vendredi 26 décembre 2008

Travaillons Sans Fumée (TSF)


Organizations - General
Description: L'initiative « Travaillons Sans Fumée » (TSF) fait partie de la Tobacco Control Leadership Academy (TCLA) pour le Maghreb, de l’American Cancer Society (ACS). Ce programme vise à accroître le nombre de lieux de travail et d'installations de services de santé offrant un environnement sans fumée de tabac, ainsi qu’augmenter l’appui public pour de telles mesures. De plus, le projet cherche à mobiliser les jeunes et les jeunes adultes du Maghreb, qui représentent eux aussi une partie indispensable au succès de ce projet. Ces jeunes membres travaillent dans les quatre coins de l’Algérie et de la Tunisie afin de promouvoir des mesures sans tabac dans les endroits publics, et d’impliquer leurs communautés dans le projet TSF. Vous pouvez aussi en faire partie – devenez membre de TSF dès maintenant!



“Travaillons Sans Fumée” (TSF) is part of the American Cancer Society’s Tobacco Control Leadership Academy. The program focuses on building support for and increasing the numbers of smokefree worksites and healthcare facilities. Youth and young adult advocates are a critical part of the TSF program. Youth members are working across Algeria and Tunisia to build support for smokefree policies and get their community involved in TSF. You can get involved too – join TSF today!
____________________________________

Pour nous rejoindre / To reach us:

Catherine.Laska@gmail.com (Français, English)

HollyAprea@gmail.com (English only)

Contact Info
Email:
Website: http://www.TravaillonsSansFumee.blogspot...

samedi 15 novembre 2008

LANCEMENT DE L'OBSERVATOIRE PANAFRICAIN SUR LES HANDICAPS (O.P.H.A.)

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Madame/Monsieur,

Nous avons l'honneur de vous faire du lancement des activités de L'OBSERVATOIRE PANAFRICAIN SUR LES HANDICAPS (O.P.H.A.)

Sa mission est de

1- de dresser et de faire connaître l'état des conditions de vie des personnes handicapées en Afrique, d'alerter l'opinion, les pouvoirs publics, les organismes et les organisations concernés, sur l'ensemble des manquements observés dans la mise en œuvre de la Convention relative aux Droits des handicapés de l'Organisation des Nations Unies (O.N.U.)

2- d'informer les personnes handicapées de leurs droits, et de soutenir leurs démarches pour les faire valoir,

3- de favoriser, de la façon qu'il juge appropriée, l'adoption de loi, règlements et autres mesures propres à garantir la défense de la personne et le respect des droits des personnes handicapées,

4- de favoriser, de la façon qu'il juge appropriée et dans le respect des droits fondamentaux et des libertés individuelles, la diminution des obstacles qui empêchent leur plein épanouissement et leur pleine participation à la vie communautaire, économique, culturel et autres.

5- d'utiliser son droit d'ester en justice pour la sauvegarde des intérêts essentiels de la personne handicapée et l'application des dispositions légales et réglementaires en cas de violation de leurs droits.



Si vous désirez vous joindre à cette action unique en son genre en Afrique, collaborer et oeuvrer à la RATIFICATION, LA MISE EN OEUVRE EFFECTIVE DE LA Convention relative aux Droits des handicapés de l'Organisation des Nations Unies (O.N.U.)

prière visiter :



http://esd-afrique.blogspot.com/ et prenez contact avec nous.



Par ailleurs, vous pouvez signer cette pétition , initiée à cet effet :

http://www.mesopinions.com/Appui-a-la-Convention-relative-aux-droits-des-personnes-handicapees-et-son-Protocole-facultatif-petition-petitions-a75f6bfcedbeb47bc1c9afd5ad575f31.html



Et si vous êtes sur FACEBOOK, rejoignez nous sur :



http://apps.facebook.com/causes/122674?recruiter_id=9872910



Merci



Signé : Thomas Léro TCHASSAO

lundi 10 novembre 2008

TOGO, Sokodé et Sotouboua : les médecins se mobilisent

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Un groupe de médecins togolais a entamé lundi à Sokodé et à Sotouboua (nord de Lomé), une vaste campagne de soins gratuits à destination des populations les plus démunies. Réunis au sein de l’"Association Internationale des Médecins pour la promotion de l’Education et la Santé en Afrique" (Aimes-Afrique), ces praticiens, parmi lesquels des ophtalmologues et des chirurgiens, vont procéder durant plus de deux semaines (du 10 au 30 novembre) à des interventions chirurgicales pour des affections courantes.

"Nous alons intervenir gratuitement pour des hernies, des fibromes, des cataractes etc…", a expliqué docteur Serge Michel Kodom, président de l’Association.

"Nous allons établir des cartes de groupage sanguin pour tous les patients. C’est une opération qui nous permettra également de procéder à des dépistages de VIH/sida et de l’hépatite B, afin d’avoir une vision réelle de la prévalence dans la région centrale", a-t-il souligné.

Les 7 et 8 novembre derniers, tous les patients devant subir une intervention chirurgicale ont subi les analyses de rigueur.

C’est la première fois qu’un groupe de médecins du Togo se mobilisent pour assister les populations les plus pauvres et n’ayant pas toujours accès aux soins.

10.000 patients de la région centrale devraient bénéficier de cette assistance médicale.
Source: Publié le 10 novembre 2008 in http://www.republicoftogo.com/central.php?o=1&s=344&d=3&i=2681

mercredi 22 octobre 2008

Journée de sensibilisation sur le dépistage du cancer du sein au Sénégal

DAKAR, 21 octobre (Xinhua) -- Une journée d'information et de sensibilisation sur le dépistage du cancer du sein sera organisée samedi au Sénégal, précisément à l'hôpital de Pikine (banlieue dakaroise), annoncent les organisateurs dans un communiqué.

En prélude à cette journée, les journalistes "spécialistes de la santé" sont invités à une journée d'information sur le cancer du sein jeudi au service national d'information et d'éducation pour la santé (Grand-Yoff).

Les organisateurs veulent, en invitant les journalistes à une journée d'information, "prévenir" cette maladie qui fait des ravages, explique le communiqué, rappelant que "le cancer du sein est la première cause de mortalité chez la femme, et la troisième cause de mortalité par cancer en général".

"Au Sénégal, le cancer du sein occupe le second rang des cancers de la femme, représentant environ 2.500 nouveaux cas chaque année dont la moitié est prise en charge à l'Institut du cancer (hôpital A Le Dantec)", indique la même source.

Cette journée d'information et de sensibilisation sur le dépistage du cancer du sein est parrainée par l'Association Education Santé (AES) avec l'appui du ministère de la Santé.

lundi 20 octobre 2008

Journée de lavage des mains marquée à Madagascar

ANTANANARIVO, 15 octobre (Xinhua) -- Dans le cadre des célébrations de la Semaine des Nations Unies, Madagascar a célébré la Journée mondiale de lavage des mains pour la première fois mercredi, avec le thème "Instaurer une culture universelle et locale du lavage des mains avec du savon".

Le ministre malgache de l'Eau Rasolofoniaina Jean Donné a dit lors d'une cérémonie de célébration que la journée a été l'occasion de laisser au public, en particulier aux enfants, de savoir l'importance de ce geste simple pour éviter les maladies des mains sales comme la diarrhée et les maladies respiratoires qui a tué des milliers d'enfants par an à Madagascar.

La célébration vise à sensibiliser plus de 5 millions d'enfants dans plus de 24.000 écoles primaires de la grande île à prendre soin à leur hygiène personnelle, a indiqué Rasolofoniaina lors de la cérémonie, à laquelle ont assisté plus de 200 personnes, dont des membres du gouvernement, des corps diplomatiques et des opérateurs privés.

Pour atteindre les objectifs de son plan de développement, le gouvernement malgache a lancé une campagne nationale d'éducation sanitaire en avril 2007 et se laver les mains avec du savon a été l'un des trois thèmes principaux de cette campagne.

Le président Ravalomanana a souligné l'importance du lavage des mains avec du savon dans son discours prononcé lors de la Semaine mondiale de l'eau à Stockholm en août dernier, disant que Madagascar est complètement conscient de l'importance de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène pour la santé, le développement communautaire et le développement économique du pays.

Un communiqué de presse officiel publié mercredi cite une revue de plus de 30 études menées dans le monde entier, selon laquelle le lavage des mains avec du savon réduit l'incidence des diarrhées dans le monde et les infections liées à la pneumonie au Pakistan à 50%.

Le représentant de l'UNICEF à Madagascar, Bruno Maes, a informé les invités à cette cérémonie que la Journée mondiale de lavage des mains a été célébrée pour la première fois dans plus de 70 pays du monde.

Il a dit que la diarrhée, l'une des facteurs de 10.000 décès d'enfants de moins de 5 ans par an, a été l'une des maladies les plus mortelles à Madagascar, tandis que le lavage des mains avec du savon demeure de loin l'une des pratiques les plus simples et les plus efficaces pour prévenir la diarrhée.

mercredi 1 octobre 2008

PÉTITION À SIGNER ET À FAIRE CILCULER AUTOUR DE VOUS , SVP

APPUI À LA RATIFICATION et à la mise en oeuvre effective DE LA CONVENTION relative aux droits des personnes handicapées et son Protocole facultatif


http://www.mesopinions.com/detail-petition.php?ID_PETITION=a75f6bfcedbeb47bc1c9afd5ad575f31

Nous vous remercions infiniment

samedi 27 septembre 2008

CONVENTION relative aux droits des personnes handicapées

APPEL AUX DÉCIDEURS POLITIQUES AFRICAINS EN FAVEUR DE LA RATIFICATION ET LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE DE LA CONVENTION relative aux droits des personnes handicapées et son Protocole facultatif

Environ 10 pour cent de la population, soit 650 millions de personnes, vivent avec un handicap. Ils constituent la plus large minorité au monde.
D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ce chiffre est en augmentation, suite à la croissance de la population, aux avancées médicales et au processus de vieillissement.
Dans les pays où l’espérance de vie est de plus de 70 ans, chaque individu passera en moyenne huit ans ou 11,5 pour cent de sa vie à vivre avec un handicap.
Quatre-vingt pour cent des personnes handicapées vivent dans les pays en développement, d’après le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Cette phrange importante de la population rencontre une myriade d’obstacles physiques et sociaux qui :
●les empêchent de recevoir une éducation
●les empêchent de trouver du travail, même quand elles sont parfaitement qualifiées
●les empêchent d’avoir accès à l’information
●les empêchent d’obtenir des soins de santé adéquats
●les empêchent de se déplacer
●les empêchent de s’intégrer et de se faire accepter.
Afin de renverser cette tendance , qui prend des dimensions inquiétantes , un Comité de l'Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (O.N.U.), a adopté une convention internationale pour la protection et la promotion des droits des handicapés, après cinq ans de négociations.
Cette Convention est entrée en vigueur le 3 Mai 2008.
Malheureusement , malgré cette avancée majeure que nous saluons , on remarque que :
○ plusieurs pays ne l’ont pas encore ratifié
○ le chemin à parcourir pour la mise en œuvre effectice de cette Convention reste encore long.

Considérant que cette cause n’est pas l’affaire exclusive des personnes vivant avec un handicap ,
ENVIRONNEMENT & SANTÉ & DROITS HUMAINS EN AFRIQUE (E.S.D.-AFRIQUE)
Lance un appel présent afin que tous les décideurs politiques fasse leur , cette cause et prennent les dispositions qui s’imposent pour créer le cadre juridique pouvant favoriser la mise en œuvre effective de la convention relative aux droits des personnes handicapées et son Protocole facultatif.

