lundi 30 novembre 2009

Un autre regard sur la question liée au handicap


Le 3 décembre prochain, la communauté internationale célébrera la Journée internationale des personnes handicapées.

Proclamée par l’Organisation des Nations Unies, elle est célébrée depuis 1992 afin de saluer et de reconnaître l’expérience et les capacités des personnes handicapées. Mieux, il s’agit de faire comprendre leurs conditions de vie, et de faire connaître les avantages qui découlent de leur participation à tous les aspects de la vie.
Malheureusement, ici et ailleurs, et pour plus d’un, cela risque d’être encore, non seulement un jour ordinaire mais une autre journée de plus qui s’ajoute à la longue liste des JOURNÉES déjà célébrées tout au long de l’année.
En effet, une petite recherche effectuée autour de nous, montre que beaucoup de gens ignorent l’existence de la CONVENTION RELATIVE AUX DROITS DES PERSONNES HANDICAPÉES, qui a pourtant été adoptée le 13 décembre 2006 au siège de l’ONU et qui est entrée en vigueur depuis le 30 mars 2008.

C’est l’occasion de saluer les pays qui l’ont ratifiée afin de donner force de loi à ce traité international qui tente de rétablir la justice. Nous avons, en effet, pris conscience que dans le monde entier, « les possibilités de participation, d'égalité et d'autonomisation pleines et entières qui s'offrent aux personnes handicapées, en particulier dans les domaines de la réadaptation, de l'éducation, de la formation et de l'emploi, demeurent plus limitées que celles dont bénéficient les personnes non handicapées. Cela est dû en grande partie au fait que les personnes handicapées, victimes d'attitudes sociales négatives, sont privées d'une jouissance à part égale de leurs droits de citoyen. Ces mêmes attitudes restreignent les possibilités de contact social et de relations personnelles étroites avec autrui pour les personnes handicapées. » (Préambule Plan d’action du Mali Décennie Africaine des personnes handicapées).

Nous, membres de MONT ALEDJO INTERNATIONAL (M.A.I.N.), une jeune organisation établie au Québec, pensons qu’en cette période cruciale de ratification de ladite convention, cette Journée internationale des personnes handicapées ne devrait pas être reléguée au second plan ni passer inaperçue.
Convaincus que chaque individu est un handicapé potentiel, il serait souhaitable que chacun n’ignore pas le texte qui devrait permettre « de façon significative de remédier au profond désavantage social que connaissent les personnes handicapées et favoriser leur participation, sur la base de l'égalité des chances, à tous les domaines de la vie civile, politique, économique, sociale et culturelle, dans les pays développés comme dans les pays en développement » (Préambule de ladite convention – point y).

Si le Canada, pour sa part, œuvre actuellement à la mise en place des conditions idéales en vue de sa ratification, nous pouvons aussi saluer l’engagement dynamique du Québec, et de son ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles, qui a lancé tout récemment le Plan d’action 2009-2011 à l’égard des personnes handicapées. Cet acte constitue à la fois une véritable avancée majeure et un plan visionnaire, qui ouvre la voie au processus d’éradication des stigmates sociaux où l’on associe encore trop souvent le handicap à l’incapacité.

En attendant que la CONVENTION devienne aussi une réalité chez nous, M.A.I.N. en profite, à la veille de la Journée internationale
des personnes handicapées, pour rappeler que selon L'Association canadienne pour les Nations Unies, plus de 500 millions de personnes souffrent de handicaps dus à une déficience mentale, physique ou sensorielle et, quelle que soit la région du monde où elles vivent, leur vie est souvent limitée par des obstacles matériels ou sociaux’’.

Ce faisant, chacun de nous, à son niveau, peut contribuer à la construction d’une société inclusive, respectueuse des choix et des besoins des personnes handicapées et de leur famille en agissant concrètement:

- contre les préjugés et la discrimination.
- contre toute forme d’exploitation, de discrimination ou de violence.
- pour la favorisation de l’éducation et l’employabilité des personnes handicapées et
- pour la prévention qui consiste à éviter de mettre sa vie et celle des autres en danger sur nos routes, nos lieux de travail, etc.
- pour la participation à la vulgarisation de ladite CONVENTION qui mérite qu’on y accorde, par le biais des médias, toute notre attention, au même titre que les autres conventions telles que la convention de Tokyo, la convention des droits des enfants ou bien encore la convention contre toutes formes de discriminations à l’égard des femmes…

Enfin, MONT ALEDJO INTERNATIONAL vous appelle à porter, ce
3 décembre, un autre regard sur la question liée au handicap en général et à contribuer à la vulgarisation de ladite convention.

