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lundi 12 octobre 2009
Des chefs d’Etat africains lancent lundi à Cotonou un appel contre les faux médicaments
APA-Cotonou (Bénin) Cinq chefs d'Etat africains ont, dans la nuit de dimanche à lundi, foulé le sol béninois pour participer aux côtés du président béninois Yayi Boni, et de l'ancien président français Jacques Chirac, au lancement ce lundi à Cotonou d'un "Appel contre les faux médicaments".
Il s'agit des présidents Blaise Compaoré du Burkina Faso, Mamadou Tandja du Niger, François Bozizé de Centrafrique, Denis Sassou Ngesso du Congo et Abdoulaye Wade du Sénégal.
De source proche du protocole d'Etat du Bénin, d'autres chefs d'Etat, ont annoncé leur arrivée dans les prochaines heures à Cotonou.
« A travers cet appel, ces hautes personnalités politiques vont s’engager à endiguer la banalisation de la production et de la vente de faux produits pharmaceutiques, à soutenir les acteurs publics et privés déjà engagés dans cette lutte et éveiller les consciences sur les risques encourus par la prise de ces faux médicaments », indique un communiqué.
Selon ce document dont une copie est parvenue à APA, cet acte fondateur de la mobilisation est la première étape du processus de demande d’un vote d’une Convention d’interdiction de la production et du commerce de faux médicaments devant les Nations Unies.
« L’accès aux médicaments est un problème moral et un problème de sécurité : les pandémies, qu’elles soient anciennes ou nouvelles, menacent en effet la survie de sociétés entières dès lors que les traitements ne sont pas disponibles à des coûts accessibles au plus grand nombre, dès lors que l’accès à des médicaments de qualité n’est pas garanti pour tous », a estimé l’ancien président français Jacques Chirac.
Selon la direction nationale de la protection sanitaire du Bénin, plus de
85 % des Béninois s’approvisionnent en médicaments au marché parallèle.
« Malgré les efforts déployés pour déconseiller l’utilisation de ces médicaments, médecins et associations n’arrivent pas à freiner le phénomène. La population est consciente du danger qu’ils présentent, mais n’a pas les moyens d’acheter les médicaments en pharmacie » déplore la même source.
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