E.S.D.-AFRIQUE vous invite à vous joindre à cette action en signant le document que nous présenterons , en temps et lieux , à nos élus dans différents pays.
Montréal le 22 Septembre 2008

ESD-AFRIQUE
http://esd-afrique.blogspot.com/
esd.afrique11@gmail.com

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mercredi 17 septembre 2008

INVITATION À l' Initiative :Démasquons les dangers du tabac en Afrique

L'initiative : Démasquons les dangers du tabac en Afrique
lancée par Mr LECLERC , Prof de Marketing Social à l'université de Montréal (UdeM) a connu un grand engouement.
À ce jour, et en ce temps record , plus de 100 personnes d'horizons divers s'y sont adhérées.
Si vous souhaitez vous y joindre n'hésitez pas.

Cliquez , SVP, sur:
http://apps.facebook.com/causes/94999?recruiter_id=9872910



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L'AFD recherche un expert santé et protection sociale

EXPERT SANTE ET PROTECTION SOCIALE H/F (CDI)
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- Réf 2008-SAN-CDI-124
- Mission proposée : A la Division Santé et Protection Sociale du
Département Technique Opérationnel de l'AfD, l'expert assure la conduite de
projets/programmes en financement de la santé et couverture du risque
maladie, la réalisation d'une veille sectorielle et la préparation des
positions de la France dans ces deux domaines.

Au niveau de l'élaboration et du suivi des politiques de financement de la
santé, l'expert :
- contribue à la définition de la stratégie d'intervention de l'AFD dans ce
secteur et participe aux réunions d'experts et colloques internationaux ;
- travaille étroitement avec les agences onusiennes, les coopérations
bilatérales et multilatérales, les fondations et le secteur privé et pilote
les projets de collaboration ;
- analyse et suit les politiques sectorielles des pays en développement pour
la mise en place ou l'extension de systèmes d'assurance maladie ;
- prépare les termes de référence, pilote les études et participe à la
réflexion sur la mise en place d'instruments de financement innovants et
d'harmonisation de l'aide dans le secteur santé.

Au niveau opérationnel, l'expert est responsable :
- de l'analyse des besoins, de la conception, de la négociation, du suivi de
la mise en œuvre des projets/programmes de santé publique et de renforcement
des systèmes de santé, notamment en assurance maladie ;
- de l'identification et de la mobilisation de l'expertise nécessaire au
renforcement des capacités des pays, ainsi que de la coordination de
l'équipe-projet.


Pour consulter cette description de poste : 2008-SAN-CDI-124 EXPERT SANTE ET
PROTECTION SOCIALE H/F
LCID=1036&OriginID=310>


Vous pouvez consulter l'ensemble des offres à pourvoir sur notre site
http://www.afd.fr/jahia/Jahia/home/PortailRecrutement

Cordialement,

DRH – Service Recrutement

dimanche 14 septembre 2008

Les parlementaires africains en rangs serrés contre le sida

Les parlementaires de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont lancé, jeudi à Koloko (485 km à l'Ouest de Ouagadougou), à la frontière entre le Burkina Faso et le Mali, une campagne de sensibilisation contre le VIH/sida et la tuberculose en faveur des forces de défense et de la sécurité.

Selon un communiqué publié vendredi à Ouagadougou, cette campagne a été initiée conjointement par la Commission Santé du parlement de la CEDEAO, l'organisation Ouest africaine de la Santé (OOAS) et les conseils nationaux burkinabé et malien de lutte contre le VIH/sida.

Cette campagne, s'étalant sur une année, a pour objectif de mobiliser et alerter les populations cibles, à savoir les corps habillés, en vue de les amener à s'organiser pour combattre ces pandémies.

Cette lutte contre ces fléaux s'appuie sur trois piliers, à savoir la prévention, les traitements et la recherche ainsi la campagne, qui se fera par les médias, par le plaidoyer, par l'accès aux conseils et par le renforcement des capacités de centres de santé des zones frontalières.

En s'engageant à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, les parlementaires entendent interpeller les populations de ces deux pays à revoir la démarche de lutte contre cette pandémie.

Cette lutte doit se traduire par une exhortation à un changement de comportements vis-à-vis des personnes malades et à la tenue d'une seule attitude sur sa propre santé et celle d'autrui.


Source: http://www.jeuneafrique.com/sante/article.asp?art_cle=XIN22858lespaadisel0

Industrie du Tabac, la manipulation ou Les méthodes secrètes de l’industrie du tabac

Les stratégies utilisées par l’industrie du tabac
Pour contrer les activités de lutte antitabac

À l’Organisation mondiale de
la Santé
Rapport du Comité d’experts de l’OMS

sur les documents de l’industrie du tabac

Extraits du résumé d’orientation
Le contenu des documents de l’industrie du tabac révèle que les cigarettiers ont agi pendant de nombreuses années dans le but délibéré de contrer les efforts déployés par l’Organisation mondiale de
la Santé (OMS) pour lutter contre le tabagisme. Cette action subversive a été très complexe, a bénéficié d’un financement important et est généralement restée invisible. […] Bien que ces stratégies et tactiques aient souvent été mises au point au plus haut niveau des entreprises, le rôle des responsables de l’industrie du tabac dans la mise en oeuvre de ces stratégies a souvent été occulté. Dans leur campagne contre l’OMS, les documents montrent que les cigarettiers se sont dissimulés derrière divers organismes à vocation pseudo-universitaire, de politique publique ou d’affaires prétendument indépendants, mais dont les liens financiers avec l’industrie du tabac n’ont pas été dévoilés. Les documents montrent également que les stratégies mises en oeuvre par l’industrie du tabac pour saper l’action de l’OMS reposaient en grande partie sur des experts scientifiques et internationaux dont les liens financiers avec l’industrie du tabac étaient cachés. (page 2)

Il est inadmissible que de hauts responsables d’entreprises productrices de tabac se soient réunis pour concevoir et mettre en oeuvre des stratégies complexes visant à contrer l’action d’une organisation de santé publique et une telle attitude doit être condamnée. Le Comité d’experts est convaincu que les activités mises en oeuvre par les cigarettiers ont ralenti des programmes efficaces de lutte antitabac dans le monde entier et en ont gêné l’action. Compte tenu de l’ampleur des dégâts imputables au tabagisme, le Comité d’experts estime que, sur la base du volume de tentatives et d’actes réussis de subversion recensés lors des recherches limitées qu’il a effectuées, il est raisonnable de penser que l’action subversive des cigarettiers à l’encontre des activités de lutte antitabac de l’OMS a causé des torts non négligeables. Et si l’on ne pourra jamais dire précisément quel a été le nombre de vies perdues ou de maladies imputables à l’action subversive des cigarettiers, il est extrêmement important de condamner la conduite de ces entreprises et de prendre les mesures qui s’imposent. (page 2)

Le Comité d’experts invite instamment l’OMS et les Etats Membres à prendre fermement position contre la conduite des cigarettiers telle qu’elle ressort de son rapport. Ce rapport contient plusieurs recommandations visant à contrer les stratégies employées par les cigarettiers. Parmi les plus importantes figurent les suivantes : 1) les Etats Membres devraient procéder au même type de recherches concernant l’influence de l’industrie du tabac sur leurs efforts de lutte antitabac, 2) l’OMS devrait surveiller à l’avenir la conduite de l’industrie du tabac afin de déterminer si les stratégies recensées dans ce rapport sont toujours en vigueur et 3) l’OMS devrait aider les Etats Membres à déterminer quelles mesures il conviendrait de prendre pour réparer les torts causés par le passé par les cigarettiers. (pages 2-3)

Certaines entreprises productrices de tabac aux Etats-Unis d’Amérique ont publiquement fait amende honorable et déclaré avoir modifié leur comportement et donc, ne pas devoir être pénalisées pour leur conduite passée. Ces promesses, même sincères, ne doivent pas se limiter à leur action dans un seul pays. Il ne suffit pas que les cigarettiers prétendent maintenant agir « de façon responsable » aux Etats-Unis s’ils continuent d’appliquer des stratégies et des tactiques inacceptables dans le reste du monde. […] Les Etats Membres doivent évaluer avec soin l’impact des politiques passées de l’industrie du tabac sur la santé et le bien-être de leurs citoyens et envisager les mesures qu’il convient de prendre pour réparer les abus passés et décourager les abus futurs. (page 3)

Au cours de son enquête, le comité d’experts a répertorié de nombreux sujets d’inquiétude quant à l’intégrité du processus de prise de décisions international en matière de tabagisme. Les données montrent que l’industrie du tabac a agi pendant de nombreuses années dans le but délibéré de miner les efforts de l’OMS dans ce domaine. Les tentatives de subversion ont été complexes, ont bénéficié d’un financement important et sont restées généralement invisibles. Il n’est pas étonnant que les cigarettiers opposent une résistance aux projets de lutte antitabac, mais l’on sait désormais quelle a été l’ampleur de leurs efforts et, plus important encore, quelles sont les tactiques utilisées lors de ces campagnes. Pour une grande partie de la communauté internationale, la lutte antitabac peut être considérée aujourd’hui comme une lutte contre la dépendance chimique, les cancers, les maladies cardio-vasculaires et d’autres conséquences du tabagisme pour la santé. Cette enquête montre en outre qu’il s’agit bien d’une lutte contre une industrie active, organisée et calculatrice. (pages 19-20)


Recommandations[1]


Extraits

4. L’OMS doit encourager des enquêtes supplémentaires sur le comportement de l’industrie du tabac par des chercheurs indépendants et par des institutions dont les décisions peuvent avoir été compromises.

5. L’OMS doit encourager et soutenir les efforts déployés dans le but d’identifier et de rendre public le rôle de groupes tiers de façade ou d’agents travaillant sous l’influence des compagnies de tabac.


8. L’OMS doit recommander vivement aux Etats Membres d’entreprendre leurs propres enquêtes sur l’influence possible des compagnies de tabac sur les décisions et politiques nationales, et de rendre publics les rapports faisant état de leurs constatations.


49. Un-e chercheur-se qui dissimule ou donne des informations trompeuses sur les sources de son financement doit être exclu pour une période de temps appropriée de la participation aux travaux de recherche parrainés par l’OMS ou le CIRC et de publication dans les revues cautionnées par l’OMS ou du CIRC.

La commercialisation du tabac : Un écran de fumée


Document(s) 11 de 13

Linda Waverley Brigden

Une fois de plus l’industrie du tabac a recours à la tromperie pour mettre en marché un produit qui peut être mortel : c’est ce que mettent en évidence les recommandations du Conseil consultatif ministériel sur la lutte contre le tabagisme dans son dernier rapport sur l’utilisation des épithètes « légère » et « douce » sur les emballages de cigarettes.

Le gouvernement canadien a pris des mesures audacieuses pour réglementer la commercialisation du tabac. L’industrie a contesté ces lois à maintes reprises. D’ailleurs une autre cause plaidée par l’industrie canadienne du tabac devant
la Cour supérieure du Québec a marqué le début de la nouvelle année. L’industrie conteste une loi fédérale de 1997 qui restreint la publicité sur le tabac et exige l’ajout de messages d’avertissement avec images sur les paquets de cigarettes, une mesure sans précédent.

L’Union européenne et le Brésil ont déjà interdit l’utilisation des adjectifs « légère » et « douce » dans la publicité sur les cigarettes. Tous les pays n’ont pas la chance d’avoir un gouvernement aussi éclairé en la matière. La majorité des pays du tiers-monde ne disposent que de lois très sommaires pour lutter contre le tabagisme et on ne peut que blâmer la commercialisation du tabac dans bon nombre de ces pays.

