vendredi 31 juillet 2009

SC Johnson, une entreprise engagée dans la lutte contre le paludisme

Paris, le 6 juillet 2009 - Leader mondial des produits insecticides domestiques et propriétaire du plus grand centre mondial privé de recherche d’entomologie urbaine, SC Johnson s’est engagé à participer activement à la prévention des maladies transmises par les insectes telles que le paludisme. En effet, grâce à l’engagement de nombreux acteurs à travers le monde, le 25 avril dernier a été marqué par la Journée Mondiale de la lutte contre le paludisme.

Votre navigateur ne gère peut-être pas l'affichage de cette image. SC Johnson France, qui produit les insecticides Baygon® , et UNICEF France ont participé à cette mobilisation en concluant un partenariat pour soutenir la lutte contre le paludisme en République centrafricaine, auquel Sébastien Folin, a volontiers apporté son soutien en devenant parrain de la cause.

(plus d’informations sur www.baygon-unicef.com )

Outre son partenariat avec UNICEF France, SC Johnson est un acteur majeur sur le sol africain, et collabore avec plusieurs organismes gouvernementaux et non-gouvernementaux en apportant son soutien à de nombreuses initiatives :

Partenariat et prévention - SC Johnson sponsorise le programme d’éducation et de prévention Healthy Children, Healthy Homes™ en partenariat avec plusieurs organismes en Afrique. Le programme a démarré en Afrique du Sud en 2004, où plus d’un million de personnes et 350 écoles en ont bénéficié à ce jour.

Recherche sur le terrain – En 2003, SC Johnson a initié un partenariat avec la communauté de Tafo au Ghana pour évaluer le potentiel de réduction des cas de paludisme par l’utilisation des moustiquaires. À l’issue de quatre ans d’étude de terrain et au vu des résultats positifs obtenus, les moustiquaires et les équipements ont été donnés à la communauté, où ils sont toujours en usage.

Paludisme et développement durable - SC Johnson reconnaît que le bien-être des populations en Afrique ne dépend pas juste de leur santé, mais aussi du progrès et de la viabilité de leurs communautés. C’est pour cette raison que SC Johnson a décidé de co-sponsoriser un programme pilote au Kenya afin d’augmenter les revenus des fermiers, tout en fournissant de manière régulière le pyrèthre, ingrédient naturel utilisé dans la fabrication de certains insecticides.

Innovation produit - SC Johnson contribue également à la lutte contre les maladies dues aux insectes, telles que le paludisme en Afrique ou la Dengue en Asie, via l’innovation produit. Le développement de ses produits est axé sur l’amélioration continue des performances des insecticides et des répulsifs, de façon à simplifier leur utilisation et abaisser leur coût pour qu’ils restent abordables aux consommateurs à faible revenu, via par exemple des produits à bas prix tels que les spirales anti-moustiques.

Jean Marc FAUJOUR, Directeur Général SC Johnson France, commente « Depuis des années, SC Johnson s’engage à lutter contre le paludisme à travers des programmes de prévention et d’éducation sur le continent africain. Notre engagement provient d’une volonté d’agir auprès des populations les plus touchées par les maladies liées aux moustiques mais aussi de sensibiliser le grand public à l’urgence de la situation. »


Le paludisme est une maladie grave à laquelle il n’existe toujours pas de vaccin pour la prévenir, et peut même être mortelle. Selon l’Unicef France, le paludisme tue un enfant toutes les 30 secondes, et plus d’un million de personnes par an dans le monde.

A l’approche des grandes vacances, il est important d’être vigilant sur sa destination et de suivre quelques conseils de prévention :

1. Prévoir une visite médicale avant tout départ dans une zone infectée
2. Ne pas suivre de traitement d’auto - médication
3. Porter des vêtements longs qui évitent à la peau d’être trop exposée
4. Se munir d’insecticides tels que ceux de la marque Bayon®
5. Utiliser des moustiquaires en parfait état, sans déchirure et bordées au sol



Cependant, ces mesures de bon sens ne sont pas suffisantes. Ces actions simples permettent néanmoins de profiter de ses vacances en limitant les risques.

