dans environ 75 % des films contemporains populaires et dans un tiers d'entre eux, on y repère la marque.

Compte tenu des campagnes des médias de masse qui peuvent réduire la consommation de tabac, le rapport conclut que "les publicités anti-tabac avant les films et l'interdiction de publicité sur le tabac sont deux stratégies efficaces pour enrayer les effets des images du tabac sur les jeunes," a déclaré Mme Loken, ajoutant que "maintenant, nous avons besoin de la publicité pour écarter les jeunes ainsi que d'autres gens du tabac".

Les inondations à l'origine de risques majeurs pour la santé en Afrique de l'Ouest


Les inondations en Afrique de l'Ouest aggravent les risques pour la santé de millions de personnes et l'impact de la crise provoquée par l'augmentation des prix des produits alimentaires. Une aide internationale s'impose car les pluies abondantes qui devraient durer jusqu'en septembre pourraient exacerber la menace du paludisme, des diarrhées et d'autres maladies transmissibles potentiellement mortelles.

Comme l'a souligné le Docteur Eric Laroche, Sous-Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé chargé du groupe Interventions sanitaires en cas de crise, « les inondations annuelles en Afrique de l'Ouest s'accompagnent non seulement de la menace des maladies à support vectoriel et des maladies transmissibles mais accroissent le risque de décès pour les personnes déjà malnutries à cause du prix des denrées alimentaires.

Le Bénin, le Togo, le Niger, le Mali, la Mauritanie et le Burkina Faso ont besoin d'une aide d'urgence. Les inondations ont provoqué d'importants dégâts aux ponts, aux routes, aux chemins de fer et à d'autres moyens d'infrastructures essentiels pour fournir les services de santé et assurer l'acheminement des secours. La Sierra Leone, le Libéria et la Guinée-Bissau ont également subi des dégâts pendant la saison des pluies.

L'OMS réagit en fournissant des médicaments essentiels et en évaluant l'état de santé des populations vulnérables - en particulier des enfants, des femmes et des personnes âgées - et contribue à récolter des fonds essentiels pour l'aide humanitaire. Quelque US $418 millions ont été demandés pour l'appel global pour l'Afrique de l'Ouest en 2008 dont US $76 millions au titre des soins de santé d'urgence. Jusqu'ici 22 % seulement des besoins de financement pour la santé ont été couverts.

Les maladies transmissibles endémiques et épidémiques sont courantes en Afrique de l'Ouest, le paludisme étant la principale cause de morbidité et de mortalité dans la région. La méningite, le choléra et la fièvre jaune font également de nombreuses victimes chaque année, provoquant d'immenses souffrances. Les inondations vont encore aggraver les difficultés pour le secteur de la santé, et notamment pour les soins apportés aux quelque 5 millions de personnes vivant avec le VIH/sida dans la région.

La destruction des terres agricoles et les dégâts aux récoltes aggravent la crise de la sécurité alimentaire dans la région. Plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest figurent parmi les 21 considérés par l'OMS comme les plus menacés par la crise alimentaire. Le Niger, le Mali et le Burkina Faso dépassent le seuil d'urgence mondial de la malnutrition, avec plus de 10 % des enfants âgés de moins de cinq ans atteints de malnutrition aigüe et plus de 40 % de malnutrition chronique.

La malnutrition aigüe progresse rapidement dans les populations vulnérables, entraînant une perte de poids rapide avec un accroissement du risque de décès alors que la malnutrition chronique qui provoque le rabougrissement se développe sur une plus longue période et affecte la taille et la capacité d'assimilation de ceux qui en sont atteints.

Au Bénin, les inondations de 2008 ont déplacé au moins 150 000 personnes et ravivé les craintes du paludisme, des maladies diarrhéiques et des infections respiratoires, surtout chez l'enfant. L'OMS contribue à fournir de l'eau potable et à assurer un assainissement adéquat, à distribuer des moustiquaires de lit et des médicaments essentiels et à entreprendre la vaccination antirougeoleuse de l'enfant. Pas moins de 24 000 personnes ont été déplacées au Niger et 12 000 au Togo.


News Press 22/08/2008

dimanche 17 août 2008

Démasquons les dangers du tabac en Afrique



Appuyez , SVP, cette cause qui dénonce les multinationales du tabac.