Faisons nôtre ce slogan bien connu de L’A.W.I.D.,: « Le changement ne se fait pas tout seul. Nous le provoquons collectivement ».


Thomas Léro TCHASSAO
Gestionnaire des Opérations
MONT ALEDJO INTERNATIONAL (M.A.I.N.), Montréal, QUÉBEC

mercredi 25 novembre 2009

lutter contre le cancer au Maroc : Un mécène irakien fait don de 5 millions de dollars

APA- Rabat (Maroc) Un ri­chis­sime ira­kien a fait don de 5 mil­lions de dol­lars pour la lutte contre le can­cer au Maroc où plus de 30 000 nou­veaux cas ont été en­re­gis­trés, a ap­pris APA ce week-end de sources mé­di­cales concor­dantes à Rabat.

La pré­si­dente de l’As­so­cia­tion ma­ro­caine de lutte contre le can­cer, la prin­cesse Lalla Salma, épouse du Roi Mo­ham­med VI, a pré­si­dé à cette oc­ca­sion la cé­ré­mo­nie de re­mise de deux prix de l’as­so­cia­tion, qui porte d’ailleurs son nom, au titre de l’année 2009.

Le mé­cène Nizar Al Na­keeb, s’est vu ainsi dé­cer­ner le Prix na­tio­nal de l’as­so­cia­tion après son don dédié no­tam­ment au ré­amé­na­ge­ment d'un bloc opé­ra­toire à l'Ins­ti­tut na­tio­nal d'on­co­lo­gie (INO), rap­portent les mé­dias ma­ro­cains.

Le ri­chis­sime ira­kien prend en charge les frais d'hos­pi­ta­li­sa­tion de plu­sieurs ma­lades au Maroc et ailleurs, ajoute la même source.

Le Prix in­ter­na­tio­nal 2009 est re­ve­nu au pro­fes­seur Jean Le­merle (France), can­cé­ro­logue pour en­fants et homme en­ga­gé dans l'amé­lio­ra­tion de la qua­li­té des soins pour les pe­tits pa­tients

Pr. Le­merle était der­rière la créa­tion de l'Ecole de for­ma­tion eu­ro­péenne en can­cé­ro­lo­gie (EFEC) et la mise en place du di­plôme uni­ver­si­taire eu­ro­péen de re­cherche cli­nique en can­cé­ro­lo­gie.

Il a formé, de sur­croît, la ma­jo­ri­té des on­co­logues pé­diatres en ac­ti­vi­té au Maroc, in­diquent les mêmes sources mé­di­cales à Rabat.


source : afrique avenir

mardi 24 novembre 2009

Rapport de l’OMS sur la santé des femmes: le sida est la principale cause de mortalité chez les femmes en âge de procréer du monde entier

Dans un important rapport sur la santé des femmes et des filles du monde entier, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) affirme que les maladies liées au sida sont la principale cause de décès et de maladie chez les femmes en âge de procréer dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, notamment en Afrique.

De plus, dans le monde entier, les rapports sexuels non protégés sont le principal facteur de risque de décès des femmes en âge de procréer. Ces conclusions renforcent Les femmes et la santé: la réalité d’aujourd’hui, le programme de demain selon lequel, dans de nombreux domaines, la santé des femmes est négligée et doit être désormais considérée comme une priorité urgente.



Selon ce rapport, les femmes et les filles sont particulièrement vulnérables à l'infection à VIH du fait de divers facteurs biologiques et sociaux. Parmi eux, la mauvaise situation socio économique qui limite leurs choix et conduit à des comportements à risque; les normes et les lois qui asservissent les femmes et les décourage de rechercher des informations dont elles ont besoin pour leur sécurité. Par exemple, dans le monde, seules 38 % des jeunes femmes sont capables de décrire les principaux moyens d'éviter l'infection. Les jeunes femmes risquent davantage que les jeunes hommes d’ignorer que les préservatifs peuvent les protéger du VIH. Les données de 16 pays d'Afrique subsaharienne entre 2001 et 2007 montrent aussi que la prévalence du VIH est généralement supérieure chez les adolescentes de 15 à 19 ans que chez les adolescents. L'une des principales raisons est que les jeunes filles ayant des rapports sexuels avec des hommes plus âgés et qui ont plus d'expérience risquent davantage d'être infectées.



