mardi 18 août 2009

L'Afrique n'est pas prête pour affronter la grippe A(H1N1)

Avec ses services de santé défaillants et ses maladies endémiques, l'Afrique semble mal préparée à affronter l'épidémie de grippe A(H1N1) et évaluer son étendue sur le plus pauvre des continents, selon des experts médicaux.

Trois mois après s'être déclarée au Mexique, l'épidémie A(H1N1) a tué pour la première fois en Afrique en juillet. Lundi, l'Afrique du Sud avait recensé six morts et près de 3500 malades, tandis que l'île Maurice a fait état de trois morts et l'Égypte d'un.

Des cas de grippe A(H1N1) ont aussi été confirmés au Botswana, au Gabon, au Kenya, à Madagascar, en Namibie et au Swaziland, mais aucun décès n'a été enregistré dans ces pays.

À ce jour, l'Afrique est le continent le moins touché par cette maladie, qui a fait dans le monde près de 1500 morts sur les 177457 malades répertoriés. Mais elle apparaît comme un terrain très fertile pour ce genre de virus, estime Ed Rybicki, virologiste à l'université du Cap.

«La malnutrition et autres maladies liées à la pauvreté rendent les gens plus vulnérables à n'importe quel type de grippe», explique-t-il à l'AFP.

«L'Afrique sub-saharienne représente 66% des cas de la pandémie VIH/sida, 31% des cas de tuberculose et 86% des cas de paludisme» dans le monde, développe Luis Gomes Sambo, directeur régional pour l'Afrique de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Selon lui, il manque 31 millions de dollars en Afrique pour pouvoir répondre de manière concrète à l'épidémie de grippe A(H1N1).

«Jusqu'à présent, seulement 700000 dollars (493000 euros) sont disponibles et il sera difficile d'obtenir des fonds déjà réservés à d'autres programmes de santé publique», estime Luis Gomes Sambo.

L'OMS a mis en place à Brazzaville une équipe chargée d'assurer et coordonner la surveillance dans les pays africains afin que les cas de grippe A(H1N1) soient détectés rapidement. Des centres régionaux au Zimbabwe, Gabon et Burkina Faso doivent relayer cette initiative.

Mais pour Ed Rybicki, il est fort probable que les cas ne soient pas répertoriés en raison du manque de ressources dans de nombreux pays du continent noir.

«L'impact de l'épidémie actuelle va être sous-estimé comme cela a été le cas pour la grippe de 1918-1920», souligne-t-il.

Les pays d'Afrique australe sont cependant plutôt bien lotis, à la différence du reste du continent, avec un laboratoire d'analyse en Afrique du Sud, la première puissance économique du continent.

Ce pays a installé des détecteurs de température dans les aéroports internationaux, et un centre d'appel a été mis en place pour répondre aux préoccupations du public.

Des écoles privées ont avancé la date des vacances scolaires après avoir enregistré des cas de grippe A(H1N1), mais les établissements publics sont restés ouverts.

«Jusqu'à présent, nous pensons que pour contenir la propagation de la grippe dans le monde, des mesures comme la fermeture d'écoles n'ont pas été convaincantes», a justifié le ministère sud-africain de la Santé.

Depuis l'annonce du premier décès dû au virus A(H1N1) dans le pays, les médecins sont dépassés par les consultations de patients, inquiets dès le moindre symptôme de grippe.

«Il n'y a pas de raison de paniquer», a toutefois assuré Theuns Botha, le ministre de la Santé de la province sud-africaine du Western Cape (sud-ouest), l'une des régions les plus affectées. «Une écrasante majorité de personnes qui ont contracté le virus se rétablissent complètement.»

