lundi 30 juin 2008

CAMEROUN : Journée mondiale de lutte contre les toxicomanies




Le 26 juin est la journée mondiale de lutte contre les toxicomanies. A l’occasion de cet évènement, l’Association Life a animé une causerie éducative sur le thème des drogues. Cette causerie éducative s’est tenue dans le cadre du Camps des Adolescents du Culte d’Enfants de l’Eglise Evangélique du Cameroun ; Région Synodale du Centre – Sud – Est, District du Centre II. Le thème de ce camp qui s’est tenu du 23 au 29 juin 2008 était « Ma jeunesse : comment en tirer le meilleur profit ? ». Ce camp regroupait 125 enfants venant d’horizons diverses et près de 25 encadreurs.

Pendant 1h30 minutes, Mlle Mbouangouore Susie et le Dr Moulion Roger ont entretenu un auditoire très attentif sur les drogues, leurs effets et tous les dangers liés à la consommation des drogues. Pour ces enfants, nous avons distingué 2 catégories de drogues : les drogues licites et les drogues illicites. Et nous avons tour à tour fait des exposés sur les Drogues illicites, sur l’alcool et le tabac, sur la toxicomanie qui est le fait d’être dépendant d’une drogue. Nous avons aussi abordé le thème du point de vue de l’économie et de l’environnement.

Après les différents exposés, est venue la phase de questions/réponses qui est toujours la plus passionnante. Nous avons pu noter l’intérêt de ces enfants sur les questions évoquées. Et nous nous sommes rendu compte que certains d’entre eux et principalement des jeunes garçons essayaient d’en savoir plus sur le tabac et ses conséquences sur la santé en prétextant qu’ils voulaient ces informations pour leurs amis ou leurs parents. Toutefois il s’est avéré par la suite que c’est pour eux-mêmes qu’ils voulaient ces informations, car ils étaient des fumeurs occasionnels. Il y a aussi eu beaucoup d’enfants dont les parents étaient fumeurs et qui se sentaient interpellés par la notion de tabagisme passif. Nous avons eu d’ailleurs la question posée par un adolescent de 13 ans environ qui voulait savoir si fumer du papier roulé pouvait causer des dommages sur la santé.

Nous leur avons fait comprendre que fumer du papier est un comportement dangereux qui risque de les amener à fumer la cigarette. Et dans tous les cas, aspirer de la fumée, que ce soit celle du papier ou du tabac n’était certainement pas bon pour les poumons.

Au terme de cette causerie nous avons pu nous réjouir d’avoir éveillé l’attention de ces enfants en ce qui concerne les drogues et surtout de leur avoir fait comprendre que la consommation des drogues est un obstacle à leur bon épanouissement et ruinerait plutôt leur jeunesse.

Mlle Ange Marilyne Makwet

Secrétaire Générale de
l’Association Life : life_ong@yahoo.fr

vendredi 27 juin 2008

Un Grand succès pour le Premier Concours Africain de l’Etudiant en Médecine et du Jeune Médecin

La cérémonie a eu lieu le 4 juin 2008 à l'auditorium Nait Belkacem d'El Bez de l'université Ferhat Abbas de Sétif-Algérie, avec la présence d'environ 1000 invités. Notons entre autres la présence du ministre de l'énergie et des mines Docteur Chakib KHELIL, le Dr Mohamed-Larbi Ould Khelifa, Conseiller du Président de la République , de Mr Noureddine BEDOUI, wali de la wilaya de Sétif, du Prof. Chakib Arselane BAKI, Recteur de l'université, de cadres de grandes entreprises notamment Mr Mohamed MEZIANE et Noureddine BOUTARFA, respectivement présidents directeurs généraux de Sonatrach et de Sonelgaz, etc…. Cette manifestation scientifique avait pour objectif de promouvoir l'idée de la recherche scientifique chez les jeunes médecins.