La violence à l'égard des femmes

La violence à l'égard des femmes est aussi une cause importante de leur vulnérabilité accrue au VIH. Cela peut rendre difficile ou impossible leur propre contrôle de leur vie sexuelle ou l'abstinence, ou encore empêcher que leurs partenaires mettent un préservatif. La violence, ou la menace de violence, peuvent aussi faire que les femmes évitent les services de prévention, de traitement, de soins et d'appui en matière de VIH.



Pour l'ONUSIDA, il s'agit là d'une préoccupation majeure. Son Cadre de résultats du Programme pour 2009 - 2011 a fait de la violence à l'égard des femmes et des filles l'une de ses neuf priorités.



D'après Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, «Nous savons qu'il existe un lien étroit entre la violence à l'égard des femmes et le VIH. Nous devons aider les jeunes à intégrer la notion de consentement mutuel lors des rapports sexuels et au sein du mariage, et à être capable de mettre un terme à la violence et à la violence sexuelle. Cela est essentiel pour prévenir le VIH et parvenir à l'égalité entre hommes et femmes dans tous les domaines de la vie.»



Le rapport a une portée extrêmement large et traite de plusieurs problèmes de santé que vivent les femmes. Les facteurs qui augmentent la vulnérabilité des femmes au sida sont aussi ceux qui affectent profondément l'état de santé général et le bien-être des femmes et des filles. Comme l'indique le rapport, les inégalités entre hommes et femmes dans l'allocation de ressources, par exemple l'éducation, les revenus, les soins de santé, la nutrition et la reconnaissance d’une voix politique, sont extrêmement liées à un mauvais état de santé et à un bien-être réduit.



«Malgré les avancées considérables de ces 20 dernières années, les sociétés ne répondent pas aux besoins des femmes aux moments clés de leur vie», a déclaré le Dr Margaret Chan, Directeur général de l'OMS, dans l'avant-propos du rapport. «Cet échec est plus grave dans les pays pauvres et pour les femmes pauvres de tous les pays. Tout le monde ne bénéficie pas de la même manière des avancées récentes. Trop de filles et de femmes demeurent dans l'incapacité de réaliser pleinement leur potentiel du fait des inégalités sociales persistantes, des inégalités en matière de santé, de l’inégalité entre hommes et femmes et de l’insuffisance des systèmes de santé.»



Le rapport étudie la vie des femmes et des filles à des étapes clés dans le domaine de la santé: petite enfance, adolescence, vie adulte et troisième âge. Il montre que les femmes sont confrontées à des «inégalités largement répandues et persistantes» à chacune de ces étapes. Il souligne non seulement les besoins des femmes en matière de santé, et comment ces besoins ne sont actuellement pas couverts - notamment dans le domaine du VIH-, mais aussi la contribution inestimable qu'elles apportent au secteur de la santé et à la société en général.



En utilisant les données actuelles, en partageant les connaissances actuelles sur la santé des femmes de toutes les régions et à toutes les étapes de la vie, le rapport essaie de dessiner le programme de demain, dont l'un des éléments principaux est de militer pour des réformes permettant aux femmes non seulement d'être vues sous l'angle de leur capacité sexuelle et reproductive, mais aussi de devenir des agents actifs de la fourniture de soins de santé, jouant un rôle clé dans la conception, la gestion et la fourniture des services de santé.



Le rapport attire l'attention sur quatre domaines dans lesquels l'action politique pourrait faire réellement la différence de santé des femmes: construction d’un encadrement solide et d’une réponse institutionnelle cohérente qui fusionneraient autour d'un programme clair; adaptation des systèmes de santé aux femmes; exploitation des changements de la politique publique pour encourager les changements sociaux fondamentaux (par exemple par le biais d'actions ciblées visant à aider les filles à aller à l'école); et enfin, construction du socle de connaissances et suivi des progrès.



L'OMS espère qu'en examinant les données disponibles et en décidant d’une voie à suivre convaincante, la santé des femmes et des filles, et de la société dans son ensemble, pourra être améliorée. Comme l'indique le rapport, «améliorer la santé des femmes, c’est améliorer le monde.»