Sibongile KHUMALO
Agence France-Presse
Johannesburg

dimanche 16 août 2009

rapport mondial sur les drogues, 2009

Antonio Maria Costa, Directeur Exécutif, Office des Nations Unies sur les Drogues et le Crime:

world drug report"La répression devrait non pas cibler les usagers de drogues mais les trafiquants. La dépendance aux drogues est une question de santé: les personnes qui prennent des drogues ont besoin de soins médicaux et ne doivent pas êtres punies comme des criminels. Les toxicomanes "lourds" doivent être les premiers concernés. Ces derniers consomment le plus de drogues, causent le plus de dommages à eux-mêmes et à la société – et génèrent le plus de profit aux mafias des drogues.

Les peines alternatives et les soins médicaux sont plus à même de participer à la construction de sociétés plus sûres et plus saines que l'incarcération des usagers. J'en appelle aux Etats Membres afin qu'ils poursuivent l'objectif d'un accès universel au traitement des drogues, afin de respecter leur engagement à sauver des vies et à réduire la demande de drogues: suivront alors une baisse conséquente de l'approvisionnement et des revenus liés aux activités criminelles" (…)

"On ne peut résoudre le problème qu'en s'attaquant à celui des quartiers laissés à l'abandon dans nos villes, et ce au travers d'un renouvellement des infrastructures et d'un investissement dans le capital humain. Nous devons en particulier venir en aide aux jeunes, les plus vulnérables face aux drogues et aux activités criminelles – grâce à l'éducation, à l'emploi et au sport. La toxicomanie et le chômage ne sont pas le fruit des ghettos, c'est l'inverse. Et c'est ce processus qui fait la prospérité des mafias."

On estime qu'entre 11 et 21 millions de personnes s'injectent des drogues dans le monde et que parmi ceux-ci, entre 0.8 et 6.6 millions de personnes sont affectées par le VIH

L'office des Nations Unies sur les Drogues et le Crime estime qu'entre 172 et 250 millions de personnes ont fait usage de drogues illégales au moins une fois durant l'année 2007. Si important soit-il, ce chiffre inclut néanmoins nombre de consommateurs occasionnels qui peuvent n'avoir essayé les drogues qu'une seule fois dans l'année. Il est par conséquent important d'estimer également le nombre de personnes dont l'usage de drogues est sévère ou problématique.

Ce dernier groupe consomme la majeure partie de la totalité des drogues consommés chaque année; ils sont presque certainement dépendants des drogues et pourraient tirer profit d'un traitement, de plus, la mesure de l'impact de leur niveau de consommation sur la santé et sur l'ordre publics est reliée à leur niveau de consommation. Selon des estimations effectuées par l'UNODC, il apparaît qu'en 2007, entre 18 et 38 millions de personnes âgés de 15 à 64 ans ont fait un usage problématique de drogues.

Lire le rapport complet à: http://www.unodc.org/documents/wdr/WDR_2009/WDR2009_eng_web.pdf

(Copyright © 2009, United Nations Office on Drugs and Crime (UNODC)
Traduction libre


SOURCE: http://www.dianova.ca/fr/events-current.html

samedi 15 août 2009

Attention à une lacune importante induite par l’industrie dans la loi antitabac...

L’industrie du tabac exerce une tactique bien rôdée dans les pays où la loi exige de mettre des images d’avertissement à la santé sur les paquets de cigarettes. Sous la pression de l’industrie il se glisse une lacune dans le libellé de la loi quant à la date d’application des avertissements graphiques.



Ainsi, à Maurice, aux Philippines, en Inde, en Iran et en Australie, et peut-être aussi dans d’autres pays, le subterfuge consista à faire provision d’une date de fabrication et d’importation au lieu d’une date de mise en vente effective à laquelle ces images doivent paraître sur les paquets de cigarettes sur le marché et

à défaut de quoi les boîtes de cigarettes sans images d’avertissement seront saisies.



Profitant de cette confusion délibérée, des tonnes de cigarettes sont généralement « fabriquées » et « importées » pour être écoulées sur le marché jusqu’à épuisement du stock.



La Malaisie et Brunei ont évité le piège en précisant la date à laquelle tous les paquets mis en vente devront obligatoirement comporter des images d’avertissement.