Ce concours dont le comité d'organisation présidé par Monsieur SAKHRI Khalil, placé sous le haut patronage du président de la république Mr Abdelaziz BOUTEFLIKA et dont le coup d'envoi a été donné le 13 septembre 2007 à l'université Ferhat Abbas, a été organisé à l'initiative du Club Scientifique de la Faculté des Sciences Médicales de Sétif.



Le concours a donné lieu à la réception de 178 projets de recherche dont 24 projets des autres pays africains.18 projets supplémentaires sont parvenus au club scientifique avant le 10 Avril, suite à la prolongation du délai de remise des travaux, initialement fixé à la fin mars.



Les travaux de recherche ont été évalués par un jury présidé par Mr BAKI Chakib Arselane « recteur de l'université de Sétif ». Le jury était constitué des professeurs ALOUANI Med Lamine, BENKOBBI Saadia, BIOUD Belkacem, BOUCHENAK Kamel, DJIMLI Omar, HAMDI Selma, HAMDI CHERIF Mokhtar, LAMARA Messaouda, LAOUAMRI Slimane, MAIZA Amor, MALEK Rachid, MOUMENI Abdelhak, NOUASRIA Boubakeur, SOUALILI Zineddine, TALEBI Rabie, TOUABTI Abderazak.



Dans la catégorie du jeune médecin, les cinq premiers lauréats ont été récompensés.

Le premier prix est revenu au Dr Abdelhamid AGUIAR de Sidi Bel Abbes pour son travail de recherche sur «La prévalence des réactions allergiques respiratoires aux poussières de farine». Il a reçu son prix des mains du ministre de l'énergie et des mines, Docteur Chakib KHELIL, et s'est vu offrir une bourse à l'université de Catane, en Italie, un ordinateur portable et un voyage en Turquie.

Les quatre jeunes médecins classés de la seconde à la 5eme place dans la même catégorie sont :
- le Dr Amir BERKANE (Annaba) pour son travail sur le thème « Elaboration, fabrication et validation des outils de prévention du sida dans le cadre de la stratégie de promotion du changement comportemental »,
- le Dr ALLAL Iliès Omar (Tlemcen), sur le thème « Etat de santé : surpoids, habitudes alimentaires et activités dans la wilaya de Sidi Bel Abbes »

- le Dr Lakhdar HAMZI (Alger) sur le thème « Cancer du poumon en Algérie » et

- le Dr Jihene MAATOUG (Tunisie) sur le thème « Etude d'intervention sur le tabagisme au milieu scolaire dans la ville de Sousse »

Ils ont tous les quatre bénéficié d'un ordinateur portable et d'un voyage en Turquie.



Dans la catégorie « Etudiants en médecine », le 1er prix, doté d'un ordinateur portable et d'un voyage en Turquie, est revenu à une étudiante marocaine, Nissrine TCHICHE pour son travail intitulé « Enquête prospective du parasitisme intestinal auprès de l'écolier à Kenitra ».

les 4 autres lauréates sont :

- Imène HAMICHE (Constantine), sur le thème « La dépression de l'adulte jeune »

- Kahina TADRIST sur le thème « La Causticité n'est pas une fatalité : lésions caustiques chez l'enfant, prise en charge chirurgicale et complication » de Kahina TADRIST,

- Amel SAIDANI (Alger) sur le thème « Etude descriptive des occlusions intestinales et de leur prise en charge dans le cadre de l'urgence au niveau du CHU de Kouba » et

- Imène BOUHARATI (Sétif) sur le thème « Prévention de l'hépatite A modélisation par techniques de l'intelligence artificielle »

Toutes ces lauréates ont également reçu leur récompense au cours de la cérémonie.

L'initiative du Club Scientifique de Sétif a permis à de jeunes étudiants de réaliser un travail remarquable, s'appuyant sur des moyens simples mais porté par une volonté ambitieuse et soutenu par les autorités, en particulier le président de la république et le wali de Sétif.