SOURCE : http://www.awid.org/fre/Femmes-en-Action/Nouvelles-Ressources/Rapport-de-l-OMS-sur-la-sante-des-femmes-le-sida-est-la-principale-cause-de-mortalite-chez-les-femmes-en-age-de-procreer-du-monde-entier

lundi 23 novembre 2009

Journée nationale de lutte contre le cancer S.A.R. la Princesse Lalla Salma lance à Rabat le projet Accès aux médicaments innovants


Son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma, présidente de l'Association Lalla Salma de lutte contre le Cancer (ALSC), accompagnée de Leurs Altesses Royales la Princesse Ghida Talal et la Princesse Dina Mired de Jordanie, respectivement présidente et directrice générale de la Fondation «King Hussein du Cancer» à Amman, a procédé lundi à l'Institut National d'Oncologie (INO) de Rabat au lancement du projet Accès aux médicaments innovants, à l'occasion de la Journée nationale de lutte contre le cancer.

SOURCE http://www.lematin.ma/

vendredi 20 novembre 2009

Communiqué de presse : L’EXPERTISE AFRICAINE AU SERVICE DE L’ AFRIQUE

Montréal – le 20 novembre 2009
L’histoire des peuples a toujours démontré très clairement qu’avant de compter sur les autres, il faut d’abord et avant tout, compter sur ses propres forces et que « l’on n’est toujours mieux servi que par soi-même… »
Ainsi, en analysant la pertinence du rôle des africains expatriés face aux défis du développement de leur continent d’origine, des analystes s’accordent à indiquer à juste titre que : « si l’Afrique exploitait les moyens financiers et humains de sa diaspora, elle pourrait trouver ses propres solutions à ses problèmes de développement et compenser ainsi l’amenuisement des ressources de l’aide qu’elle reçoit des pays du Nord et du commerce avec eux….. ». Assogba Y. (2002).
Malgré l’énorme potentiel qu’elle représente, la diaspora africaine continue en effet d’être marginalisée dans le cadre de la mise en œuvre des projets de développement dans de nombreux pays africains, d’aucuns lui accolant toujours l’étiquette d’un ensemble de « donneurs de leçons », ou d’un groupe d’« opposants ». D’autres la considère par ailleurs à tort et à raison comme un ensemble de personnes frustrées qui ont fui leurs responsabilités face aux défis du développement de leurs pays d’origine.

Il est toutefois intéressant de remarquer que ces dernières années, les élites africaines de la diaspora commencent progressivement à être reconnues pour leurs capacités à se mobiliser et agir pour la cause africaine. C’est dans ce contexte que s’inscrit la démarche de AfriExperts International, une firme de consultation et d’expertise conseils qui a été créée en 2008 pour mobiliser et mettre à contribution les compétences des professionnels africains de la diaspora non seulement au service du développement culturel, politique, et socioéconomique de leurs pays d’accueil, mais aussi à celui des pays d’Afrique.

Les africains et l’Afrique se trouvent ainsi au cœur de la vision de AfriExperts International. De plus, grâce à son large éventail d’experts chevronnés et appartenant à divers corps de métiers (ingénieurs, agronomes, architectes, enseignants, médecins, informaticiens, comptables, environnementalistes, chercheurs,…), AfriExperts International est idéalement positionné comme le partenaire incontournable des décideurs politiques, des agences de coopération internationale, des ONG, des entreprises, etc.,…dans le cadre de divers mandats internationaux orientés prioritairement vers le continent africain.

La Direction
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lundi 16 novembre 2009

Pour la promotion de la santé de la population au Togo : AIMES AFRIQUE en action

Du 19 octobre au 05 novembre courant, l'Association Internationale des Médecins pour la Promotion de l'Education et de la Santé en Afrique (AIMES-AFRIQUE), section Togo, a fait une grande sortie de terrain dans la Région de la Kara. Environ 836 patients ont été gratuitement opérés dans les villes de Bassar et de Kara. Ainsi, 385 patients traités à l'hôpital de Bassar et 451 bénéficiaires pris en charge au CHR de Kara, ont vu leurs souffrances soulagées. Sur cet effectif, 236 personnes ont été opérées en ophtalmologie (dont 167 cataractes), 578 en chirurgie générale (dont 44 hernies, 38 lipomes, 32 goitres et 5 césariennes) et 22 en stomatologie.