A propos de SC Johnson

SC Johnson est une entreprise détenue et dirigée par la famille Johnson, dédiée à l’innovation, aux produits de qualité supérieure, à l’excellence sur le lieu de travail et à l’implication sur le long terme dans l’environnement et les communautés au sein desquels elle agit. Basée aux Etats-Unis, l’entreprise est l’un des leaders mondiaux fabriquant des produits d’entretien, des désodorisants, des insectisides et des produits d’hygiène-beauté. Elle commercialise des marques célèbres comme Glade®, Off®, Pledge®, Raid®, Windex®, Autan®, Canard®, Baygon®, Brise®, Echo®, Kabiller®, Klear® et Mr. Muscle®. L’entreprise, fondée il y a 123 ans, réalise plus de 8 milliards de dollars de chiffre d’affaires, emploie environ 12 000 salariés à travers le monde et vend des produits dans plus de 110 pays. Pour plus d’informations, consultez www.scjohnson.com .

A propos de SC Johnson France

SC Johnson France a été fondé en 1931 et commercialise en France les marques : Brise®, Oust®, K2R® (licence), Canard®, Pliz®, Klir®, Sol Plus®, Raid® et Baygon®. L’entreprise à été reconnue comme l’une des « Best Places to work en France ». Très engagée dans le tissu associatif local, SC Johnson France apporte son soutien financier et s’engage dans des actions de bénévolats auprès d’associations locales telles que Ecole et Vie Locale, Le Galei et Le Maillon.

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Contacts Presse - Agence Edelman

Anna Adlewska - 01 56 69 75 63 - anna.adlewska@edelman.com

Kristelle Gentina - 01 56 69 75 30 – kristelle.gentina@edelman.com

Communiqué de Presse : informations sur le paludisme et les actions menées conjointement par SC Jonhson et l’Unicef.

“A l’approche des grandes vacances, il est important d’être vigilant sur sa destination et de suivre quelques conseils de prévention :
1. Prévoir une visite médicale avant tout départ dans une zone infectée
2. Ne pas suivre de traitement d’auto - médication
3. Porter des vêtements longs qui évitent à la peau d’être trop exposée
4. Se munir d’insecticides tels que ceux de la marque Bayon®
5. Utiliser des moustiquaires en parfait état, sans déchirure et bordées au sol”


Engagez-vous avec UNICEF et BAYGON dans la lutte contre le paludisme!
Vous trouverez toutes les informations sur le site http://www.baygon-unicef.com

Pour toute information complémentaire, vous pouvez me joindre via les coordonnées ci-dessous:

Odile Tardieux I Online Communications I Edelman

Phone: +331 56 69 75 23
Mob.: +336 29 56 06 52
Mail: Odile.Tardieux@edelman.com
skype: odiletardieux
twitter: odiletardieux

54 rue de Monceau
75008 PARIS
Web: http://www.edelman.com

mercredi 22 juillet 2009

Le sexe quotidien améliore la qualité du sperme

Faire l'amour ou éjaculer chaque jour pourrait améliorer la qualité du sperme, et donc les chances de conception, selon une étude australienne présentée mardi à Amsterdam.

L'étude réalisée par le Docteur David Greening, gynécologiste obstétricien au centre de traitement de l'infertilité Sydney (Wollongong, Australie), porte sur 118 hommes, dont le sperme était de qualité inférieure à la moyenne. Il leur a demandé d'éjaculer tous les jours pendant une semaine, sans autre changement dans leur style de vie. Au terme de l'étude, la plupart de ces hommes (81%) avait un sperme de meilleure qualité. Parmi eux, beaucoup étaient passés d'une qualité «mauvaise» ou «moyenne» à une «bonne» qualité.

Mais chez 19% des participants, la qualité du sperme avait diminué.

L'étude a été présentée devant le congrès annuel de la Société Européenne de Reproduction et d'Embryologie Humaines.


La qualité du sperme a été évaluée par l'indice de fragmentation de l'ADN (indice DFI), qui mesure la dégradation de l'ADN des spermatozoïdes. Alors que l'indice DFI moyen du groupe était de 34% (ce qui correspond à une mauvaise qualité) après trois jours d'abstinence, il tombait à 26% (qualité moyenne) après une semaine d'éjaculations quotidiennes.