Khalil SAKHRIPrésident du Club Scientifique de la Faculté des Sciences MédicalesFaculté de Médecine de Sétif BP: 749 RP - Algérie.Site web: www.club-scientifique.setif.org Tel : 00 213 770982503

dimanche 22 juin 2008

PHM GABON: Pour que le droit à la santé ne soit plus un simple slogan

Dans son préambule, la Constitution Gabonaise du 26 Mars 1991 « Affirme solennellement son attachement aux droits de l’Homme et aux libertés fondamentales tels qu’ils résultent de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 et de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948, consacrés par la Charte africaine des droits de l’Homme et des Peuples de 1981, et par la Charte nationale des libertés de 1990 (L. 1/97 du 22 avril 1997)… » et formule dans son article premier un certain nombre de droits sociaux et parmi eux.

Pour découvrir PHM GABON , Membre du Réseau International PHMOVEMENT , visitez :

http://www.coopgabon.net/phmgabon

lundi 16 juin 2008

Appel de cancérologues à la prudence dans l'utilisation des portables

PARIS (AFP) - Une vingtaine de scientifiques, essentiellement des cancérologues, ont lancé un appel à la prudence dans l'utilisation des téléphones portables en l'absence de conclusions scientifiques définitives sur leur éventuelle dangerosité pour la santé.

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Les signataires du texte, publié dans le Journal du Dimanche, dressent une liste de mesures de précaution simples qui peuvent être prises dans l'attente de données plus complètes.

Selon le ministère de la Santé, aucune preuve scientifique ne permet aujourd'hui de démontrer que l'utilisation des téléphones mobiles présente "un risque notable" pour la santé, que ce soit pour les adultes ou les enfants.

Cependant, plusieurs études récentes, qui doivent encore être approfondies, mettent en évidence la possibilité d'un risque "faible" d'effet sanitaire lié à une utilisation intense et de longue durée (plus de dix ans) d'un mobile.

Une étude internationale de grande ampleur Interphone, menée dans 13 pays sous l'égide de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), est actuellement en cours.

Si de nombreuses études sont menées à travers le monde, la question de leur financement et de l'indépendance des experts qui ont en la charge suscite régulièrement de vives polémiques.

Pour les scientifiques à l'origine de cet appel, parmi lesquels figurent, outre des médecins français, un Italien, un Néerlandais et un Américain, le mode d'utilisation des portables doit s'articuler autour de dix règles.

Ne pas autoriser les enfants de moins de 12 ans à utiliser un téléphone portable sauf en cas d'urgence, maintenir le téléphone à plus d'un mètre du corps lors des communications en utilisant le mode haut-parleur ou un kit mains libres ou une oreillette, éviter le plus possible de porter un téléphone mobile sur soi, même en veille.

Le texte suggère aussi de communiquer plutôt par SMS et d'éviter d'utiliser le portable lorsque la force du signal est faible ou lors de déplacements rapides en voiture ou en train.

"Nous sommes aujourd'hui dans la même situation qu'il y a cinquante ans pour l'amiante et le tabac. Soit on ne fait rien, et on accepte un risque, soit on admet qu'il y a un faisceau d'arguments scientifiques inquiétants", explique Thierry Bouillet, cancérologue à l'hôpital Avicenne de Bobigny et signataire de l'appel.

Pour le professeur de psychiatrie David Servan-Schreiber, à l'origine de ce texte, il faut "absolument" prendre des précautions du fait de l'absence de recul suffisant dans le temps.

"Même sans preuve définitive, il faut expliquer aux gens que l'usage des portables n'est sans doute pas anodin", explique dans le JDD l'auteur de plusieurs best-seller sur la santé.

Depuis plusieurs années, nombre d'experts à travers le monde mettent en garde contre un usage immodéré par les enfants: leur système nerveux, en cours de développement, pourrait être plus sensible aux rayonnements.

Début janvier, deux associations de défense de l'environnement, Agir pour l'environnement et Priartem, avaient réclamé au ministère de la Santé l'interdiction à la vente d'un téléphone portable destiné spécifiquement aux enfants.

Le ministère n'avait pas donné suite à cette demande. Dimanche, à la suite de l'appel des scientifiques, les deux associations ont renouvelé leur demande pour une "campagne officielle", similaire à celle sur les dangers du tabac.