Il s'agit d'une nouvelle phase de campagnes de soins gratuits entamées depuis 2006 par le groupe de médecins, pharmaciens, paramédicaux avec pour objectifs principaux d'offrir des soins de santé primaires aux populations démunies, notamment rurales. La présente opération fait suite à la récente campagne de consultations intervenue dans cette Région du 31 août au 19 septembre dernier. En termes de bilan, AIMES AFRIQUE, section Togo a déjà apporté ses divers services à plus de 100 000 patients dans 128 localités du pays. Dans le domaine sanitaire, les interventions de l'Association sont orientées vers des campagnes de prise en charge médicale en ophtalmologie, oto-rhino-laryngologie, stomatologie, dermatologie, gynécologie, cardiologie, médecine interne et médecine générale et chirurgicales sans oublier la lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme.

Le but et les objectifs poursuivis par AIMES AFRIQUE ont emporté l'adhésion des autorités togolaises principalement celle du Président de la République, Faure Essozinam GNASSINGBE qui n'a jamais cessé d'apporter personnellement son soutien financier et moral à l'Association. " Nous n'avons jamais manqué du soutien moral et financier du gouvernement qui nous accompagne en tant que ONG. Le Président de la République Togolaise, Son Excellence Faure Essozimna GNASSINGBE nous a toujours apporté son soutien indéfectible en mettant à notre disposition des moyens financiers dans toutes nos actions. Aussi les populations bénéficiaires lui témoignent-ils leur reconnaissance pou son appui permanent dans les actions de notre association Permettez-moi de lui rendre un vibrant hommage ", souligne Dr. Michel Serge KODOM, président fondateur de l'association.

En effet grâce à l'appui du Chef de l'Etat, AIMES AFRIQUE-Togo a déjà réalisé plusieurs activités dans le domaine médical dans plusieurs régions du Togo, entre autres, la prise en charge gratuite de 3.343 patients en juin 2007 dans la région des Savanes , la prise en charge gratuite de 8.225 patients en mai 2007 dans la région de la Kara , la prise en charge gratuite d'environ 11.000 patients en août et septembre 2007 dans la région des Plateaux, la prise en charge gratuite de 10.037 patients dans la région centrale courant février 2008, une campagne nationale de prise en charge médico-chirurgicale foraine gratuite démarrée depuis novembre 2008 dans les régions Maritime et des Plateaux. Lors de la dernière campagne de soins qui s'est déroulée du 31août au 20 septembre dans certaines localités du nord, plus de 15.700 patients ont été soignés gratuitement en médecine générale, en ophtalmologie, en Oto-Rhino-Laryngologie (ORL), en chirurgie générale et en gynécologie. Au total 81 patients ont été opérés.

En soutenant ce projet, le Président de la République témoigne de sa volonté d'asseoir une politique de développement de la population à la base. C'est la preuve que la santé se trouve au cœur de ses préoccupations. A travers AIMES AFRIQUE, le Chef de l'Etat manifeste ainsi son attention particulière qu'il ne cesse d'accorder à toute la population, principalement la population rurale et démunie. Le déplacement du ministre d'Etat, ministre de la Santé auprès de l'équipe soignante de AIMES AFRIQUE-Togo vient matérialiser l'appui du gouvernement aux activités de l'Association.

Rappelons que AIMES AFRIQUE-Togo intervient également dans le domaine de l'éducation à travers des œuvres humanitaires en faveur des enfants scolarisés et nécessiteux.

TIEM Vicarmelo


SOURCE : AgoraPress

jeudi 12 novembre 2009

AFRIQUE_90 % des africains ne sont pas protégés par des dispositions légales en matière de lutte contre le tabagisme


Alors que l’Afrique connait une augmentation du tabagisme supérieure à celle des autres régions en développement, environ 90 pourcent des africains n’ont toujours pas une véritable protection contre le tabagisme passif. C’est le constat d’un nouveau rapport publié aujourd’hui au cours d’une conférence régionale sur le cancer.Cependant, ce rapport, Global Voices : Rebutting the Tobacco Industry, Winning Smokefree Air, (voix mondiale : réfuter la propagande de l’industrie du tabac, lutter pour un air sans fumée) indique que l’espoir est possible. Plusieurs pays africains luttent contre les efforts agressifs de l’industrie du tabac pour mettre fin aux interventions de santé publique visant à mettre en place des dispositions légales en matière de lutte contre le tabagisme, qui offriront une protection à plus de 100 millions de personnes supplémentaires par rapport au niveau de 2007. Le rapport a été publié par le Partenariat mondial pour un monde sans fumée, Global Smokefree Partnership, qui comporte de nombreux partenaires.
« Pour la première fois dans l’histoire, nous avons des instruments qui permettent de prévenir une pandémie, » explique le Dr. Otis W. Brawley, médecin en chef de la Société américaine du cancer. « Des données récentes montrent que, si les tendances actuelles se maintiennent, plus de la moitié de la région Afrique doublera sa consommation de tabac au cours des douze prochaines années. Assurer des endroits publics sans fumée constitue un exemple d’une intervention à faible coût et extrêmement efficace, qui doit être mise en œuvre aujourd’hui pour protéger la santé. »