Rendez-vous à

http://apps.facebook.com/causes/94999?m=96aaa&recruiter_id=6289681

Vous pouvez aussi recruter des membres en faisant suivre ce message à tous vos contacts.

Merci!

Richard Leclerc
http://www.publiciterre.org/

samedi 9 août 2008

Côte d'Ivoire: Fièvre jaune, pénurie de médicaments - Les médecins crient au scandale

Dans un courrier adressé au ministère de la Santé le 4 août, le Syndicat national des cadres supérieurs de la santé (Synacass-ci) révèle la propagation de la fièvre jaune en Côte d'Ivoire.

Le syndicat signale 19 décès causés par la maladie et déplore un retard dans la riposte vaccinale, dans la lutte vectorielle et dans la sensibilisation des populations. Les médecins s'élèvent contre « la rupture ou l'approvisionnement irrégulier de plusieurs familles de médicaments à la PSP (Pharmacie de la santé publique).


Ce qui conduit à une prise en charge approximative des patients. Il s'agit notamment des antibiotiques par voie injectable, de produits d'anesthésie générale et de réanimation, de fils de sutures » Par ailleurs, les cadres supérieurs de la santé regrettent la riposte timide contre la rage.

« La rupture du vaccin contre la rage à l'INSP (Ndlr : Institut national de la santé publique, d'Adjamé) a conduit à un décès à Adzopé », écrit le Synacass-ci. Le syndicat revient sur l'insuffisance de réactifs pour le contrôle des poches de sang au CNTS (Centre national de transfusion sanguine).

Il entend organiser une conférence de presse d'ici peu pour mieux expliquer la situation sanitaire actuelle aux populations, et donner les conduites à tenir. D'ici là, il demande à l'Etat de dégager des moyens financiers de façon diligente pour faire face « aux risques graves encourus par les populations».

Nord-Sud (Abidjan)

8 Août 2008
Publié sur le web le 8 Août 2008

Cissé Sindou

jeudi 7 août 2008

Un Salon international de la santé se déroulera à Dakar

Dakar, Sénégal - Le Salon international de la santé et du matériel médical de Dakar (SISDAK) se déroulera du 20 au 25 novembre dans la capitale sénégalaise, a annoncé mercredi la directrice des équipements médicaux dans les structures sanitaires du Sénégal, Mme Awa Ndiaye Diouf.

"Ce salon est une grande occasion pour les acteurs de la santé et doit permettre de découvrir des nouveaux équipements", a-t-elle déclaré à Dakar au cours d'un point de presse.

"Le SISDAK sera une occasion pour le grand public de rencontrer les professionnels de la santé et du matériel médical, de rechercher des informations et de savoir comment conserver son capital médical", a ajouté Mme Diouf.

Quelque 500 exposant sont attendus à ce Salon co-organisé par le ministère de la Santé et de la Prévention et le Centre international du Commerce extérieur du Sénégal (CICES), communément appelé Foire de Dakar.

Dakar - 30/07/2008

La loi antitabac en vigueur au Niger


Communiqué de presse

Niamey, SOS Tabagisme Niger le 27 juillet 2008

La loi antitabac en vigueur au Niger
Le 31 mars 2006 les députés nigériens à l’unanimité de leurs membres avaient adopté la loi N°26 du 15 mai 2006 portant lutte antitabac. Cette loi qui a pour objectif la protection de la santé des populations nigériennes contre les effets dévastateurs de la consommation du tabac, a été promulguée le 15 mai 2006 et publier au journal officiel. Après deux ans d’hésitations, le conseil des ministres du Jeudi 17 juillet sous la présidence du Président de la République du Niger a adopté le décret d’application de cette loi.

Il s’agit là du dernier verrou juridique qui bloque l’application de cette loi. Le décret outre l’interdiction de toute forme de publicité direct ou indirect confirme l’interdiction de fumer dans les lieux publics au Niger y compris les bars, hôtels, restaurant, boites de nuit et des sanctions correspondantes ont été prévu en cas de manquement. Il fixe aussi les règles de la mise en jeu de la responsabilité du fabriquant et ou le distributeur des produits du tabac en cas de dommages causés par la consommation de ses produits. Autre mesure de ce texte il confirme l’article 25 de la loi qui stipule : « les organisations dont l’objet statutaires comporte la lutte contre le tabac, régulièrement reconnues et déclarées depuis au moins un (1) an à la date des faits peuvent exercer les droits reconnus à la partie civile pour les infractions à la présente loi ». Cette disposition a été fortement combattue par les lobbyistes des compagnies du tabac.