Dans un avis rendu en juin 2005, l'Agence française de sécurité environnementale avait déconseillé l'utilisation du téléphone mobile pour les jeunes enfants compte tenu "de la persistance d'un doute sérieux quant à la possibilité d'effets sanitaires".

Dans un rapport publié par l'Afsset, les experts soulignaient, comme l'avait fait un an plus tôt l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la nécessité de faire des études portant sur une éventuelle "susceptibilité particulière des enfants à l'exposition aux radio-fréquences".

A l'issue d'une réunion consacrée aux effets de ces ondes électromagnétiques sur les enfants tenue à Istanbul en juin 2004, l'OMS avait jugé "hautement prioritaire" la réalisation d'études sur le risque de cancer du cerveau lié à l'usage du téléphone mobiles par les enfants "compte tenu de leur potentielle vulnérabilité biologique".

Par Jérôme CARTILLIER AFP - Lundi 16 juin,

lundi 9 juin 2008

« Idées Nomades »,


Préface du livre

Docteur Mariama Hima Yankori


Ancienne ambassadrice du Niger en France

Extrait de la préface



« Un livre sur l’Afrique ? Un écrit de plus ? Peut-être ! Mais "IDEES NOMADES" marquera la différence. Initiative heureuse émanent de jeunes africains, prémices d’une Afrique qui gagne. Ce livre nous démontre que l’Afrique prend son destin en main.
Finie l’ère de cette Afrique misérabiliste reflétant l’éternelle image de désolation, maladies, misères, catastrophes en tous genres. Longtemps considéré comme le continent de l’oralité, continent de tous les maux, continent sans mémoire, et que sais-je encore ?

L’Afrique éclot comme une fleur grâce, à l’éveil de ses fils dont elle a été malade. Fini l’afro-pessimisme ! Plongée dans la spoliation, le pillage en tous genres, conflits naturels ou artificiels, voie expresse pour un sous-développement durable ! ».


http://afrikibouge.com/index.php?option=com_content&task=view&id=974&Itemid=1

Rencontre francophone internationale sur les inégalités sociales de santé

Rencontre francophone internationale sur les inégalités sociales de santé

Les Journées annuelles de santé publique (JASP) 2008 auront lieu au Centre des congrès de Québec, au moment où la ville célèbre le 400e anniversaire de sa fondation.

Pour cette occasion, elles accueillent la Rencontre francophone internationale sur les inégalités sociales de santé (RFIISS) les 17 et 18 novembre 2008. Cette rencontre conviera les acteurs, partenaires et collègues des milieux de la recherche et de l’intervention de la francophonie à participer à un dialogue entre les cultures afin de mieux comprendre les mécanismes de construction et de reproduction des inégalités sociales de santé de manière à les réduire durablement.

La formule classique de formation continue des JASP ayant pour thème cette année « Influencer l’histoire » sera déployée les 19 et 20 novembre avec des sujets toujours aussi d’actualité.


http://www.inspq.qc.ca/aspx/fr/jasp_accueil.aspx?sortcode=1.55.58.61.62



NB : Une bourse est disponible pour les délégués d'Afrique et d'Haiti

dimanche 8 juin 2008

Réseau Francophone International pour la Promotion de la santé (Réfips)

Réseau Francophone International pour la Promotion de la santé (Réfips)
Son origine
Dans la foulée de la promulgation par l'OMS en 1986 de la Charte d'Ottawa pour la promotion de la santé, des professionnels de la Communauté Française de Belgique, de France et du Québec, conscients de l'importance de l'environnement sur la santé de nos communautés et du manque de visibilité du français dans les communications entourant cette discipline où ils exercent un leadership reconnu, se réunissent en 1988 en Belgique pour fonder une association. C'est à Montréal en 1991 que le Réseau francophone international pour la promotion de la santé (RéFIPS) sera créé dans un espace francophone qui s'étend sur plusieurs continents.