Au cours de l’année passée, le Kenya et le Niger ont mis en œuvre des politiques nationales de lutte contre le tabagisme. De son côté, l’Afrique du Sud, où des dispositions légales en matière de lutte contre le tabagisme existent depuis mars 2007, continue à jouer un rôle important dans la région, en démontrant que des lois en matière de lutte contre le tabagisme peuvent être mises en application en Afrique. Au cours d’une première pour la région, Maurice a récemment passé une loi qui n’est pas loin de satisfaire aux normes Convention-cadre pour la lutte anti-tabac, et constitue une des mesures de lutte contre le tabagisme les plus vigoureuses au monde.

Néanmoins, souligne le rapport, des obstacles à leur mise en œuvre subsistent dans de nombreux pays, dont la République démocratique du Congo, le Ghana et l’Ouganda, notamment au niveau de l’identification de ressources pour la mise en application, et l’opposition de l’industrie du tabac aux lois en matière de lutte contre le tabagisme. À Abuja, au Nigeria, 55 pourcent des élèves dans les écoles ne savaient pas que le tabagisme passif était dangereux pour la santé, et à peine 1 pourcent de la population de Nigeria est protégée par des dispositions légales vigoureuses en matière de lutte contre le tabagisme.

Le rapport met en lumière les tactiques de l’industrie du tabac pour freiner la mise en place d’un dispositif légal de lutte contre le tabagisme, et pour convaincre les gouvernements africains de l’importance économique du tabac et du fait qu’augmenter les taxes sur les cigarettes et mettre en place des lois sur l’interdiction de fumer débouchera sur des pertes de recette et d’emploi. Au Kenya, par exemple, l’industrie du tabac a engagé une action en justice contre le passage au Parlement d’une loi stricte en matière de lutte contre le tabagisme. Et en Zambie, la compagnie British American Tobacco a contribué à vider de leur contenu des propositions de loi anti-tabagisme.

Cependant, de nombreux constats au cours des dernières années montrent qu’en réalité ces pertes fiscales ne se matérialisent pas. Selon le rapport, la loi en matière de lutte contre le tabagisme de Maurice n’aura aucun impact sur les recettes touristiques, qui comptent pour près d’un quart du PIB. En Afrique du Sud, les recettes de la TVA montrent que les lois de lutte contre le tabagisme n’ont pas eu d’impact significatif sur les recettes des restaurants, et pourraient même avoir un effet positif. L’augmentation des taxes sud-africaines a été suivie d’une augmentation des recettes. Et dans les pays où les recettes fiscales sont maigres, l’augmentation des taxes peut avoir des effets bénéfiques pour les services sociaux, l’éducation et les soins de santé.

En plus d’un dispositif légal de lutte contre le tabagisme, des interventions économiques, comme une taxation élevée des cigarettes, peuvent fortement contribuer à diminuer de façon efficace et efficiente la consommation en Afrique. Doubler le prix des cigarettes en augmentant les taxes peut faire abaisser la consommation de 60 pourcent. Ceci est vrai dans beaucoup de pays africains. En Afrique du Sud, par exemple, la consommation de tabac a chuté d’un tiers depuis 1993, avec la mise en application de fortes augmentations des taxes sur les cigarettes.

On estime qu’en 2010, le tabagisme coutera la vie à 6 millions de personnes dans le monde, dont 72 pourcent habitent dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Si les tendances actuelles se poursuivent, il tuera 7 millions de personnes par an en 2020 et plus de 8 millions par an en 2030.

Environ 1 milliard de personnes vivant dans 45 pays dans le monde bénéficient aujourd’hui d’une protection légale contre les dangers pour la santé du tabagisme passif sur le lieu du travail ou dans les endroits publics. Malgré les progrès rapides, plus de 85 pourcent de la population mondiale, dont celles de nombreux pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, reste toujours sans une véritable protection contre le tabagisme passif.