Nos correspondants nous ont signalé les faits suivants :


Aux Philippines, des messages-textes obligatoires ont été retardés ainsi en 2006.



En Inde, les images d’avertissements étaient attendues sur les paquets mis en vente DES le 31 mai 2009, mais une directive du Ministère de la Santé précisa que cette mesure concernerait les paquets fabriqués et importés APRES le 31 mai 2009 ! Ainsi plus de la moitié des paquets en vente en Inde n’ont toujours pas d’images d’avertissement à la santé.

En Iran, après la date d’application de la loi, moins de la moitié des paquets avaient des images d’avertissements. Aujourd’hui, après 6 mois, 80% des paquets mis en vente sont illustrés selon la loi.

En Australie, 16 mois après l’introduction des avertissements graphiques, 70 % des débits de tabac à Sydney vendent encore des paquets sans images.

A Maurice, selon les nouveaux amendements à la loi, les paquets fabriqués et importés avant le 1er juin 2009 seront encore en vente jusqu’à épuisement des stocks. On devrait s’attendre à ce que les paquets mis en vente en décembre 2009 à Maurice comportent tous des avertissements graphiques.

Les questions que l’on pourrait se poser sont aussi: Quelle est la date de “fraîcheur” d’un paquet de cigarette? Et quel est donc le délai maximal que l’industrie s’accorde pour être en règle avec la loi ?

La charge de prevue demeure néanmoins à l’industrie du tabac.

10 août 2009.



Véronique LE CLEZIO
President of ViSa
2, John Kennedy avenue
Floréal
Mauritius

http://www.veronique-leclezio.com/
http://www.graphicwarnings.org/

vendredi 14 août 2009

Devrons-nous choisir entre financer le SIDA, la tuberculose ou… la grippe A (H1N1) ?

Conspués par des militants associatifs, les politiques interpellés à l’occasion du congrès de l’IAS au Cap n’en ont sans doute pas éprouvé grand dommage. Ces manifestations étaient singulières cependant, en ce qu’elles ont été activement relayées… par les congressistes eux-mêmes ! Les propos ont été plus mesurés, mais pas moins vigoureux.

Michel Kazatchkine par exemple, dit son désarroi devant les difficultés qui attendent le Fonds mondial à partir de 2011. « Il nous faut trouver des dizaines de milliards de dollars, et non les milliers de milliards mobilisés contre la crise économique », confiait son directeur exécutif durant une réunion. « Or le G8 n’a rien débloqué pour le SIDA, la tuberculose ou le paludisme ; rien pour les vaccinations ou la politique mère-enfant ».

La pandémie A/H1N1 est évidemment un redoutable concurrent dans la course aux financements… Michel Kazatchkine est inquiet « de voir à nouveau le fossé se creuser entre Nord et Sud. La science progresse, les techniques diagnostiques progressent, les besoins s’accroissent »… et les financements ne suivent pas.

« Il faudrait multiplier (ces derniers) par trois au minimum dans les deux ans qui viennent, pour tenir les objectifs et éviter que la tuberculose ne prenne des proportions incontrôlables » renchérit le Marseillais Jean-Claude Moatti. Ce spécialiste des sciences économiques et sociales de la Santé enfonce le clou : « Le gouvernement américain a dépensé 150 milliards de dollars pour sauver AIG. Avec le tiers de ce qui a déjà été dépensé pour gérer la crise dans le Nord, on aurait de quoi multiplier par dix l’ensemble des budgets de la Santé jusqu’en 2015… » L’équation bien sûr, ne se pose pas dans ces termes. Pas vraiment.