L’industrie du tabac vend beaucoup plus qu’un produit, elle vend du rêve, un rêve qui vise à appâter des consommateurs qui deviendront dépendants. Une fois « accros », ces derniers ne peuvent qu’être des clients fidèles de cette industrie.

En Égypte, des personnes spécialement choisies ont reçu dernièrement une enveloppe rouge vif qui contenait une pochette de carton rigide ornée du logo de Marlboro et d’une illustration en couleur d’un cow-boy savourant tranquillement une cigarette près d’un paisible cours d’eau. La légende indiquait : « Changez de rythme! Venez passer dix jours dans un monde en harmonie avec la nature! » À l’intérieur de la pochette, on trouvait une brochure de 18 pages, également en couleur, remplie d’illustrations de cow-boys et de paysages spectaculaires. On y expliquait comment gagner un voyage au « pays de Marlboro » ou l’un des nombreux autres prix. On exhortait les concurrents : « Venez au pays de Marlboro, un pays de grands espaces où vous serez libres et découvrirez la magie de la nature! » La très grande majorité des Égyptiens ne pourra jamais s’offrir un tel voyage ni voir un tel paysage. Mais le rêve est là, à portée de la main. Il suffit de joindre la preuve d’achat de cinq paquets de cigarettes, « régulières » ou « légères ».

Toujours en Egypte, des affiches conçues par le fabricant Philip Morris, lors d’une campagne visant manifestement à restreindre le tabagisme chez les jeunes, proclamaient : « Moins de 18 ans, c’est inacceptable! » « Plus de 18 ans, c’est ta responsabilité! » Quel jeune veut attendre ses 18 ans pour choisir de son plein gré? Autant agiter une cape rouge devant un taureau!
Comme dans maints autres pays en développement, le tabagisme est une habitude bien ancrée chez les Égyptiens adultes (44 % d’entre eux fument). Si la société réprouve toujours cette habitude chez les femmes (seulement 5 % fument), l’utilisation de la chicha ou pipe à eau est de plus en plus à la mode quand elles se réunissent. Une publicité parue récemment dans le magazine de la compagnie Egypt Air montre de petites boîtes décorées de fruits frais de différentes couleurs et de feuilles de menthe et précise « saveurs de fruits, de menthe et de pomme ». Une théière placée au centre de l’annonce, juste derrière le narguilé, laisse entendre qu’il s’agit peut-être d’une publicité pour tisanes. Ce n’est certes pas une coïncidence, le thé étant un élément central des réunions en Égypte. Les efforts de l’industrie du tabac pour répandre l’utilisation de la chicha à l’heure du thé relèvent d’une stratégie soigneusement préparée visant à intégrer cette habitude aux comportements les plus courants des Égyptiens.

En outre, comme dans bien des pays en développement, les restrictions sur la vente et la promotion des produits du tabac en Égypte ne sont que partielles. La publicité sur le tabac est interdite à la radio et à la télévision, mais il n’y a aucune restriction sur la distribution gratuite de produits ou d’échantillons ni sur la vente aux mineurs. La promotion du tabagisme au moyen de concours et d’annonces dans les magazines encourage les hommes à continuer de fumer et incite les femmes à envisager un usage plus féminin du tabac. Et l’industrie prétend dissuader les jeunes de fumer à l’aide de publicités à peine déguisées.

L’exemple de l’Égypte n’en est qu’un parmi d’autres qui illustrent les astuces utilisées dans la commercialisation du tabac partout dans le monde. Mais elles se répandent de plus en plus dans les pays en développement où la population nombreuse, le faible taux de tabagisme chez les femmes et l’absence de lois se conjuguent pour offrir de nouveaux marchés à l’industrie.
En 2002, il y aura d’autres réunions de l’Organe intergouvernemental de négociation créé pour débattre de
la Convention-cadre de l’Organisation mondiale de la santé pour la lutte antitabac. Ce traité international, le premier lié à la santé, cherchera à établir des normes mondiales antitabac, normes qui devraient inclure l’interdiction des épithètes « légère » et « douce » dans le monde entier.

En fait, l’une des grandes questions à l’étude dans l’élaboration de ce traité touche à la restriction de la promotion et de la commercialisation du tabac. L’interdiction partielle de la publicité sur le tabac n’est pas efficace, on n’a plus à le prouver. L’industrie du tabac ne fait que réorienter ses énergies (et ses ressources financières considérables) vers d’autres formes de promotion : commandite de manifestations sportives et de concours de beauté, promotion de concerts rock ou de discothèques, distribution d’échantillons gratuits, logos sur les t-shirts, sacs à dos et autres articles populaires auprès des enfants, organisation de concours faisant miroiter l’aventure comme celui de Marlboro. Ces dernières années, l’industrie du tabac a contourné les interdictions de publicité adoptées dans certains pays en annonçant furtivement sur Internet. Tout en facilitant l’accès à la publicité sur le tabac aux jeunes qui n’ont pas l’âge requis, les sites Web qui s’adressent à eux font la promotion de soirées dansantes pour les attirer dans des endroits où ils pourront obtenir gratuitement des cigarettes et seront exposés à d’autres activités de promotion du tabagisme. L’industrie du tabac doit rejoindre les gens, et surtout les jeunes gens, avec sa publicité, afin de créer la dépendance chez la prochaine génération de fumeurs, que l’on qualifie parfois de « fumeurs de remplacement ». Les images utilisées dans la publicité sont axées sur l’enthousiasme, le dynamisme, la séduction et l’aventure. Elles ne vendent pas que des cigarettes : elles vendent le sexe, la beauté, des corps d’athlète, la prospérité et la liberté. Mais ces images de personnes jeunes, dynamiques et en santé vendent aussi la mort..
La cigarette sans danger n’existe pas. Laisser entendre qu’une cigarette « légère » ou « douce » peut réduire les risques est trompeur. Les fumeurs qui troquent des cigarettes ordinaires contre d’autres dites « légères » ou « douces » peuvent s’attendre à inhaler la même quantité de goudron cancérigène. Les Canadiens devraient féliciter leur gouvernement du courage dont il fait preuve en s’opposant à cette publicité insidieuse. Ils devraient également appuyer une action à l’échelle mondiale pour empêcher que les hommes, les femmes et les enfants d’autres pays ne soient dupés par ces qualificatifs mensongers. Il faut continuer d’appuyer le rôle de chef de file que joue la délégation canadienne dans l’élaboration de
la Convention-cadre pour la lutte antitabac* et mettre en oeuvre de vigoureuses campagnes de sensibilisation du public au pays et à l’étranger pour démystifier le jargon publicitaire et diffuser de l’information exacte.

Il est temps que cet écran de fumée se dissipe afin qu’apparaisse la vérité.

Linda Waverley Brigden est directrice exécutive du secrétariat international Recherche pour la lutte mondiale contre le tabac (RMCT) qui loge au Centre de recherches pour le développement international (CRDI), une société d’État canadienne dont le siège est à Ottawa. http://www.idrc.ca/ritc/fr/index.html

* Cette convention veille à la mise en place de mesures de réglementation uniformes en ce qui concerne la publicité sur le tabac partout dans le monde.


Source: http://issopha.unblog.fr/2007/10/24/industrie-du-tabac-la-manipulation/

OMS: Le Nigeria a le plus grand nombre de cas de poliomyélite dans le monde

LAGOS, 12 septembre (Xinhua) -- L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré jeudi dans l'Etat de Kaduna au nord du Nigeria que le pays figure premier dans le classement des pays qui ont des cas endémiques de poliomyélite dans le monde, a rapporté vendredi l'agence nigériane de presse.

Le Nigeria aurait le chiffre le plus élevé de cas de poliomyélite en Afrique, représentant environ 91% des cas.

Charity Warigon, membre du Bureau d'immunisation de l'OMS, a déclaré que le Nigeria avait 86% du nombre total des cas de poliomyélite enrégistrés dans le monde.

"Le nombre a atteint 651 cas aujourd'hui, soit une augmentation de 450 cas en moins d'un an," a-t-elle dit.

Warigon a affirmé que la poliomyélite sauvage du type 1 (WP1) avait été découverte dans 24 Etats, indiquant que l'Etat de Kano avait le nombre le plus élevé (232) alors que ceux d'Inugu, de l'Adamawa et de Kogi ont enregistré un cas chacun.

Elle a attribué la propagation de la maladie au rejet du vaccin contre la polio par certaines communautés et l'incapacité du personnel d'immunisation à atteindre beaucoup d'enfants à faible immunité.

Elle a affirmé que l'immunisation de routine et soutenue jugulera la progression de la polio.

jeudi 4 septembre 2008

l’OMS rappelle aux citoyens et gouvernants africains leurs responsabilités

Le Comité régional de l’Organisation Mondiale de la Santé pour l’Afrique est réuni à Yaoundé

La cinquante-huitième session du Comité régional l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique se tient depuis le 1er septembre 2008 à Yaoundé, au Cameroun, Cette réunion annuelle du Comité régional se déroule sous la direction du docteur Luis Gomes Sambo, directeur de l’OMS pour l’Afrique.
Au cours des travaux du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique, les participants mettront un accent particulier sur les succès obtenus et les défis confrontés au mandat de l’organisation, à savoir, celui d’œuvrer à l’amélioration de la situation sanitaire dans les 46 Etats membres de la région.

Les points à l’ordre du jour cette année prévoient, un arrêt sur les actions proposées pour l’amélioration de la santé de la femme et la réduction de l’usage nocif de l’alcool dans la région, la mise en place d’une stratégie de prévention de lutte contre le cancer, un rapport d’activité sur l’accélération de la poliomyélite, ainsi que la proposition pour l’élimination des troubles dues à une carence en iode. Les suggestions pour la mise en œuvre de la stratégie sur la santé bucco-dentaire adaptée pour les Etat membres en 1988 et les propositions pour le renforcement des laboratoires indispensables pour la détection des maladies.

En marche de cette 58eme réunion, le directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Luis Gomes Sambo, a donné une conférence sur « Les enjeux des soins de santé primaires en Afrique » à la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédical de Yaoundé, le mercredi 3 septembre 2008, devant un parterre d’universitaires.

Au cours de cette conférence, Luis Gomes Sambo, a présenté les orientations stratégiques de l’OMS pour l’amélioration des soins de santé primaire en Afrique. Il s’agit de promouvoir l’égalité de genre, la réduction de la mortalité infantile, l’éradication de l’extrême pauvreté et de la famine, l’amélioration de la santé maternelle, la lutte contre le VIH / Sida, du paludisme et autres maladies, le développement du partenariat global, une plus grande participation des gouvernements dans l’application de la politique de l’OMS, la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre efficace des interventions essentielles et la communication pour améliorer la compréhension.

Des chiffres alarmants

Les chiffres restent effrayants en matière de santé primaire en Afrique. Les taux de mortalité sont les plus élevés pour quasi-totalité des affections. La santé de l’enfant marque un taux de mortalité très élevé, soit 4,4 millions de décès par an. La malnutrition est la cause première de décès.

Au sujet des maladies comme la tuberculose, le Sida et le paludisme, des mécanismes divers de traitement et de prévention sont préconisés mais, surtout, le directeur régional de l’OMS pour l’Afrique a rappelé que la santé est d’abord l’affaire des citoyens eux-mêmes. Les gouvernements sont responsables d’investir pour la mise au point des programmes coûteux. Pour le cas du VIH /Sida, la prévention est variée. Le taux d’infection est de 68% et le taux de décès s’élève à 76%. La tuberculose tue 500 000 personnes par an en Afrique. Quant au paludisme, les pourcentages sont de 88% de cas de maladie et 85% de décès.