Le rapport du Partenariat mondial pour un monde sans fumée a été lancé au cours d’un Sommet médiatique organisé par la Société américaine du cancer, qui précédait la conférence Le Cancer en Afrique de l’OAREC qui commence le 12 novembre à Dar es Salaam en Tanzanie.



Source: Afrik.com

mardi 10 novembre 2009

Appel à tous les pays d'Afrique pour éliminer l'excision


Agence France-Presse
OUAGADOUGOU


La Première dame du Burkina Faso, Chantal Compaoré, a appelé lundi à Ouagadougou les États africains à coopérer «à tous les niveaux» pour l'élimination des mutilations génitales féminines.

«Je voudrais lancer un appel à tous les États africains afin qu'ils coopèrent à tous les niveaux pour accélérer l'élimination de la pratique des mutilations génitales féminines, surtout par l'adoption et l'application de textes de lois», a déclaré Mme Compaoré, à l'ouverture d'une conférence internationale consacrée à «l'interdiction totale» de ces mutilations. Présente à Ouagadougou, la vice-présidente du Sénat italien Emma Bonino, également présidente de l'organisation No peace without justice (Pas de paix sans justice), a souhaité que «l'Assemblée générale des Nations unies adopte une résolution contre les mutilations génitales féminines».

Quant à la Première dame de Guinée-Bissau, Mariama Mané Sanha, elle a souligné que le «plan de lutte contre les mutilations génitales féminimes était basé essentiellement sur des campagnes d'explication et de sensibilisation».

La mutilation génitale féminine - ou excision - concerne toutes les interventions incluant l'ablation ou la lésion des organes génitaux externes de la femme, pratiquée pour des raisons culturelles ou religieuses.


L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu'«entre 100 et 140 millions de jeunes filles et de femmes dans le monde vivent actuellement avec les séquelles de ces mutilations sexuelles».

«Cette pratique est la plus commune dans l'ouest, l'est et le nord-est de l'Afrique, dans certains pays d'Asie et au Moyen-Orient, ainsi que dans certaines communautés d'immigrants en Amérique du Nord et en Europe», selon l'OMS.

dimanche 8 novembre 2009

Les droits de l’homme, fondement moral pour les soins de santé ?


William Easterly – Le 2 novembre 2009 – Le débat agonisant sur la santé aux États-Unis a pris un nouveau ton moral. Le président Barack Obama a récemment tenu une conférence téléphonique avec des dirigeants de communautés religieuses dans lequel il appelait les soins de santé « une obligation éthique et morale fondamentale. » Même Sarah Palin s'est senti obligée de concéder : « chacun de nous sait que nous avons l’obligation de prendre soin des personnes âgées, des jeunes et des malades. » Ce virage moral fait écho à un débat international sur le « droit à la santé ». Pourtant, la campagne mondiale visant l’égal accès aux soins de santé a eu un résultat surprenant : elle a rendu les soins de santé mondiaux plus inégaux.

La notion de « droit à la santé » trouve son origine dans la Déclaration universelle des droits de l'homme des Nations Unies de 1948. Mais lors des décennies qui ont suivi, les plus belles réussites de l'Aide humanitaire en matière de santé — telles que les campagnes de vaccinations et de distribution d’antibiotiques de l'Organisation mondiale de la santé et de l'UNICEF — étaient fondées sur des objectifs plus réalistes : tirer les plus grands avantages possible pour la santé des pauvres à partir de budgets d’aide limitée.

L'argument moral a fait son grand retour au nouveau millénaire. Un de ses défenseurs les plus éloquents est le Dr Paul Farmer, qui a obtenu la gloire avec des efforts héroïques pour donner aux gens un accès égal aux traitements médicaux complexes en plein milieu de l'extrême pauvreté d’Haïti et du Rwanda, en affirmant que les soins de santé étaient « un droit de l’homme fondamental, qui devrait être disponible gratuitement. » L'OMS est passée d'une amélioration pragmatique de l'état de santé vers « la réalisation universelle du droit à la santé ». Même Amnesty International, pourtant défenseur des droits de l'homme plus traditionnels tels que le droit de ne pas être torturé, a ajouté une nouvelle section sur le « droit à la santé » dans son rapport sur les droits de l'homme en 2009.