La mobilité des spermatozoïdes était aussi améliorée par cette éjaculation fréquente, même si le volume de sperme et sa concentration en spermatozoïdes étaient réduits.

Pour David Greening, si l'éjaculation améliore la qualité des spermatozoïdes, c'est parce qu'elle diminue leur séjour dans les canaux des testicules, où ils sont exposés à l'effet nocif de molécules oxydantes.

«D'autres recherches permettront d'établir si cette meilleure qualité des spermatozoïdes se traduit par un taux de grossesses plus élevé», estime David Greening. Mais ce lien a déjà été suggéré par de précédentes études.

Les couples qui veulent augmenter leur chance de grossesse devraient donc faire l'amour chaque jour pendant une semaine avant la date de l'ovulation. Un traitement simple qui pourrait aussi être adopté dans le cadre de la procréation médicalement assistée, selon David Greening.

SOURCE :Agence France-Presse
Paris

mardi 14 juillet 2009

Sexe et biologie

Saviez-vous quel est le plus gros problème des biologistes qui étudient l'évolution? Le sexe. Non, ça n'a rien à voir avec la façon dont ils utilisent leurs temps libres. Plutôt avec ce qui s'est passé il y a très, très longtemps.

C'est que d'un point de vue bêtement biologique, le sexe n'a pas de sens. La reproduction à la manière des bactéries - une bestiole qui fabrique une copie d'elle-même - est beaucoup plus logique : moins de risques d'erreurs que lorsqu'on mélange les gènes d'un mâle et d'une femelle, pas de rivalité entre mâles, et comme chaque copie peut en produire d'autres, en peu de temps, il y a beaucoup plus de descendants.

Comme quoi ça fonctionne : non seulement la vie sur Terre s'est-elle entièrement reproduite sans sexe pendant plus de 4 milliards d'années, mais en plus, la forme de vie dominante aujourd'hui - la bactérie - continue de se débrouiller très bien.

C'est ce qui fait de la sexualité « la reine des problèmes de l'évolution », selon l'expression consacrée. Les plus grands esprits de la biologie du 20e siècle y ont travaillé le plus sérieusement du monde. Plusieurs théories ont été avancées, mais aucune n'a réussi à satisfaire (par exemple, le mélange des gènes qu'engendre la sexualité ne provoque pas autant de diversité qu'on l'imagine, en tout cas pas à court terme).


La question serait peut-être résolue si on pouvait pointer du doigt à quel moment nos lointains ancêtres ont « évolué » vers la sexualité, et ces dernières années, la recherche a fait de grands pas dans cette direction. Bill Martin, de l'Université de Düsseldorf, en Allemagne, a par exemple l'oeil sur la mitochondrie. Cette « centrale d'énergie » de nos cellules est présente chez presque tous les organismes dits eucaryotes (y compris tous les organismes avancés) dont un microbe à une seule cellule appelé Giardia que l'on croyait appartenir à une autre lignée... et qui semble se reproduire de manière sexuée.

Le Giardia serait-il un eucaryote primitif, un genre d'étape intermédiaire entre les bactéries qui se reproduisent en se divisant et tout le reste du règne animal et végétal? C'est ce que croient Joel Dacks, de l'Université de l'Alberta à Edmonton et Andrew Roger, de l'Université Dalhousie à Halifax : cité dans le New Scientist, ce dernier affirme que « nous pouvons maintenant dire avec certitude que toutes les lignées d'eucaryotes descendent d'un ancêtre commun qui avait une mitochondrie ».

La mitochondrie n'est pas seulement le moteur de la cellule : tout tend à croire que ce fut jadis une bactérie indépendante, qui a un jour infiltré les cellules de nos lointains ancêtres et n'en est jamais sortie. Y aurait-il dans cette infiltration le lien avec les mutations qui ont conduit au développement du sexe?


Agence Science Presse
http://www.cyberpresse.ca/sciences/saviez-vous-que/200907/02/01-880661-sexe-et-biologie.php

mercredi 8 juillet 2009

En Afrique de l'est, les labos violent les principes d'éthique de la publicité de l'OMS

NAIROBI - Les labos violent en permanence les principes éthiques de l'OMS
lors de la promotion et de la publicité de leurs produits en Afrique de
l'est, selon un nouveau rapport publié mardi.