Mais comment donner tort à ce chercheur lorsqu’il explique sa déception. « Pour une fois qu’on enregistre des progrès significatifs en santé publique, il est dommage que les politiques au plus haut niveau sacrifient aux effets de mode. Tous les dirigeants de l’IAS ont expliqué que le dernier Sommet du G8 était un scandale. Ce ne sont pourtant pas des gauchistes, mais il est choquant que le mot SIDA ne figure même pas dans le communiqué final ! »
This article is also available in english

Source : de nos envoyés spéciaux à la 5ème conférence de l’IAS, Le Cap, 19-22 juillet 2009 ; Pr Michel Kazatchkine, 21 juillet 2009 ; Pr Jean-Claude Moatti, 22 juillet 2009.
© 1996-2009 Destination Santé SAS -

lundi 10 août 2009

Tactique pour retarder l'application de la loi ( ANTI -TABAC )

Attention à une lacune importante induite par l’industrie

dans la loi antitabac



L’industrie du tabac exerce une tactique bien rôdée dans les pays où la loi exige de mettre des images d’avertissement à la santé sur les paquets de cigarettes. Sous la pression de l’industrie il se glisse une lacune dans le libellé de la loi quant à la date d’application des avertissements graphiques.



Ainsi, à Maurice, aux Philippines, en Inde, en Iran et en Australie, et peut-être aussi dans d’autres pays, le subterfuge consista à faire provision d’une date de fabrication et d’importation au lieu d’une date de mise en vente effective à laquelle ces images doivent paraître sur les paquets de cigarettes sur le marché et

à défaut de quoi les boîtes de cigarettes sans images d’avertissement seront saisies.



Profitant de cette confusion délibérée, des tonnes de cigarettes sont généralement « fabriquées » et « importées » pour être écoulées sur le marché jusqu’à épuisement du stock.



La Malaisie et Brunei ont évité le piège en précisant la date à laquelle tous les paquets mis en vente devront obligatoirement comporter des images d’avertissement.



Nos correspondants nous ont signalé les faits suivants :


Aux Philippines, des messages-textes obligatoires ont été retardés ainsi en 2006.



En Inde, les images d’avertissements étaient attendues sur les paquets mis en vente DES le 31 mai 2009, mais une directive du Ministère de la Santé précisa que cette mesure concernerait les paquets fabriqués et importés APRES le 31 mai 2009 ! Ainsi plus de la moitié des paquets en vente en Inde n’ont toujours pas d’images d’avertissement à la santé.

En Iran, après la date d’application de la loi, moins de la moitié des paquets avaient des images d’avertissements. Aujourd’hui, après 6 mois, 80% des paquets mis en vente sont illustrés selon la loi.

En Australie, 16 mois après l’introduction des avertissements graphiques, 70 % des débits de tabac à Sydney vendent encore des paquets sans images.

A Maurice, selon les nouveaux amendements à la loi, les paquets fabriqués et importés avant le 1er juin 2009 seront encore en vente jusqu’à épuisement des stocks. On devrait s’attendre à ce que les paquets mis en vente en décembre 2009 à Maurice comportent tous des avertissements graphiques.

Les questions que l’on pourrait se poser sont aussi: Quelle est la date de “fraîcheur” d’un paquet de cigarette? Et quel est donc le délai maximal que l’industrie s’accorde pour être en règle avec la loi ?

La charge de prevue demeure néanmoins à l’industrie du tabac.

10 août 2009.



Véronique LE CLEZIO
President of ViSa
2, John Kennedy avenue
Floréal
Mauritius

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vendredi 7 août 2009

La dixième Assemblée ordinaire des Ministres de la CEDEAO

Yamoussoukro, 24 juillet 2009 (OMS – Presse) – La dixième Assemblée
ordinaire des Ministres de la CEDEAO a clos ses travaux, le 24 juillet 2009
à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la Paix de
Yamoussoukro. La cérémonie de clôture qui s’est tenue dans l’après-midi
était présidée par le Président en exercice de l’Assemblée des Ministres de
la santé de l’espace CEDEAO, Dr Babatundé OSOTIMEHIN, par ailleurs Ministre
de la santé de la République Fédérale du Nigeria. Il était entouré, entre
autres personnalités, du Ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène
publique, Dr Allah Kouadio Remi, du Directeur Général de l’OOAS, Dr Placido
Cardoso et du Directeur Régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Luis Gomes
SAMBO.