D’une manière générale, des cas d’épidémie continuent de marquer la conscience collective en Afrique. On se rappelle de l’épidémie mortelle de fièvre Ebola qui, en 2007, a fait 37 décès sur 149 cas de maladie déclarée en Ouganda. En 2005, l’épidémie de Marburg en Angola a causé la mort de 329 personnes sur 374 malades. Au Burkina Faso, en 2006, la méningite a occasionné la mort de 1706 personnes sur 200 000 malades. Des chiffres qui appellent à une meilleure prise de conscience de la santé primaire par les gouvernants africains. Il est important de changer les comportements jugés dangereux et irréfléchis.
jeudi 4 septembre 2008, par Dorothée Ndoumbè , Notre correspondante au Cameroun

jeudi 28 août 2008

Sénégal : Journée de la médecine traditionnelle prévue le 29 août 2008

Le Sénégal va célébrer la sixième Journée de la médecine traditionnelle le 29 août, autour du thème : "Rôle des tradipraticiens dans les soins de santé primaires", indique un communiqué du ministère sénégalais de la Santé et de la prévention médicale, transmis à la PANA.

Selon le communiqué, la décision d’instituer une Journée africaine de la médecine traditionnelle fait suite à l’adoption en l’an 2000 d’une résolution sur la promotion du rôle de la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé de la région africaine de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

"L’image et le rôle de la médecine traditionnelle ont été renforcés en Afrique lorsque les chefs d’Etat du continent ont déclaré à Abuja (Nigeria) en août 2001, que la recherche en médecine traditionnelle devrait constituer une priorité", précise la même source.

"Cette déclaration a été suivie par une autre, faite à Lusaka (Zambie) en juillet 2001, et instituant la période 2001-2010 comme Décennie de la médecine traditionnelle africaine", ajoute le communiqué.

En août 2002, l’OMS avait proposé que la journée de la médecine traditionnelle soit célébrée le 31 août de chaque année.

Au Sénégal, plusieurs manifestations sont prévues pour marquer la célébration de cette sixième journée de la médecine traditionnelle.

Panapress

Santé / Environnementale en Afrique: « la sécurité sanitaire passe par un environnement sain »

Réunis à Libreville dans le cadre des travaux sur la sécurité sanitaire et l’environnement en Afrique, organisé conjointement par l’OMS, le PNUE et le gouvernement gabonais, les experts Africains planchent depuis mardi, sur différents facteurs de risques, notamment la pollution de l’eau et de l’air, en vue d’apporter des solutions idoines aux maux qui minent actuellement l’Afrique subsaharienne.

Selon Maria Neira, directeur de la Santé publique et de l’Environnement pour l’OMS, « le partenariat noué entre la santé et l’environnement est plus que porteur, dans la mesure où ces deux secteurs touchent directement l’existence de l’homme, et ce n’est que par cette symbiose que les experts pourront mieux cerner et venir à bout des facteurs de risque liés à l’environnement ».

Ainsi, selon des enquêtes réalisées par l’OMS entre 2002 et 2008, environ 1,03 million de décès étaient imputables à un approvisionnement inadéquat en eau, mais aussi au manque d’hygiène et d’assainissement.

Aussi, 550 0000 décès supplémentaires étaient dus à la mauvaise gestion des ressources en eau et à un environnement peu salubre des sources d’eau.

D’autres parts, environ 800.000 personnes décèdent par an en zones urbaines dans le monde, dont 400.000 en Afrique, pour cause de pollution de l’air à l’intérieur et à l’extérieur des habitations.

En sommes, les ressources renouvelables en eau de l’Afrique sont estimées à environ 5 400 milliards de mètres cubes (m3) par an, dont 15% sont des eaux souterraines.

GN/MM/DCD/08



Article Publié le: 26/08/2008 à: 18:45:21 Par: Murielle MENDOUA (Gabonews.ga)




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samedi 23 août 2008

La cigarette dans les films et à la télévision donnent aux jeunes l'envie de fumer



WASHINGTON, 22 août (Xinhua) -- L'Institut national américain sur le cancer, la principale agence fédérale de recherche sur le cancer, vient de publier un rapport qui a conduit le gouvernement à la conclusion que la publicité sur le tabac et la cigarette dans les films font la promotion du tabac auprès des jeunes.

"Il existe maintenant des preuves irréfutables que la publicité sur le tabac et la cigarette dans les films peuvent pousser les jeunes à fumer," a déclaré Barbara Loken, une des cinq scientifiques à l'origine du rapport.

Les cigarettes sont un des produits les plus médiatisés aux Etats-Unis, montre le rapport de 684 pages intitulé "le rôle des médias dans la promotion et la réduction de la consommation de tabac".

La publicité sur le tabac vise les besoins psychologiques des adolescents, telle que la popularité et l'acceptation par les gens du même age. La publicité crée la perception selon laquelle fumer satisfait ces besoins.

Même une exposition brève à la publicité sur le tabac influence les perceptions des adolescents de la cigarette et donne aux adolescents l'envie de fumer, dit le rapport.

Par ailleurs, la cigarette est si largement aperçue dans les films que l'on la voit dans environ 75 % des films contemporains populaires et dans un tiers d'entre eux, on y repère la marque.

Compte tenu des campagnes des médias de masse qui peuvent réduire la consommation de tabac, le rapport conclut que "les publicités anti-tabac avant les films et l'interdiction de publicité sur le tabac sont deux stratégies efficaces pour enrayer les effets des images du tabac sur les jeunes," a déclaré Mme Loken, ajoutant que "maintenant, nous avons besoin de la publicité pour écarter les jeunes ainsi que d'autres gens du tabac".

Les inondations à l'origine de risques majeurs pour la santé en Afrique de l'Ouest


Les inondations en Afrique de l'Ouest aggravent les risques pour la santé de millions de personnes et l'impact de la crise provoquée par l'augmentation des prix des produits alimentaires. Une aide internationale s'impose car les pluies abondantes qui devraient durer jusqu'en septembre pourraient exacerber la menace du paludisme, des diarrhées et d'autres maladies transmissibles potentiellement mortelles.

Comme l'a souligné le Docteur Eric Laroche, Sous-Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé chargé du groupe Interventions sanitaires en cas de crise, « les inondations annuelles en Afrique de l'Ouest s'accompagnent non seulement de la menace des maladies à support vectoriel et des maladies transmissibles mais accroissent le risque de décès pour les personnes déjà malnutries à cause du prix des denrées alimentaires.

Le Bénin, le Togo, le Niger, le Mali, la Mauritanie et le Burkina Faso ont besoin d'une aide d'urgence. Les inondations ont provoqué d'importants dégâts aux ponts, aux routes, aux chemins de fer et à d'autres moyens d'infrastructures essentiels pour fournir les services de santé et assurer l'acheminement des secours. La Sierra Leone, le Libéria et la Guinée-Bissau ont également subi des dégâts pendant la saison des pluies.

L'OMS réagit en fournissant des médicaments essentiels et en évaluant l'état de santé des populations vulnérables - en particulier des enfants, des femmes et des personnes âgées - et contribue à récolter des fonds essentiels pour l'aide humanitaire. Quelque US $418 millions ont été demandés pour l'appel global pour l'Afrique de l'Ouest en 2008 dont US $76 millions au titre des soins de santé d'urgence. Jusqu'ici 22 % seulement des besoins de financement pour la santé ont été couverts.

Les maladies transmissibles endémiques et épidémiques sont courantes en Afrique de l'Ouest, le paludisme étant la principale cause de morbidité et de mortalité dans la région. La méningite, le choléra et la fièvre jaune font également de nombreuses victimes chaque année, provoquant d'immenses souffrances. Les inondations vont encore aggraver les difficultés pour le secteur de la santé, et notamment pour les soins apportés aux quelque 5 millions de personnes vivant avec le VIH/sida dans la région.

La destruction des terres agricoles et les dégâts aux récoltes aggravent la crise de la sécurité alimentaire dans la région. Plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest figurent parmi les 21 considérés par l'OMS comme les plus menacés par la crise alimentaire. Le Niger, le Mali et le Burkina Faso dépassent le seuil d'urgence mondial de la malnutrition, avec plus de 10 % des enfants âgés de moins de cinq ans atteints de malnutrition aigüe et plus de 40 % de malnutrition chronique.

La malnutrition aigüe progresse rapidement dans les populations vulnérables, entraînant une perte de poids rapide avec un accroissement du risque de décès alors que la malnutrition chronique qui provoque le rabougrissement se développe sur une plus longue période et affecte la taille et la capacité d'assimilation de ceux qui en sont atteints.

Au Bénin, les inondations de 2008 ont déplacé au moins 150 000 personnes et ravivé les craintes du paludisme, des maladies diarrhéiques et des infections respiratoires, surtout chez l'enfant. L'OMS contribue à fournir de l'eau potable et à assurer un assainissement adéquat, à distribuer des moustiquaires de lit et des médicaments essentiels et à entreprendre la vaccination antirougeoleuse de l'enfant. Pas moins de 24 000 personnes ont été déplacées au Niger et 12 000 au Togo.


News Press 22/08/2008

dimanche 17 août 2008

Démasquons les dangers du tabac en Afrique



Appuyez , SVP, cette cause qui dénonce les multinationales du tabac.

Rendez-vous à

http://apps.facebook.com/causes/94999?m=96aaa&recruiter_id=6289681

Vous pouvez aussi recruter des membres en faisant suivre ce message à tous vos contacts.

Merci!

Richard Leclerc
http://www.publiciterre.org/

samedi 9 août 2008

Côte d'Ivoire: Fièvre jaune, pénurie de médicaments - Les médecins crient au scandale

Dans un courrier adressé au ministère de la Santé le 4 août, le Syndicat national des cadres supérieurs de la santé (Synacass-ci) révèle la propagation de la fièvre jaune en Côte d'Ivoire.

Le syndicat signale 19 décès causés par la maladie et déplore un retard dans la riposte vaccinale, dans la lutte vectorielle et dans la sensibilisation des populations. Les médecins s'élèvent contre « la rupture ou l'approvisionnement irrégulier de plusieurs familles de médicaments à la PSP (Pharmacie de la santé publique).


Ce qui conduit à une prise en charge approximative des patients. Il s'agit notamment des antibiotiques par voie injectable, de produits d'anesthésie générale et de réanimation, de fils de sutures » Par ailleurs, les cadres supérieurs de la santé regrettent la riposte timide contre la rage.

« La rupture du vaccin contre la rage à l'INSP (Ndlr : Institut national de la santé publique, d'Adjamé) a conduit à un décès à Adzopé », écrit le Synacass-ci. Le syndicat revient sur l'insuffisance de réactifs pour le contrôle des poches de sang au CNTS (Centre national de transfusion sanguine).

Il entend organiser une conférence de presse d'ici peu pour mieux expliquer la situation sanitaire actuelle aux populations, et donner les conduites à tenir. D'ici là, il demande à l'Etat de dégager des moyens financiers de façon diligente pour faire face « aux risques graves encourus par les populations».

Nord-Sud (Abidjan)

8 Août 2008
Publié sur le web le 8 Août 2008

Cissé Sindou

jeudi 7 août 2008

Un Salon international de la santé se déroulera à Dakar

Dakar, Sénégal - Le Salon international de la santé et du matériel médical de Dakar (SISDAK) se déroulera du 20 au 25 novembre dans la capitale sénégalaise, a annoncé mercredi la directrice des équipements médicaux dans les structures sanitaires du Sénégal, Mme Awa Ndiaye Diouf.