L'étude conduite par le bureau au Kenya de Health Action International HAI a
analysé 543 annonce de presse dans 5 pays africains de l'est. Des brochures
distribuées dans les établissements médicaux, aucune ne satisfaisait six
critères standard développés par l'OMS pour une éthique de la publicité des
médicaments. Et seulement 16 pour cent des documents distribués au public
satisfaisaient ces critères.

Même si toutes les publicités indiquaient les noms de marque, moins de 40
pour cent d'entre elles indiquaient les précautions majeures associées au
médicament ou ses indications autorisées. Même plus, dix pour cent d'entre
elles ne mentionnaient pas la DCI.

Lors d'une réunion où l'étude a été présentée, Carole Pirou de HAI Afrique,
qui a organisé l'étude : ”Il y a là un absence généralisée de respect des
normes internationales sur la promotion".

L'éthique de la publicité des médicaments est importante en Afrique de l'est
et dans les pays en développement de par le monde parce que l'accès à une
information correcte sur les médicaments est souvent très difficile à
réaliser, de sorte que les consommateurs in fine dépendent des labos pour se
documenter sur les médicaments. Les recommandations n'engagent pas
légalement.

Parmi les publicités trouvées en violation des principes de l'OMS, il en est
une pour un anti-diarrhéique associant norfloxacin et tinidazole, une
association non recommandée habituellement. Une autre publicité, pour
Appevite, une marque de cyproheptadine - principalement utilisé comme anti
allergique - le présentait comme stimulant de l'appétit.

”Stimuler l'appétit n'est pas une indication reconnue de cyproheptadine; son
efficacité dans cette indication n'a jamais été prouvée,” indique l'étude.

Les pays concernés par cette étude sont le Kenya, Madagascar, le Malawi,
l'Ouganda et la Zambie. Parmi eux, Madagascar et la Zambie ne possèdent
aucune réglementation sur la promotion des médicaments. Les autres pays
souvent ont une réglementation peu suivie.

”La réglementation existe dans 3 des 5 pays, mais la faire respecter reste
le problème” a déclaré Pirou.

Lors de la réunion, un représentant du Kenya a immédiatement reconnu le
problème.

”On voit tellement de publicités pour des indications non approuvées par
nous" a déclaré le Dr. Fred Siyoi, adjoint à l'enregistrement du Service de
la Pharmacie et des Poisons, qui dépend du ministère kényan des services
médicaux. “Les pénalités sont très basses et les profits espérés
contrebalancent de loin les pénalités prévues.”

”Pour notre part, nous avons essayé de dire aux médias de ne pas imprimer
quelque chose que nous n'avons pas approuvée, mais pourtant il le font" a
dit Siyoi.

Les participants à cette réunion ont aussi déclaré qu'il était difficile
pour les consommateurs d'obtenir une information de confiance de la part des
médecins parce que beaucoup d'entre eux sont récompensés pour prescrire
certains médicaments. Au Kenya, on connaît des labos connus pour parler de
certains médecins comme "médecins fidèles", qui ne prescrivent pas de
produits des concurrents.

Des études antérieures de HAI Afrique avaient montré que les médecins se
tournent vers les publicités médicales pour connaître les médicaments, et
que les médecins qui le font prescrivent plus facilement les médicaments, et
de façon moins adéquate.

Des études ont aussi montré que les personnels de la santé sont mal
informés, ou ne veulent pas le dire, sur la façon dont leurs avis sont
biaisés par la publicité des labos. Et pour l'instant, le seul moyen
vraiment efficace de stopper l'information inappropriée ou incomplète est
essentiellement limité à nommer et distribuer aux concurrents les publicités
incriminées.

”Nous avons beaucoup à apprendre ici” a déclaré Christa Cepuch, pharmacien
de HAI. “Les interventions réalisées dans le passé ne semblent pas avoir été
efficaces”.

Selon cette étude, 31 pour cent des dépenses des labos vont à la publicité
contre 13 pour cent en R&D.

Les représentants de l'industrie qui assistaient à cette réunion sont
d'accord pour reconnaître que les labos doivent prendre leurs
responsabilités en s'assurant que les labos respectent les principes émis
par l'OMS.