L’adoption de ce décret par le gouvernement est l’aboutissement d’un long combat de plusieurs années engagées par SOS tabagisme-Niger. Durant six ans notre organisation s’est fixé comme objectif la mise en place d’un cadre juridique propice à la lutte antitabac au Niger dont entre autre l’interdiction de la publicité, l’interdiction de fumer dans les lieux publics, l’imposition d’avertissement sanitaire avec images etc.… Aujourd’hui c’est chose faite.

C’est donc avec un sentiment de soulagement que notre organisation a appris la nouvelle intervenue au moment où douze pays de la sous région se réunissaient au Niger pour partager des expériences en matière de lutte contre le tabac.

Le Niger est premier pays de l’Afrique francophone à se doter d’une loi et d’un décret d’application dans la cadre de la mise en œuvre de la CCLAT.

Comme par le passé SOS Tabagisme-Niger réaffirme sa détermination à poursuivre le combat pour la mise en application effective de cette loi et son décret au Niger.

C’est pour nous l’occasion de remercier sincèrement tous les partenaires qui nous ont aidé et soutenu dans ce noble combat.

Pour toute information contacter:

SAOUNA Inoussa
Président SOS Tabagisme-Niger
BP:10763 Niamey Niger
Immeuble OLAS
Tel: (00227) 96480405
00227 20 739591

lundi 4 août 2008

Les 10 propositions de Médecins du Monde à Madame Bachelot

Les 10 propositions de Médecins du Monde à Madame Bachelot

Médecins du Monde a été reçu le 25 juillet par Madame Bachelot, ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports,

dans le cadre de la concertation sur le projet de loi « Patients, santé et territoires ».

Rappelant que l'accès aux soins des personnes en situation de grande précarité (migrants, Rroms, jeunes usagers de drogue, personnes se prostituant...) est un des facteurs de diminution des inégalités de santé dans notre pays, le docteur Pierre Micheletti, président de l'association a fait 10 propositions que Médecins du Monde souhaite voir prises en compte dans la future loi :

1. Lever les blocages administratifs de l'accès aux soins par la fusion de la CMU et de l'AME et par la création de la Carte Vitale pour tous.

2. Veiller à l'existence et au bon fonctionnement des Permanences d'accès aux soins de santé (PASS) dans tous les établissements de santé, en assurer un mode de financement conforme à leur mission, transparent et pérenne et en contrôler le respect du cahier des charges.

3. Prévoir les conditions de relogement des familles exposées au risque de saturnisme

4. Prévoir des modalités concrètes pour la prise en charge médicale des patients atteints de troubles psychiatriques sans domicile fixe. Développer des unités mobiles psychiatriques avec l'ensemble des moyens nécessaires à leur mission ; redonner tous les moyens à la psychiatrie publique de prendre en charge, avec les structures existantes, les besoins en santé mentale de ces patients.

5. Consolider les liens entre les soins ambulatoires et l'hôpital et augmenter le nombre de lits halte soins santé pour l'accueil des personnes en situation de précarité.

6. Axer le volet en direction des jeunes sur la prévention de l'hépatite C et du VIH et aborder les risques liés à l'injection de drogues afin de compenser le peu de place consacré à la prévention dans le plan de la MILDT.

7. Assurer la participation effective des associations impliquées dans le champ de la précarité au sein des instances régionales de santé afin qu'elles participent pleinement aux projets de planification régionale des politiques de santé.

8. Pérenniser le financement du système alternatif à l'approvisionnement des médicaments après le retrait définitif des médicaments non utilisés.

9. Réformer les études médicales en incluant un enseignement sur les liens entre le contexte social et la santé des individus, et en insistant sur la prise en charge de proximité des personnes en situation de grande précarité.

10. Soutenir les professionnels engagés dans une démarche de prise en charge de proximité des personnes en situation de précarité et développer l'information et la formation continue de tous les professionnels avant d'envisager les sanctions en matière de refus de soins prévues dans le projet de loi.
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News Press 04/08/2008 12:01

AFRIQUE EN SANTÉ