"Ce salon est une grande occasion pour les acteurs de la santé et doit permettre de découvrir des nouveaux équipements", a-t-elle déclaré à Dakar au cours d'un point de presse.

"Le SISDAK sera une occasion pour le grand public de rencontrer les professionnels de la santé et du matériel médical, de rechercher des informations et de savoir comment conserver son capital médical", a ajouté Mme Diouf.

Quelque 500 exposant sont attendus à ce Salon co-organisé par le ministère de la Santé et de la Prévention et le Centre international du Commerce extérieur du Sénégal (CICES), communément appelé Foire de Dakar.

Dakar - 30/07/2008

La loi antitabac en vigueur au Niger


Communiqué de presse

Niamey, SOS Tabagisme Niger le 27 juillet 2008

La loi antitabac en vigueur au Niger
Le 31 mars 2006 les députés nigériens à l’unanimité de leurs membres avaient adopté la loi N°26 du 15 mai 2006 portant lutte antitabac. Cette loi qui a pour objectif la protection de la santé des populations nigériennes contre les effets dévastateurs de la consommation du tabac, a été promulguée le 15 mai 2006 et publier au journal officiel. Après deux ans d’hésitations, le conseil des ministres du Jeudi 17 juillet sous la présidence du Président de la République du Niger a adopté le décret d’application de cette loi.

Il s’agit là du dernier verrou juridique qui bloque l’application de cette loi. Le décret outre l’interdiction de toute forme de publicité direct ou indirect confirme l’interdiction de fumer dans les lieux publics au Niger y compris les bars, hôtels, restaurant, boites de nuit et des sanctions correspondantes ont été prévu en cas de manquement. Il fixe aussi les règles de la mise en jeu de la responsabilité du fabriquant et ou le distributeur des produits du tabac en cas de dommages causés par la consommation de ses produits. Autre mesure de ce texte il confirme l’article 25 de la loi qui stipule : « les organisations dont l’objet statutaires comporte la lutte contre le tabac, régulièrement reconnues et déclarées depuis au moins un (1) an à la date des faits peuvent exercer les droits reconnus à la partie civile pour les infractions à la présente loi ». Cette disposition a été fortement combattue par les lobbyistes des compagnies du tabac.

L’adoption de ce décret par le gouvernement est l’aboutissement d’un long combat de plusieurs années engagées par SOS tabagisme-Niger. Durant six ans notre organisation s’est fixé comme objectif la mise en place d’un cadre juridique propice à la lutte antitabac au Niger dont entre autre l’interdiction de la publicité, l’interdiction de fumer dans les lieux publics, l’imposition d’avertissement sanitaire avec images etc.… Aujourd’hui c’est chose faite.

C’est donc avec un sentiment de soulagement que notre organisation a appris la nouvelle intervenue au moment où douze pays de la sous région se réunissaient au Niger pour partager des expériences en matière de lutte contre le tabac.

Le Niger est premier pays de l’Afrique francophone à se doter d’une loi et d’un décret d’application dans la cadre de la mise en œuvre de la CCLAT.

Comme par le passé SOS Tabagisme-Niger réaffirme sa détermination à poursuivre le combat pour la mise en application effective de cette loi et son décret au Niger.

C’est pour nous l’occasion de remercier sincèrement tous les partenaires qui nous ont aidé et soutenu dans ce noble combat.

Pour toute information contacter:

SAOUNA Inoussa
Président SOS Tabagisme-Niger
BP:10763 Niamey Niger
Immeuble OLAS
Tel: (00227) 96480405
00227 20 739591

lundi 4 août 2008

Les 10 propositions de Médecins du Monde à Madame Bachelot

Les 10 propositions de Médecins du Monde à Madame Bachelot

Médecins du Monde a été reçu le 25 juillet par Madame Bachelot, ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports,

dans le cadre de la concertation sur le projet de loi « Patients, santé et territoires ».

Rappelant que l'accès aux soins des personnes en situation de grande précarité (migrants, Rroms, jeunes usagers de drogue, personnes se prostituant...) est un des facteurs de diminution des inégalités de santé dans notre pays, le docteur Pierre Micheletti, président de l'association a fait 10 propositions que Médecins du Monde souhaite voir prises en compte dans la future loi :

1. Lever les blocages administratifs de l'accès aux soins par la fusion de la CMU et de l'AME et par la création de la Carte Vitale pour tous.

2. Veiller à l'existence et au bon fonctionnement des Permanences d'accès aux soins de santé (PASS) dans tous les établissements de santé, en assurer un mode de financement conforme à leur mission, transparent et pérenne et en contrôler le respect du cahier des charges.

3. Prévoir les conditions de relogement des familles exposées au risque de saturnisme

4. Prévoir des modalités concrètes pour la prise en charge médicale des patients atteints de troubles psychiatriques sans domicile fixe. Développer des unités mobiles psychiatriques avec l'ensemble des moyens nécessaires à leur mission ; redonner tous les moyens à la psychiatrie publique de prendre en charge, avec les structures existantes, les besoins en santé mentale de ces patients.

5. Consolider les liens entre les soins ambulatoires et l'hôpital et augmenter le nombre de lits halte soins santé pour l'accueil des personnes en situation de précarité.

6. Axer le volet en direction des jeunes sur la prévention de l'hépatite C et du VIH et aborder les risques liés à l'injection de drogues afin de compenser le peu de place consacré à la prévention dans le plan de la MILDT.

7. Assurer la participation effective des associations impliquées dans le champ de la précarité au sein des instances régionales de santé afin qu'elles participent pleinement aux projets de planification régionale des politiques de santé.

8. Pérenniser le financement du système alternatif à l'approvisionnement des médicaments après le retrait définitif des médicaments non utilisés.

9. Réformer les études médicales en incluant un enseignement sur les liens entre le contexte social et la santé des individus, et en insistant sur la prise en charge de proximité des personnes en situation de grande précarité.

10. Soutenir les professionnels engagés dans une démarche de prise en charge de proximité des personnes en situation de précarité et développer l'information et la formation continue de tous les professionnels avant d'envisager les sanctions en matière de refus de soins prévues dans le projet de loi.
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News Press 04/08/2008 12:01

lundi 28 juillet 2008

La Zambie appelée à remédier à l'exode de ses médecins

LUSAKA, 28 juillet (Xinhua) -- La société médicale zambienne a appelé le gouvernement zambien à allouer plus de fonds pour remédier à l'exode de ses docteurs, rapporte lundi le Times of Zambia.

Le président de l'Association médicale de Zambie (ZMA), Swebby Macha, a indiqué que l'actuel soutien de la part des donateurs et du gouvernement n'est pas suffisant pour répondre aux besoins des médecins.

Le gouvernement doit accroître son financement afin d'attirer davantage de docteurs dans les régions rurales, a-t-il proposé.

La Zambie est confrontée à un exode préoccupant de ses praticiens, car un grand nombre de médecins localement formés émigrent à l'étranger pour de meilleures conditions de travail et de meilleurs revenus.

Les statistiques montrent que les médecins sont les plus touchés par l'exode à hauteur de 9,8%, suivis par les infirmières avec 5,3% et les pharmaciens (4,6%).

Après des décennies d’ostracisme, l’Association Médicale américaine s’excuse auprès des docteurs noirs

APA-Jackson (Etats-Unis) L’Association Médicale américaine (AMA) a présenté ses excuses publiques aux médecins noirs pour ses politiques discriminatoires à l’encontre des médecins et autres pratiquants noirs aux Etats Unis, a appris APA, dans un communiqué.

«L’Association médicale américaine présente ses excuses pour ses politiques raciales passées et discriminatoires à l’encontre des médecins noirs et soutient les efforts pour augmenter le nombres de docteurs venant des minorités raciales », indique le communiqué.

Ces excuses historiques font suite à une décision prise en 2005 par l’Association Médicale américaine de participer à la mise en place d’un groupe indépendant chargé d’étudier les pratiques raciales discriminatoires passées dans la médecine aux Etats-Unis.

Fondée en 1847, l’Association médicale americaine est la plus importante et la plus influente des associations de médecins pratiquant aux Etats Unis, avec plus de 266. 000 membres.

Jusqu’en 1960, les médecins noirs ne pouvaient adhérer à l’Association Médicale Américaine à cause du racisme et de l’ostracisme. Une autre association concurrente, l’Association nationale médicale (NMA) a été ainsi créée depuis 1895 pour défendre les intérêts des médecins noirs et ceux venant des autres minorités raciales, soulignent les observateurs.

L’ostracisme à l’égard des médecins noirs se manifeste le plus souvent, par un refus de certaines compagnies d’assurances de renouveler les assurances des médecins noirs contre les erreurs de diagnostics et les fautes médicales. De plus l’AMA s’était montrée silencieuse dans les luttes pour mettre fin à la ségrégation raciale, souligne t-on.

Selon les observateurs, cette association est très en pointe pour la défense des intérêts des médecins, notamment de leurs honoraires mais ses détracteurs estiment qu’elle a sa part de responsabilité dans les coûts prohibitifs de la médecine aux Etats-Unis.


DMG/mn/APA
25-07-2008

vendredi 25 juillet 2008

Tournée de restitution pays des résultats des études CAP 2006-2007

et sur la persistance des déterminants sur la stigmatisation et la discrimination envers les PVVIH
(Etudes réalisées par PPSAC/OCEAC).




Conformément aux recommandations des 3èmes assises du Groupe Consultatif Régional de Suivi (GCRS 3) du Projet de Prévention VIH-SIDA en Afrique Centrale (PPSAC), une tournée de restitution des études comportementales (CAP 2006-2007) et sur la persistance des déterminants sur la stigmatisation et la discrimination envers les PVVIH (S&D) s’est déroulée du 13 au 20 juin 2008 dans les pays de l’étude couverts par PPSAC, à savoir le Cameroun, la RCA et le Tchad.


L’étape du Cameroun a eu lieu le 13 juin 2008 à Yaoundé dans la salle de conférence de l’OCEAC et a connu la participation du MSP, du CNLS, des Réseaux et Associations de PPVIH, des Organisations du système des Nations Unies, des Organisations bilatérales et des ONG et autres partenaires impliqués dans la lutte contre la stigmatisation et la discrimination envers les PVVIH au Cameroun.