”En tant qu'industrie, le pharmacien du labo ou toute personne chargée de
superviser l'enregistrement doit garantir l'exactitude et la rigueur des
publicités" a déclaré le Dr. William Mwatu, le directeur du service médical
et de l'enregistrement de GlaxoSmithKline pour l'Afrique de l'est.

Pour joindre Nicholas Wadhams: info@ip-watch.ch.

Par Nicholas Wadhams pour
Intellectual Property Watch

vendredi 3 juillet 2009

des circoncisions ratées tuent 31 adolescents

Trente-et-un adolescents sont décédés en Afrique du Sud de complications nées de la pratique traditionnelle des circoncisions censée les faire entrer dans le monde des adultes, a-t-on appris vendredi de sources officielles.

«Depuis le début du mois de juin, deux décès sont enregistrés quasiment tous les jours», a déclaré à l'AFP un porte-parole du département de la Santé de la province du Cap Oriental, Sizwe Kupelo. «C'est une situation sinistre que nous devons affronter tous les ans et le département de la Santé a dû sauver des centaines de garçons de centres administrés par des chirurgiens sans scrupules», a-t-il dit.

Selon les autorités sanitaires, les principales causes de mortalité de cette pratique surtout concentrée dans la région du Transkei, dans cette province, sont la déshydratation, l'hypothermie et un saignement excessif des jeunes circoncis, qui sont souvent traités trop tard.

La circoncision traditionnelle en Afrique du Sud est pratiquée surtout sur les adolescents âgés de 15 à 18 ans majoritairement au sein de l'ethnie Xhosa, celle des anciens présidents Thabo Mbeki et Nelson Mandela. Ce dernier a décrit sa propre expérience et les souffrances endurées dans son autobiographie «Un long chemin vers la Liberté».


Les candidats vivent durant un mois isolés dans la savane, le corps nu peint en blanc, et apprennent les valeurs sociales et morales tout en devant maîtriser leur douleur de l'ablation à vif de leur prépuce, pratiquée avec des instruments traditionnels. L'un d'eux avait été hospitalisé d'urgence le mois dernier avec un pénis gangrené.

M. Kupelo a indiqué les décès dus à cette pratique étaient en diminution. Mais les «garçons continuent à mourir et il y a des pics à certaines saisons», a-t-il regretté.

Durant l'hiver 2008, 24 jeunes sont morts et quelque 535 autres ont été hospitalisés après une initiation ratée. Certains, beaucoup trop jeunes pour cette rude expérience, âgés de 13 ans, sont pourtant admis dans ces centres illégaux, a-t-il indiqué, alors qu'une loi stricte réglemente cette pratique depuis 2001.

Agence France-Presse
JOHANNESBURG

Harmonisation des méthodes de soins de santé primaires au sein de la Cedeao

Une vingtaine de représentants des ministères chargés de la Santé des pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) réfléchissent, en un atelier ouvert lundi à Lomé, sur les stratégies devant harmoniser leurs méthodes dans les soins de santé primaires, a appris mardi l'Agence Xinhua de la radio togolaise.

L'atelier examine essentiellement les résultats d'une étude portant bilan-diagnostics de la mise en oeuvre des politiques sanitaires des Etats membres.

La rencontre est organisée par la délégation ouest-africaine de la santé, en collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), pour aboutir à un meilleur système qui permettra d'améliorer la santé des populations des pays de l'espace Cedeao.

Selon le chargé de la Planification à l'OMS, Ali Sani, au terme de la conférence de Ouagadougou en 2008 sur les soins de santé primaires, il est constaté que les stratégies de soins de santé primaires n'étaient pas suffisamment mises en oeuvre par les Etat africains.

Ces stratégies de soins de santé primaires identifiées restent « pertinentes » pour améliorer l'accès aux soins de santé primaires, a-t-il relevé.

M. Sani indique que l'atelier de Lomé est attendu pour renforcer les constats de l'étude avec aussi les cas des pays qui n'ont pas été visités.

A terme, les pays présents à cette rencontre auront tiré des leçons de cette étude mise à leur disposition pour voir comment les intégrer et mettre en place des stratégies efficaces pour mieux résoudre les problèmes de santé.