Parmi les décisions importantes prises au cours de cette réunion et
mentionnées dans le communiqué final ayant sanctionné l’Assemblée, figure
l’adoption, par les Ministres de la santé de la CEDEAO, de la résolution de
la création du Centre de Prévention et de Contrôle des Maladies de
Ouagadougou (O-CDC).
A cette occasion, les pays membres de la CEDEAO, à travers le Communiqué
final, ont « salué l’initiative du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique
de promouvoir la création des centres régionaux et nationaux d’excellence
pour la prévention et la lutte contre la maladie ». Ils ont également invité
instamment l’OOAS « à collaborer avec l’OMS pour la réalisation de l’O-CDC
». Enfin, les pays de la CEDEAO « ont demandé au Directeur régional de l’OMS
pour l’Afrique de porter à la connaissance du Comité régional de l’OMS pour
l’Afrique la présente résolution ».

Au cours de cette Assise de la 10ème Assemblée ordinaire des Ministres de la
santé de la CEDEAO, les discussions ont également porté sur la mortalité
maternelle néonatale et infantile, le paludisme, le VIH/sida, les ressources
humaines pour la santé et la pandémie de la grippe AH1N1. Les Ministres ont
instruit l’OOAS de développer des stratégies pour assister les Etats membres
de la CEDEAO à réaliser les Objectifs du Millénaire pour le Développement
(OMD).

Dans son allocution de clôture, le Ministre ivoirien de la santé a, au nom
du Président de la République, S.E. Monsieur Laurent Gbagbo, réitéré les
remerciements de la Côte d’Ivoire aux Etats membres de l’OOAS pour l’honneur
fait à son pays pour abriter cette réunion. Il a aussi souligné « la
présence distinguée du Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique qui a
personnellement fait le déplacement pour rehausser de sa présence auprès du
Chef de l’Etat, la cérémonie d’ouverture ». Avant de clore ses propos, le
Ministre Allah Kouadio Rémi « a humblement invité chacun, en ce qui le
concerne, à faire
tout son possible pour la mise en œuvre des recommandations de la réunion
afin d’offrir aux populations de la sousrégion
un meilleur niveau de santé ».

Les Ministres ont convenu de se réunir à nouveau en Sierra Léone en 2010.
La date exacte fera l’objet d’une communication ultérieure.

Les débats ont été parfois houleux surtout sur la question de la création du
centre de prévention et de contrôle des maladies de Ouagadoudou.

N.B. : L’intégralité des interviewes accordées par le Directeur régional aux
médias et la visite
de terrain qu’il a effectuée en même temps que l’ensemble des Ministres de
la santé au
centre de prise en charge de l’ulcère de Buruli à Djekanou (Sous-préfecture
du Département
de Toumodi (environ 200 km d’Abidjan) vous seront proposées dans les
prochains
communiqués de presse.

Pour plus d’information, prière contacter :
Dr Komla Siamevi , Représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire, 22517200, e-mail
: wrci@ci.afro.who.int
M. Koné Souleymane, Chargé d’information, contacts : 22517222 / 07148393
e-mail : kones@ci.afro.who.int
Dr Yao Théodore, Chargé du Système de santé, contacts : 22517228 / 07881457
e-mail : yaot@ci.afro.who.int

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http://www.afro.who.int/ddc/influenzaa/index.html

Communiqué de presse / OMS
24 juillet 2009
Côte d’Ivoire
CEREMONIE DE CLOTURE DE LA 10EME ASSEMBLEE ORDINAIRE DES MINISTRES DE LA
SANTE DE LA CEDEAO
LES PAYS MEMBRES DE LA CEDEAO ADOPTENT LA CREATION DU CENTRE DE PREVENTION
ET DE CONTROLE DES MALADIES DE OUAGADOUGOU (O-CDC)
http://www.afro.who.int/country_offices_press/french/2009/pr20090724.pdf

AFRIQUE EN SANTÉ