Sur les études comportementales en 2006-2007 au Cameroun, il ressort entre autres que :
Le niveau de connaissances générales sur le Sida est assez élevé dans tous les groupes cibles. Quelque soit le groupe cible, au moins 3 sujets sur 5 citent simultanément les 3 méthodes de prévention de la maladie
En revanche, les croyances erronées sur la maladie persistent et impactent négativement sur la connaissance complète de la maladie qui se situe entre 28% (chez les hommes) et 31% (chez les femmes) dans tous les groupes cibles
Par ailleurs, l’attitude positive à l’égard des PVVIH est très peu répandue, et les femmes se révèlent être les moins tolérantes à l’endroit de ces personnes (8% vs 13% des hommes dans la population générale).
Le test de dépistage du VIH n’est pas encore un réflexe courant au sein de la population générale, où à peine la moitié des femmes et 38% des hommes seulement l’ont réalisé aux moins une fois au cours de leur vie. Les camionneurs et leurs partenaires semblent néanmoins relativement moins réticents à se faire dépister (respectivement 58% et 67% l’ont fait au moins une fois dans la vie).
Toutefois, l’observation du comportement sur les 12 derniers mois révèle que, quelque soit le groupe cible, le retrait des résultats est quasi-systématique une fois que le test est effectué.
L’exploration de la consommation des certaines substances psychotropes révèle, que l’alcoolisme est très répandu au Cameroun (43% des femmes et 50% des hommes).
En outre, bien que d’apparence marginale, le tabagisme (3% des femmes et 20% des hommes)
La consommation des drogues dures (0,4% des femmes et 3% des hommes) constitue un réel fléau. Les préadolescents, particulièrement les garçons, ne sont pas en reste, puisque 0,4% ont déjà essayé les drogues dures, et 1,2% la cigarette et 11% les boissons alcoolisées.
L’expérimentation de la sexualité s’établit au plus tard à 17 ans pour la moitié des hommes et des femmes.
Au moins les 3/5e des sujets dans la population générale, et bien plus dans les groupes spécifiques, trouvent le prix du préservatif du marketing social abordable.
Chez les camionneurs et leurs partenaires, seulement 22% et 23% respectivement déclarent utiliser systématiquement le condom lors de tels types de rapports sexuels. Ces chiffres sont néanmoins moins alarmants dans la population générale (44% des femmes et 58% des hommes
Concernant les résultats sur les causes de la persistance de la S&D, on retient entre autres que :

La S&D a été mise en exergue par une diversité de manifestations, Il est aussi apparu constant que les personnes de sexe féminin étaient celles les plus visées par ces actes de S&D. Les auteurs de ces actes sont surtout issus du cercle familial des victimes. Cette typologie a été commune à tous les milieux.
Cinq types de facteurs et conditions transcendant les divers microcosmes sociaux ont été mis en évidence dont : (1) les facteurs/conditions objectaux (épidémiologie du VIH/SIDA ; incurabilité, séropositivité, état du malade…); (2) les facteurs/conditions personnels (crise d’identité, auto- stigmatisation, tares psychique, dépendance socio-économique…); (3) les facteurs/conditions pratiques ; (4) les facteurs/conditions juridiques et socioéconomiques (cadre juridique défavorable, faible accès aux services de justice, impunités des contrevenants, pauvreté, improductivité, faiblesse du statut socio économique); (5) les facteurs sociaux et culturels et genre (tabous, ignorance, croyance et perceptions erronées, sentiment d’impuissance et d’agression de la société indigène, pratiques punitives/expiatoires contre le PVVIH et le VIH/SIDA, inégalités sociales, pressions sociales…).
Des recommandations pratiques pour une réduction de ce fléau au Cameroun ont été suggérées après avoir parcouru les bonnes pratiques qui ont cours en ce moment au Cameroun et qui ont eu déjà un impact sur la S&D.

En complément à cette étude un volet a traité des « Faits, Images, Messages » (FIM) qui entretiennent dans nos milieux la S&D. Il ressort de ce volet que :

L’impact souhaité des supports d’IEC sur les cibles n’est pas forcément celui obtenu. L’effet du paradoxe en faisant irruption dans le rapport concepteurs-récepteurs des messages et slogans anti-sida, transforme la communication autour de la question du VIH/sida en une véritable confrontation d’opinions.
Dans l’optique de donner au VIH-SIDA des images fortes susceptibles d’impulser la prévention, les Promoteurs/IEC ont mis sur le marché des images qui nouent et enracinent la S&D.
Certains messages et images produits en abondance sur le VIH/sida incitent au rejet du sida et à l’hostilité vis-à-vis des personnes infectées, bloquent la demande des services de prévention et de traitement car celles-ci reposent essentiellement sur une vision fataliste de la maladie.
Malgré l’autocritique, les images/messages de la deuxième génération sur le VIH sont encore marquées par les attitudes péjoratives sur le VIH-SIDA qui avaient inspiré les concepteurs de la première génération alors que le contexte épidémiologique est largement dépassé.

Dr Emmanuel Gbaguidi Pour toutes informations contacter : eac_gbaguidi@yahoo.fr

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Source : OCCGEAC

dimanche 13 juillet 2008

l’Initiative de mobilisation panafricaine pour le contrôle du tabac (I.M.P.A.C.T.), SOUFFLE SES 4 BOUGIES, ENTRETIEN AVEC LA PRÉSIDENTE





Le 14 Juillet 2004 les acteurs de la lutte anti tabac ont accueilli la naissance de L’Initiative de mobilisation panafricaine pour le contrôle du tabac (I.M.P.A.C.T.).
Une réseau de personnes ( physiques et morales) qui oeuvrent dans 25 pays africains pour offrir aux popultations un mieux être , dans une région déjà aux prises avec bien d’autres multiples défis de taille.
À cette occasion , nous avons démandé à Madame Susie De Larosière-Mbouangouore Limbepe, de nous faire le point sur les 4 années de vie et les perspectives de son organisation qui se veut être la plus vaste en Afrique en matière de lutte antitabac , surtout en cette phase cruciale de ratification et mise en œuvre de la CONVENTION CADRE DE LUTTE ANTITABAC DE L’Organisation Mondiale de la Santé ( O.M.S.) .

Isabel SOMSERT

Q. : Mme Susie De Larosière-Mbouangouore Limbepe, vous êtes la Présidente de l’Initiative de mobilisation panafricaine pour le contrôle du tabac (I.M.P.A.C.T.), une organisation panafricaine intervenant dans la lutte anti-tabac en Afrique. Dans quelques jours, l’I.M.P.A.C.T. soufflera sur sa quatrième bougie,
Quel est donc le bilan du chemin parcouru ?

R. : Tout comme pour les autres enjeux auxquels l’Afrique est confrontée , la lutte anti-tabac constitue un grand défi.
C’est dans ce contexte que, face au phénomène grandissant d’implantation sauvage de l’industrie du tabac en Afrique engendrant du coup l’accroissement du tabagisme chez nous, nous avons décidé de mettre sur les fonds baptismaux ce vaste réseau initialement dénommée COALITION PANAFRICAINE D’ÉTUDE ET DE CONTRÔLE DE TABAC (C.P.E.A.C.T.). qui est devenue depuis près d’un an I.M.P.A.C.T.
Tout naturellement, le début ne fût pas facile. Et l’I.M.P.A.C.T. a connu cette phase difficile qui relève maintenant du passé puisque les plus pessimistes et les incrédules ont enfin changé d’avis . Ils ont reconnus l’artisan à l‘œuvre.
Grâce à la volonté de nos membres, à notre endurance, à notre perspicacité, nous pouvons affirmer que l’I.M.P.A.C.T. a offert à l’Afrique un cadre propice d’échanges enrichissants sur la problématique du tabac , à l’intérieur d’un continent déjà aux prises avec d’autres priorités, je dirai d’autres maux dont on parle plus (SIDA, paludisme, etc..)
Présentes dans presque 25 pays, ces personnes physiques et morales, membres ou sympathisants de l’I.M.P.A.C.T., s’efforcent de collaborer et de participer à la définition des stratégies gagnantes en tenant compte surtout des réalités africaines. Car nous ne pouvions pas toujours calquer nos actions sur ce qui se passe en Occident car ce n’est pas toujours la même réalité.
Dans plusieurs pays africains, nos membres ont su et ont pu se distinguer et oeuvrer à la consolidation des acquis s’alignant dans le cadre de la ratification et la mise en oeuvre de la CONVENTION CADRE DE LUTTE ANTITABC (C.C.L.A.T.) de l’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.).
Au quotidien, nos membres suivent et dénoncent le comportement irresponsable de l’industrie du Tabac qui place des appâts à notre jeunesse. Ils sont aussi présents pour aider la jeunesse à éviter ces pièges et leur faire savoir que le tabac est dangeureux .
Nous ne pourrons, non plus, passer sous silence la contribution de nos membres pour accompagner les instances publiques, nationales, et les autres organisations engagées à renforcer la lutte sur le continent africain.


Q . 2 : Selon vous, le constat est alors un tableau reluisant… Pouvons-nous alors affirmer que le tabagisme est en régression en Afrique?

R. : Il serait hâtif et prétentieux d’aller à une telle conclusion. Elle serait même fausse car, quand on se refère au plus récent document produit par l’O.M.S. : ‘’ W.H.O. REPORT ON THE GLOBAL TOBACCO EPIDEMIC – THE MPOWER PACKAGE – fresh and alive ‘’, la situation du tabagisme en Afrique est dramatique.
Quand on voit également le désastre que cause le tabagisme en Afrique et les conclusions des travaux du Dr Adama LY sur AFROCANCER, il y a plutôt lieu de dire que la situation appelle à l’action et qu’il est urgent de retrousser les manches.
En ce qui nous concerne, en tenant compte que le tabac en Afrique est un phénomène d’une complexité hors paire, à cause des intérêts multiples en jeu, je peux, tout de même , affirmer que des efforts s’effectuent en Afrique. Efforts qui méritent d’être salués, soutenus et mieux canalisés pour produire, dans un proche avenir, des résultats encourageants.
La société civile africaine fait sa part.
Les gouvernements qui, dans la grande majorité, ont ratifié la C.C.L.A.T., font la leur également, comme nous pouvons le constater sur le site de la F.C.A. (http://www.fctc.org/index.php?item=countryinfo®ion=1&ratif=yes)
En conclusion , même si la tendance n’est pas à la regression des chiffres comme on le constate en Occident , au moins chez nous , le cadre se prépare pour endiguer le mal. C’est un préalable important. C’est un pas en avant tout de même.


Q. 3 : Quels sont alors, selon vous, les vrais défis à relever pour rendre plus efficace la lutte anti-tabac en Afrique?

R. : La lutte anti-tabac en Afrique est un grand chantier.
Et je peux vous assurer qu’il y a des jours, j’ai peur de l’immensité de la tâche et surtout de la complexité de la mission. Comme dans bien d’autres domaines, l’Afrique se doit d’abord , de se définir une voie avant de compter sur autrui.
Secundo, je trouve qu’il est impérieux que l’Afrique gère autrement les ressources à elle destinée. En cela, je parle :
- de toutes ces différentes initiatives qui circulent en Afrique , sans se croiser,
- des acteurs qui agissent, dos à dos,
- de ces mânes financières qui vont toujours vers les mêmes réservoirs, sinon aux mêmes pays et aux mêmes bénéficiaires.
L’efficacité viendrait aussi quand l’Afrique pourra directement discuter valablement avec les organisations plus nanties, plus organisées sur les enjeux concernant l’Afrique.
Il ne faut pas l’oublier , Si le gain et la rivalité prennent le pas sur l’efficacicaté , ce serait l’industrie du Tabac qui se frottera allègrement les mains.
C’est pour cela que , je dirai que l’O.M.S. –AFRO devrait aussi s’approcher un peu plus de la société civile active africaine et pour établir un vrai partenariat agissant et renforcer les capacités de ces forces novatrices présentes sur son territoire.

Q.4 : Quelles sont alors les perspectives de votre organisation?