SOURCE : Xinhuanet

La mortalité maternelle, une catastrophe des droits humains

Le droit à la norme de santé la plus élevée – accessible – n’est pas le plus à la mode parmi les droits humains; mais les limites à la jouissance des gens de leur droit à la santé coïncident souvent avec des inégalités constantes dernière des déclarations de croissance économique ou de réforme politique.

La qualité de la vie des femmes et des enfants – notamment les femmes pauvres, les femmes rurales, et les femmes issues des minorités ethniques et indigènes – est une importante mesure de changement réel pour les gens les plus vulnérables au monde. Au cours du mois de juin, les droits de la santé sexuelle et de la reproduction des femmes ont bénéficié d’une certaine attention opportune.

"Sur les 500.000 décès maternels qui se produisent annuellement à travers le monde, plus de 250.000 surviennent en Afrique. Les femmes enceintes en Afrique courent un risque sérieux", a déclaré Soyata Maïga à la 11ème Session du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies. "En outre, il y a beaucoup de pays en guerre en Afrique, ce qui aggrave le risque des femmes enceintes, avec des centaines de milliers de femmes mourant chaque année".

Maïga, le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits des femmes en Afrique, a ajouté: "Des pratiques socioculturelles telles que le mariage précoce, la grossesse précoce, les violences, la mutilation génitale féminine, la marginalisation dans les prises de décisions par rapport aux questions qui concernent les femmes, la faible position des femmes dans la famille africaine, et le fait que les femmes ne soient pas rendues capables ou ne soient pas autorisées à planifier leurs grossesses – chacun de ces facteurs conduit à la mortalité maternelle, un problème qui peut être réglé et évité si nous l’abordons comme une question des droits humains".

Les façons dont les niveaux élevés soutenus de la mortalité maternelle proviennent d’un déni des droits, étaient également le thème central d’une conférence tenue à Bruxelles à la fin du mois de mai pour examiner les progrès effectués depuis la Conférence internationale sur la population et le développement au Caire. La conférence de 1994 était un grand tournant en termes d’apport d’une approche basée sur les droits au contrôle de la population et à la santé sexuelle et de la reproduction des femmes.

A Bruxelles, Indu Capoor, directrice exécutive du Centre indien pour l’éducation pour la santé, la formation et la sensibilisation sur la nutrition, a partagé l’anecdote suivante, retraçant la façon dont la pauvreté condamne des millions de femmes à une cascade de dénis de leurs droits fondamentaux avant que la mortalité maternelle ne mette fin aux vies appauvries.

"De quel type de droits humains pouvez-vous [parler à] Lakshmi, une fille de 13 ans forcée dans le mariage parce que ses parents étaient pauvres? Elle a été mariée à un garçon vivant dans un village voisin. Elle est tombée enceinte immédiatement, parce qu’elle devrait prouver sa fécondité".

Les femmes pauvres sont systématiquement privées de leurs droits à l’éducation, aux soins de santé adéquats et accessibles, ou à faire des choix de planning familial et à contrôler leur sexualité – de multiples inégalités qui réduisent trop souvent leurs perspectives d’avenir à zéro.

"Etant à la fois pauvre et jeune, elle n’a aucun accès à l’argent, à l’information ou aux services de santé tels que les contrôles prénataux. Comme elle a été pauvre durant toute sa vie, elle était gravement anémique. Elle avait accouché d’un enfant prématuré de cinq mois", poursuit Capoor, "et le bébé n’a pas survécu. Elle a, elle-même, souffert d’un saignement excessif et à cause de son état anémique, elle est décédée peu après".

En moyenne, une femme ailleurs sur la planète meurt pendant l’accouchement toutes les minutes. Trois quarts de ces décès sont évitables.

"La mortalité maternelle est une question de droits humains. Souligner le refus systématique de prévenir le décès maternel c’est, selon des circonstances spécifiques, le déni du droit à la santé, à l’égalité et à la non-discrimination, à l’autodétermination dans la reproduction et à l’avantage des progrès scientifiques", a affirmé Ariel Frisancho de l’Initiative internationale sur la mortalité maternelle comme un droit humain.