En quoi cela est-il gênant ? Il est en réalité impossible pour tout le monde d’atteindre immédiatement « le plus haut standard possible » en matière de santé (tel que disposé dans la Déclaration des droits de santé). Donc le choix de quels « droits à la santé » vont être réalisés relève d'une bataille politique. La réalité du jeu politique est que ce « droit » n’est qu’un atout pour obtenir davantage de ressources — et les pauvres ont rarement la meilleure main.

La plus grande victoire du mouvement du « droit à la santé » a été l’approvisionnement financé par des aides des traitements antirétroviraux aux malades du SIDA en Afrique (incluant les classes moyennes et supérieures). Le traitement du SIDA s’est entre autres financé auprès des administrations Bush et Obama, la Fondation Clinton Foundation, la Fondation Gates et la campagne des objectifs du Millénaire pour le développement. Le rapport de l’OMS de 2004 qui soulignait le « droit à la santé » s’est en fait concentré sur un seul objectif spécifique — le traitement du sida.

Sauver des vies de cette manière est une belle cause — sauf dans la mesure où elle enlève des ressources pour combattre d'autres maladies. Et malheureusement de nombreux observateurs craignent que ce soit exactement le cas.

Un document interne de la Banque mondiale de 2009 reprochait à la banque d’avoir permis au traitement du sida d’évincer de nombreux autres programmes sanitaires. Le nombre de morts dû à la tuberculose ou au paludisme s'élève à 2 millions en 2008, environ autant que le sida. Pourtant, les sommes allouées au traitement du sida représentaient 57 % des projets de la Banque mondiale sur les maladies transmissibles de 1997 à 2006, contre 3 % pour le paludisme et 2 % pour la tuberculose. Les autres grandes causes de décès chez les défavorisés — comme la pneumonie, la rougeole et les maladies diarrhéiques, qui représentent conjointement plus de 5 millions de décès en 2008 — ont reçu encore moins d'attention.

La défense des droits favorise également certains aspects de la santé par rapport aux autres. Ceux qui sont séropositifs défendent efficacement leur droit à un traitement, tandis que ceux qui vont un jour attraper le sida ne peuvent pas organiser de lobby pour un « droit à la prévention. » Les résultats peuvent être consultés dans le rapport 2009 du Plan d'urgence du Président pour le sida (PEPFAR), l'un des plus importants programmes d'aide humanitaire dans l'Histoire américaine. Seulement 22 % de ce budget est consacré à la prévention, contre 48 % pour le traitement.

La leçon est que, bien que nous ne puissions jamais en être certains, le « droit à la santé » a peut-être coûté plus de vies qu’il n’en a sauvées. L'approche pragmatique — orienter les ressources publiques là où elles ont le plus de bienfaits sur la santé pour un coût donné – a historiquement obtenu beaucoup plus de succès que l'approche dite morale.

Aux États-Unis et dans les autres pays riches, un « droit à la santé » est une créance sur un fonds qui n'a pas de limite naturelle, puisque chacun de nous pourrait être en meilleure santé avec plus de soin. Nous devrions apprendre de l'expérience internationale que ce « droit » détourne les ressources publiques vers le groupe le plus efficace politiquement, rarement le groupe le plus nécessiteux.

William Easterly est professeur d'économie à l'Université de New York et codirecteur du Development Research Institute.
Cet article a paru en anglais dans le Financial Times du 12 octobre 2009. Merci au Financial Times et au Professeur Easterly pour la permission de traduire et publier cet article.

SOURCE : un monde libre

lundi 2 novembre 2009

Prévention contre la grippe H1N1 : Cours du Département de la santé de l'Université Senghor


Cours à l'Université Senghor à Alexandrie - 2009

Du 8 au 12 novembre 2009, je donnerai à nouveau le cours de Publicités sociétales et de grandes causes humanitaires en Égypte. Ce sera la troisième fois à Alexandrie, en plus des deux fois au Burkina Faso et une autre au Mali depuis décembre 2005.

Le travail qui sera proposé aux étudiants du Département de la santé de l'Université Senghor est la conception d'une campagne de prévention contre la grippe H1N1 dans leur pays d'origine respectif.

Ce blog servira donc à diffuser des liens sur des articles traitant de ce sujet afin d'aider les étudiants à accomplir ce projet. Toutes propositions d'experts en la matière sont bienvenues.

Merci,
richard leclerc
publiciterre.org

AFRIQUE EN SANTÉ