R. : L’I.M.P.A.C.T. est fière de sa modeste contribution à ce combat, surtout quand on sait que la plupart des membres agissent sans aucune subvention, ou avec des moyens rudimentaires.
À l’I.M.P.A.C.T. , le plus important est de :
- maintenir le cap et d’oeuvrer à la consolidation de nos acquis parmi lesquels la volonté de travailler en réseau,
- partager les informations et les stratégies pour endiguer l’avancée des compagnies de tabac.
Par ailleurs, il faut faire remarquer que la ratification et la mise en oeuvre effective de la C.C.L.A.T. par tous les pays africains est un objectif d’une importance prépondérante pour nous.
De ce fait, nos actions futures ne se concentreront pas qu’à cela.
Nous allons prendre directement contact avec les Chefs d’États et autres décideurs politiques africains, pour hisser la lutte anti-tabac au niveau des priorités des Nations africaines.
L’enjeu est de taille. Les obstacles ne seront pas minces. Mais l’I.M.P.A.C.T ne reculera devant quoique ce soit, ni devant qui que ce soit.
Nous avons la volonté. Nous avons des ressources compétences et sures.
Nous sommes plus que convaincus de bien-fondé notre mission.
Oui, « Une vie est une vie ». Qu’elle soit en Occident, en Orient ou en Afrique. Car , si le tabac est mauvais et dangereux là-bas, il ne l’est pas moins pour les jeunes de chez nous.
Ne l’oublions pas , l’avenir et l’excellence des jeunes d’Afrique doivent se réaliser hors des sentiers bâtis par les multinationales de tabac. Voilà l’utilité de nos campagnes de sensibilisation auprès des jeunes africains envahis par des publicités mensongères.

Q. 5 : Un dernier mot, Madame la Présidente ?

R. : Je ne pourrai terminer cette discussion sans remercier les initiateurs de l’I.M.P.A.C.T. ., aux membres qui ont adhéré aux idéaux de l’I.M.P.A.C.T.
Sans ce courant d’engagement dynamique l’I.M.P.A.C.T. n’aurait pas accumulé autant d’acquis.
Tout au long de ce processus, des membres de l’I.M.P.A.C.T. ont bénéficié d’appuis divers. À tous ces généreux donateurs, l’I.M.P.A.C.T. dit MERCI.

Enfin, à l’I.M.PA.C.T., nous avons l’habitude de dire que : « Seul, on va vite, et ensemble, on va loin ».
Donc, au-delà des appuis ponctuels et occasionnels, l’I.M.P.A.C.T., en tant que structure supra, reste ouverte à toute forme de collaboration et de partenariat , pour rendre plus efficace la lutte antitabac sur notre continent.
Pour vos initiatives en direction de l’Afrique, vos recherches, vos enquêtes… référez-vous à L’I.M.P.A.C.T. car nous possédons des compétences aux références irréfutables.
Pour notre quatrième anniversaire, nous réitérons notre dynamique engagement d’être à l’avant-garde du combat pour endiguer le phénomène du tabagisme croissant en Afrique.

Pour joindre l’I.M.P.A.C.T. :

En Afrique :

SIÈGE SOCIAl
I.M.P.A.C.T.
Aux bons soins de Idrissou BADA)
02 BP 451
Tél: + 229 93 79 23 49
+ 229 90 93 48 69
Cotonou
BENIN
www.cpeact.org
E-mail : impactafrica55@gmail.com

AU CANADA :

BUREAU DE COORDINATION
Thomas Léro TCHASSAO
1717, rue Bourbonnière
Montréal, Qc
H1W 3N5
Tél : +1 514-522-0077
E-mail : impactafrica55@gmail.com

Propos recueillis par :
Isabel SOMSERT
Chef d’Édition http://afrique-en-sante.blogspot.com/

jeudi 10 juillet 2008

A propos de l'AIDE

Et si enfin un gouvernement avait le courage de refuser le chantage et la surenchère des soit-disant "aides" à un continent qui se condamne lui même par accumulation de la négligence collective criminelle des populations face à une prévention simplissime et pratiquement gratuite et au détournement systématique des énormes sommes versées au titre de l'aide permanente depuis des années...
L'africain est capable du meilleur comme du pire.
Le meilleur ne sera accompli que par lui même, devant sa propre responsabilité, sans rampe, sans tuteur, sans aide, sans fonds n'attendant que d'être détournés.
C'est peut-être enfin le début d'une vraie prise de conscience qui mènera à la réussite.

On fait la promotion de l'imprégnation des moustiquaires alors que pratiquement plus aucune moustiquaire n'est ni disponible ni utilisée nulle part et surtout pas à l'hôpital...

Comment expliquer qu'une boîte de préservatif, disponible partout pour un montant inférieur à celui d'une simple bouteille de bière se périme sur les rayons des officines, dispensaires, échoppes, étals des multiples revendeurs le long de toutes les rues, des routes et des chemins de terre alors que tous les soirs les bars débordent de clients, jeunes et vieux, tous directement concernés par le fléau, alignant les bières au comptoir dans l'allégresse et l'insouciance générale ?

Comment expliquer que les innombrables revendeurs et surtout revendeuses du long des rues et des routes vendent plus de 20 cartes de communications pour téléphones portables pour une seule boîte de préservatif, alors que la carte de tel la moins chère est 5 à 10 fois plus chère qu'une boîte de préservatif ?

On refuse d'acheter un simple préservatif mais on exige de la recherche sur un hypothétique vaccin.
On oblige les Laboratoires à financer les antimalariques à très bas coût mais on refuse de placer une simple moustiquaire sur le lit des enfants...

Le comportement général des individus entretien généreusement partout le développement de la pandémie.
C'est un constat d'échec total de la stratégie de communication menée à grands frais par les gouvernements et les ONG.
Des moyens énormes, des sommes inconnues jusqu'alors ont été déployées pour une stratégie de communication incapable de convaincre les individus qui se sentent de moins en moins concernés.
Le succès ne dépend pas des seuls moyens mais uniquement de leur utilisation rationnelle.

Aucun cours d'éducation sexuelle digne de ce nom, c'est à dire convaincant et marquant définitivement l'esprit des collégiens, lycéens et étudiants n'a encore été reçu de la tranche d'âge des 14 - 25 ans, la cible privilégiée.
Toutes les tentatives menées avec des moyens dérisoires se sont soldées par des concerts de ricanements entendus de l'auditoire, il ne faut choquer ni la religion, quelle quelle soit, ni les parents, ni les notables, bon vent à la pandémie...

A quoi servent donc les innombrables 4x4 rutilants aux armes des ONG qui ne sillonnent que les artères goudronnées des capitales ? si non à faire la noria avec les enfants de leurs responsables devant les meilleures écoles, et tous se retrouvent le soir garés devant les meilleurs restaurants.

A quoi servent les incessants voyages des responsables de ces ONG, ne connaissant que les sièges de 1ère classe des compagnies aériennes, accueillis comme des potentats dans les salons VIP des aéroports, court-circuitant tous les contrôles à l'arrivée comme au départ, escortés par des convois de 4x4 et de police vers les palaces ou ils sont les seuls occupants des suites présidentielles ?

A quoi servent les colloques, conférences, congrès, réunions qu'ils viennent animer dans ces meilleurs palaces puisque toutes les places disponibles sont réservées aux seuls notables ?

J'ai été personnellement confronté à un symposium tenu dans un palace d'une capitale économique africaine.
L'hôtel et ses abords étaient envahis par une foule énorme, pour une fois composée de jeunes et de gens de la rue, pour moi, il ne pouvait s'agir que d'une réunion consacrée au Sida.
Seule l'intervention musclée de la police a permis aux animateurs de rejoindre la salle.
Quelle n'a pas été ma surprise de constater le lendemain en lisant les affiches qu'il s'agissait d'une simple réunion d'information sur ...Le Viagra, dispensée par le groupe Pfizer et que les centaines de participants qui n'ont pas pu s'entasser dans la salle ont attendus une partie de la nuit une hypothétique distribution d'échantillons...
Quel drame...
Nous ne pouvons plus continuer de mentir effrontément aux contribuables des pays soit disant riches...
Il faudra bien couper un jour le flot interrompu de cette perfusion. Mais que dire alors devant un tel échec ?
Et s'il fallait rendre des comptes, combien de têtes tomberaient ?

Oui, il faut enfin ouvrir les yeux et cesser de rêver, ce n'est pas cette perfusion permanente qui sauvera l'Afrique du Sida, des MST, des maladies opportunistes et de la malaria, mais la prise de conscience par chaque individu de sa responsabilité personnelle face à la pandémie.

La réussite ne peut passer que par le changement radical de mentalité de chaque individu.
Ce changement radical nécessite une vraie stratégie de communication qui choque, qui émeuve et qui marque définitivement l'esprit des jeunes.
Les moyens sont disponibles arrêtons de les dilapider avant qu'ils ne disparaissent définitivement par lassitude et découragement des contribuables.

Un observateur attentif et averti qui refuse l'échec et croit en ce continent.

Michel Bournaud
bournaud.michel@free.fr

Paru in : e-med@healthnet.org le Mercredi 2 Juillet 2008

vendredi 4 juillet 2008

L'Afrique va devoir face à une pénurie "dramatique" de médecins d'ici 2015


NEW YORK (Nations unies) - - L'Organisation mondiale de la Santé a averti que l'Afrique fait face à une pénurie "dramatique" de médecins d'ici 2015, selon une nouvelle étude rendue publique mercredi.

Le rapport de l'OMS a estimé qu'il y aura environ 13 millions de docteurs d'ici 2015, un chiffre qui satisfait la demande et dépassera même l'objectif de voir 80% des naissances assurées par une personne qualifiée.

Mais étant donné les déséquilibres de la répartition de médecins, l'Afrique devra faire face à une pénurie de soins, avec 255 000 docteurs en 2015, soit un manque de 167 000 par rapport à ses besoins pour réaliser l'objectif de couverture des soins, selon l'OMS.

L'étude a noté qu'en 2004, l'Afrique a porté un quart du fardeau des maladies de la planète avec seulement 2% de l'approvisionnement mondial de médecins et moins de 1% des dépenses sanitaires dans le monde entier.

D'autre part, l'Asie du Sud-Est représente 29% des maladies dans le monde, avec 11% du nombre de médecins et 1% des dépenses sanitaires.

Pourtant, la région américaine, avec 10% des maladies du monde, représente la moitié des dépenses de santé mondiales et un cinquième du nombre total de médecins.

Les augmentations importantes dans les investissements au secteur de santé et les politiques robustes sont essentielles pour accroître le nombre de docteurs en Afrique, a précisé l'OMS.

"Etant donné les déséquilibres de la répartition des maladies dans cette région, les politiques visant à augmenter le nombre de médecins sont nécessaires pour contenir les pénuries prévues", selon l'étude.

lundi 30 juin 2008

CAMEROUN : Journée mondiale de lutte contre les toxicomanies




Le 26 juin est la journée mondiale de lutte contre les toxicomanies. A l’occasion de cet évènement, l’Association Life a animé une causerie éducative sur le thème des drogues. Cette causerie éducative s’est tenue dans le cadre du Camps des Adolescents du Culte d’Enfants de l’Eglise Evangélique du Cameroun ; Région Synodale du Centre – Sud – Est, District du Centre II. Le thème de ce camp qui s’est tenu du 23 au 29 juin 2008 était « Ma jeunesse : comment en tirer le meilleur profit ? ». Ce camp regroupait 125 enfants venant d’horizons diverses et près de 25 encadreurs.

Pendant 1h30 minutes, Mlle Mbouangouore Susie et le Dr Moulion Roger ont entretenu un auditoire très attentif sur les drogues, leurs effets et tous les dangers liés à la consommation des drogues. Pour ces enfants, nous avons distingué 2 catégories de drogues : les drogues licites et les drogues illicites. Et nous avons tour à tour fait des exposés sur les Drogues illicites, sur l’alcool et le tabac, sur la toxicomanie qui est le fait d’être dépendant d’une drogue. Nous avons aussi abordé le thème du point de vue de l’économie et de l’environnement.