Les estimations mondiales les plus récentes de décès pendant l’accouchement – les chiffres de 2005 publiés conjointement par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et la Banque mondiale – montrent des progrès limités.

De 1990 à 2005, la mortalité maternelle a baissé de 26 pour cent en Amérique latine; en Asie, la baisse était de 20 pour cent au cours de la même période. En Afrique, la baisse était moins d’un pour cent, de 830 pour 100.000 naissances vivantes à 820 – environ 276.000 femmes africaines sont mortes de complications liées à la grossesse en 2005.

S’exprimant, comme Maïga, dans le groupe d’experts du Conseil des droits de l’Homme, Frisancho a expliqué que la majorité de ces décès sont le résultat de ce que les activistes décrivent comme les Cinq retards.

"Un, le temps qu’il faut pour reconnaître qu’une femme est confrontée à un problème de santé de vie ou de mort; deux, le temps de prise de décision pour solliciter des services; trois, la durée du parcours pour bénéficier des services; quatre, le retard pour bénéficier des services dès l’arrivée au centre de santé; et cinq, le retard politique de la part des gouvernements et des bailleurs pour régler efficacement la question de la mortalité maternelle".

Certains programmes qui répondent à ce besoin sont en place, mais ils nécessitent un financement et un soutien plus grands des gouvernements.

Au Pérou, le pays natal de Frisancho, des organisations non gouvernementales ont constaté qu’en plus des problèmes courants de distance, de coût et du manque de personnel, les femmes indigènes, dans le district d’Ayacucho, n’ont pas confiance aux centres de santé publics.

Des consultations avec la communauté ont conduit à l’adoption des soins prénataux et postnataux ainsi que la délivrance dans de nouveaux centres d’accouchement - gratuits - pour les rendre plus culturellement sensibles – y compris les accoucheuses qui parlent le Quechua, des équipements pour les femmes afin qu’elles accouchent debout si elles le souhaitent, et des dispositions pour qu’un membre de famille reçoive le placenta conformément aux traditions locales.

En Afrique occidentale et centrale, un projet dirigé conjointement par l’UNICEF et l’USAID à Kaedi, en Mauritanie, et à Ngaoundéré, au Cameroun, a formé plusieurs douzaines de médecins, de sages-femmes et d’assistants, et a doté les centres de santé des villes d’un nouvel équipement.

La formation pour une meilleure communication, la gestion du travail et la prévention de l’infection ont amélioré la santé maternelle, et des agents de santé communautaires ont été déployés pour sensibiliser sur les signes d’alerte en cas de complications de la grossesse, afin que les femmes et leurs proches n’attendent pas trop longtemps avant de solliciter les soins d’urgence.

Dans l’Etat de Uttar Pradesh, en Inde, l’ONG de défense des droits, SAHAYOG, a mobilisé des milliers de femmes pauvres pour soumettre aux décideurs des questions de soins maternels et d’autres violations des droits humains. Les femmes ont formé le 'Mahila Swasthya Adhikar Manch' (en Hindi: Forum des droits des femmes à la santé), qui vise à permettre aux femmes marginalisées de gagner une voix dans l’élaboration des politiques afin de réduire les taux élevés de mortalité maternelle dans cet Etat.

La vision d’une approche basée sur les droits pour réduire la mortalité maternelle existe depuis plus de 15 ans; ce qu’il faut, ce sont des actions diverses à grande échelle pour la mettre en pratique.

Le 17 juin, le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies a adopté une résolution reconnaissant que la mortalité maternelle évitable est une violation des droits de la femme à la vie, à la santé, à la dignité, à l’éducation et à l’information. On espère que cela constituera un outil permettant aux femmes de faire pression pour une responsabilité plus grande.

"Un changement durable, substantiel ne sera réalisé que si les pauvres ont une implication plus grande dans l’élaboration de politiques et pratiques de santé", a déclaré Frisancho. Cette vision existe depuis plus de 15 ans, mais développer des actions comme celles-ci est la clé pour réduire la mortalité maternelle.


Analyse de Rosemary Okello et de Terna Gyuse

SOURCE: http://www.africatime.com/burkina/nouv_pana.asp?no_nouvelle=466684&no_categorie=2

AFRIQUE EN SANTÉ