Après les différents exposés, est venue la phase de questions/réponses qui est toujours la plus passionnante. Nous avons pu noter l’intérêt de ces enfants sur les questions évoquées. Et nous nous sommes rendu compte que certains d’entre eux et principalement des jeunes garçons essayaient d’en savoir plus sur le tabac et ses conséquences sur la santé en prétextant qu’ils voulaient ces informations pour leurs amis ou leurs parents. Toutefois il s’est avéré par la suite que c’est pour eux-mêmes qu’ils voulaient ces informations, car ils étaient des fumeurs occasionnels. Il y a aussi eu beaucoup d’enfants dont les parents étaient fumeurs et qui se sentaient interpellés par la notion de tabagisme passif. Nous avons eu d’ailleurs la question posée par un adolescent de 13 ans environ qui voulait savoir si fumer du papier roulé pouvait causer des dommages sur la santé.

Nous leur avons fait comprendre que fumer du papier est un comportement dangereux qui risque de les amener à fumer la cigarette. Et dans tous les cas, aspirer de la fumée, que ce soit celle du papier ou du tabac n’était certainement pas bon pour les poumons.

Au terme de cette causerie nous avons pu nous réjouir d’avoir éveillé l’attention de ces enfants en ce qui concerne les drogues et surtout de leur avoir fait comprendre que la consommation des drogues est un obstacle à leur bon épanouissement et ruinerait plutôt leur jeunesse.

Mlle Ange Marilyne Makwet

Secrétaire Générale de
l’Association Life : life_ong@yahoo.fr

vendredi 27 juin 2008

Un Grand succès pour le Premier Concours Africain de l’Etudiant en Médecine et du Jeune Médecin

La cérémonie a eu lieu le 4 juin 2008 à l'auditorium Nait Belkacem d'El Bez de l'université Ferhat Abbas de Sétif-Algérie, avec la présence d'environ 1000 invités. Notons entre autres la présence du ministre de l'énergie et des mines Docteur Chakib KHELIL, le Dr Mohamed-Larbi Ould Khelifa, Conseiller du Président de la République , de Mr Noureddine BEDOUI, wali de la wilaya de Sétif, du Prof. Chakib Arselane BAKI, Recteur de l'université, de cadres de grandes entreprises notamment Mr Mohamed MEZIANE et Noureddine BOUTARFA, respectivement présidents directeurs généraux de Sonatrach et de Sonelgaz, etc…. Cette manifestation scientifique avait pour objectif de promouvoir l'idée de la recherche scientifique chez les jeunes médecins.



Ce concours dont le comité d'organisation présidé par Monsieur SAKHRI Khalil, placé sous le haut patronage du président de la république Mr Abdelaziz BOUTEFLIKA et dont le coup d'envoi a été donné le 13 septembre 2007 à l'université Ferhat Abbas, a été organisé à l'initiative du Club Scientifique de la Faculté des Sciences Médicales de Sétif.



Le concours a donné lieu à la réception de 178 projets de recherche dont 24 projets des autres pays africains.18 projets supplémentaires sont parvenus au club scientifique avant le 10 Avril, suite à la prolongation du délai de remise des travaux, initialement fixé à la fin mars.



Les travaux de recherche ont été évalués par un jury présidé par Mr BAKI Chakib Arselane « recteur de l'université de Sétif ». Le jury était constitué des professeurs ALOUANI Med Lamine, BENKOBBI Saadia, BIOUD Belkacem, BOUCHENAK Kamel, DJIMLI Omar, HAMDI Selma, HAMDI CHERIF Mokhtar, LAMARA Messaouda, LAOUAMRI Slimane, MAIZA Amor, MALEK Rachid, MOUMENI Abdelhak, NOUASRIA Boubakeur, SOUALILI Zineddine, TALEBI Rabie, TOUABTI Abderazak.



Dans la catégorie du jeune médecin, les cinq premiers lauréats ont été récompensés.

Le premier prix est revenu au Dr Abdelhamid AGUIAR de Sidi Bel Abbes pour son travail de recherche sur «La prévalence des réactions allergiques respiratoires aux poussières de farine». Il a reçu son prix des mains du ministre de l'énergie et des mines, Docteur Chakib KHELIL, et s'est vu offrir une bourse à l'université de Catane, en Italie, un ordinateur portable et un voyage en Turquie.

Les quatre jeunes médecins classés de la seconde à la 5eme place dans la même catégorie sont :
- le Dr Amir BERKANE (Annaba) pour son travail sur le thème « Elaboration, fabrication et validation des outils de prévention du sida dans le cadre de la stratégie de promotion du changement comportemental »,
- le Dr ALLAL Iliès Omar (Tlemcen), sur le thème « Etat de santé : surpoids, habitudes alimentaires et activités dans la wilaya de Sidi Bel Abbes »

- le Dr Lakhdar HAMZI (Alger) sur le thème « Cancer du poumon en Algérie » et

- le Dr Jihene MAATOUG (Tunisie) sur le thème « Etude d'intervention sur le tabagisme au milieu scolaire dans la ville de Sousse »

Ils ont tous les quatre bénéficié d'un ordinateur portable et d'un voyage en Turquie.



Dans la catégorie « Etudiants en médecine », le 1er prix, doté d'un ordinateur portable et d'un voyage en Turquie, est revenu à une étudiante marocaine, Nissrine TCHICHE pour son travail intitulé « Enquête prospective du parasitisme intestinal auprès de l'écolier à Kenitra ».

les 4 autres lauréates sont :

- Imène HAMICHE (Constantine), sur le thème « La dépression de l'adulte jeune »

- Kahina TADRIST sur le thème « La Causticité n'est pas une fatalité : lésions caustiques chez l'enfant, prise en charge chirurgicale et complication » de Kahina TADRIST,

- Amel SAIDANI (Alger) sur le thème « Etude descriptive des occlusions intestinales et de leur prise en charge dans le cadre de l'urgence au niveau du CHU de Kouba » et

- Imène BOUHARATI (Sétif) sur le thème « Prévention de l'hépatite A modélisation par techniques de l'intelligence artificielle »

Toutes ces lauréates ont également reçu leur récompense au cours de la cérémonie.

L'initiative du Club Scientifique de Sétif a permis à de jeunes étudiants de réaliser un travail remarquable, s'appuyant sur des moyens simples mais porté par une volonté ambitieuse et soutenu par les autorités, en particulier le président de la république et le wali de Sétif.


Khalil SAKHRIPrésident du Club Scientifique de la Faculté des Sciences MédicalesFaculté de Médecine de Sétif BP: 749 RP - Algérie.Site web: www.club-scientifique.setif.org Tel : 00 213 770982503

dimanche 22 juin 2008

PHM GABON: Pour que le droit à la santé ne soit plus un simple slogan

Dans son préambule, la Constitution Gabonaise du 26 Mars 1991 « Affirme solennellement son attachement aux droits de l’Homme et aux libertés fondamentales tels qu’ils résultent de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 et de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948, consacrés par la Charte africaine des droits de l’Homme et des Peuples de 1981, et par la Charte nationale des libertés de 1990 (L. 1/97 du 22 avril 1997)… » et formule dans son article premier un certain nombre de droits sociaux et parmi eux.

Pour découvrir PHM GABON , Membre du Réseau International PHMOVEMENT , visitez :

http://www.coopgabon.net/phmgabon

lundi 16 juin 2008

Appel de cancérologues à la prudence dans l'utilisation des portables

PARIS (AFP) - Une vingtaine de scientifiques, essentiellement des cancérologues, ont lancé un appel à la prudence dans l'utilisation des téléphones portables en l'absence de conclusions scientifiques définitives sur leur éventuelle dangerosité pour la santé.

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Les signataires du texte, publié dans le Journal du Dimanche, dressent une liste de mesures de précaution simples qui peuvent être prises dans l'attente de données plus complètes.

Selon le ministère de la Santé, aucune preuve scientifique ne permet aujourd'hui de démontrer que l'utilisation des téléphones mobiles présente "un risque notable" pour la santé, que ce soit pour les adultes ou les enfants.

Cependant, plusieurs études récentes, qui doivent encore être approfondies, mettent en évidence la possibilité d'un risque "faible" d'effet sanitaire lié à une utilisation intense et de longue durée (plus de dix ans) d'un mobile.

Une étude internationale de grande ampleur Interphone, menée dans 13 pays sous l'égide de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), est actuellement en cours.

Si de nombreuses études sont menées à travers le monde, la question de leur financement et de l'indépendance des experts qui ont en la charge suscite régulièrement de vives polémiques.

Pour les scientifiques à l'origine de cet appel, parmi lesquels figurent, outre des médecins français, un Italien, un Néerlandais et un Américain, le mode d'utilisation des portables doit s'articuler autour de dix règles.

Ne pas autoriser les enfants de moins de 12 ans à utiliser un téléphone portable sauf en cas d'urgence, maintenir le téléphone à plus d'un mètre du corps lors des communications en utilisant le mode haut-parleur ou un kit mains libres ou une oreillette, éviter le plus possible de porter un téléphone mobile sur soi, même en veille.

Le texte suggère aussi de communiquer plutôt par SMS et d'éviter d'utiliser le portable lorsque la force du signal est faible ou lors de déplacements rapides en voiture ou en train.

"Nous sommes aujourd'hui dans la même situation qu'il y a cinquante ans pour l'amiante et le tabac. Soit on ne fait rien, et on accepte un risque, soit on admet qu'il y a un faisceau d'arguments scientifiques inquiétants", explique Thierry Bouillet, cancérologue à l'hôpital Avicenne de Bobigny et signataire de l'appel.

Pour le professeur de psychiatrie David Servan-Schreiber, à l'origine de ce texte, il faut "absolument" prendre des précautions du fait de l'absence de recul suffisant dans le temps.

"Même sans preuve définitive, il faut expliquer aux gens que l'usage des portables n'est sans doute pas anodin", explique dans le JDD l'auteur de plusieurs best-seller sur la santé.

Depuis plusieurs années, nombre d'experts à travers le monde mettent en garde contre un usage immodéré par les enfants: leur système nerveux, en cours de développement, pourrait être plus sensible aux rayonnements.

Début janvier, deux associations de défense de l'environnement, Agir pour l'environnement et Priartem, avaient réclamé au ministère de la Santé l'interdiction à la vente d'un téléphone portable destiné spécifiquement aux enfants.

Le ministère n'avait pas donné suite à cette demande. Dimanche, à la suite de l'appel des scientifiques, les deux associations ont renouvelé leur demande pour une "campagne officielle", similaire à celle sur les dangers du tabac.

Dans un avis rendu en juin 2005, l'Agence française de sécurité environnementale avait déconseillé l'utilisation du téléphone mobile pour les jeunes enfants compte tenu "de la persistance d'un doute sérieux quant à la possibilité d'effets sanitaires".

Dans un rapport publié par l'Afsset, les experts soulignaient, comme l'avait fait un an plus tôt l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la nécessité de faire des études portant sur une éventuelle "susceptibilité particulière des enfants à l'exposition aux radio-fréquences".

A l'issue d'une réunion consacrée aux effets de ces ondes électromagnétiques sur les enfants tenue à Istanbul en juin 2004, l'OMS avait jugé "hautement prioritaire" la réalisation d'études sur le risque de cancer du cerveau lié à l'usage du téléphone mobiles par les enfants "compte tenu de leur potentielle vulnérabilité biologique".

Par Jérôme CARTILLIER AFP - Lundi 16 juin,

AFRIQUE EN SANTÉ