Depuis sa création, le REFIPS a initié ou participé à de nombreuses activités (en savoir plus).

Sa raison d'être
Réseau d'échanges et de diffusion de compétences et de pratiques en promotion de la santé, le RéFIPS veut faire reconnaitre la promotion de la santé de par le monde.

http://www.refips.org/accueil.php

Vous voulez plus d'info, contactez nous

jeudi 5 juin 2008

Ouverture du 9ème Forum international de pharmacie à Libreville

LIBREVILLE, 4 juin (Xinhua) -- Les travaux du 9ème Forum international de pharmacie regroupant des pharmaciens africains, des spécialistes d'approvisionnement en médicaments et des représentants des laboratoires pharmaceutiques ont débuté mercredi à Libreville.

Le forum a été ouvert par le Premier ministre gabonais, Jean Eyéghé Ndong qui avait à ses côtés plusieurs membres de son gouvernement.

Ce forum placé sous le thème "Place et rôle du pharmacien face aux défis de santé publique en Afrique", a réuni plus de 300 experts venus des différents pays.

Jusqu'à vendredi, les pharmaciens africains réfléchiront sur leur contribution dans la santé publique en Afrique, continent frappé par plusieurs pandémies telles que le sida, le paludisme et les maladies diarrhéiques, principales causes de mortalité infantile.

Dans un entretien avec l'agence Xinhua en marge de la cérémonie d'ouverture de ce forum, le président de l'Intersyndical des pharmaciens d'Afrique, Boniface Okouya a déploré le manque d'unités de production de médicaments en Afrique où il y a le plus grand nombre de malades.

M. Okouya a estimé que l'affirmation selon laquelle "les médicaments sont au Nord et les malades au Sud" est une triste réalité. "Il faut équilibrer cette tendance", a-t-il affirmé.

En Afrique, "les pharmacies sont surtout cantonnées dans les principaux centres urbains. Les populations rurales, très pauvres n'ont pas un accès facile au médicaments", a-t-il ajouté.

M. Okouya a, par ailleurs, salué la promotion par certains gouvernements du continent des médicaments génériques réputés efficaces mais vendus à bas prix.

On rappelle que les éditions précédentes de ce forum se sont déroulées à Lomé (2007), Brazzaville (2006), Bamako (2005), Ouagadougou (2004), Conakry (2003), Yaoundé (2002), Dakar (2001) et Cotonou (2000).

mercredi 4 juin 2008

Niger : 39 000 personnes vaccinées contre la méningite

Depuis fin avril, le district de Keita au Centre du Niger est parcouru par une épidémie de méningite de type A. Plus de 52 cas ont déjà été recensés, principalement des enfants de 5 à 14 ans. L'ONG Médecins du Monde se mobilise, et soutient la campagne de vaccination lancée par le ministère de la Santé nigérien. Quarante mille doses de vaccins ont déjà été livrées.

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A ce jour, les 8 équipes locales formées par Médecins du Monde ont pu immuniser 39 000 Nigériens, au rythme de 900 vaccinations quotidiennes. Mais beaucoup reste à faire : le district de Keita compte en effet 250 000 habitants.

Le Niger est situé au cœur de la « ceinture de la méningite », une zone géographique qui s'étend d'est en ouest du continent, du Sénégal à l'Ethiopie. Plus de 300 millions d'Africains vivent dans cette région qui tous les ans à la même saison, voit ressurgir Neisseria meningitidis la bactérie à l'origine de la maladie.

Source : Médecins du Monde, 2 juin 2008

Par Destination Santé Destination Sante - Mercredi 4 juin

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mardi 3 juin 2008

TOGO : Un taux de couverture médicale largement insuffisant

Le Togo progresse dans la lutte contre le sida, mais beaucoup reste à faire et les moyens manquent.
Après vingt ans de lutte contre le sida et sept années de mise en oeuvre de la Déclaration d’engagement sur le VIH/SIDA, adoptée par plusieurs pays du monde en 2001, le Togo, en matière de prévention, de soins et traitements "progresse mais le progrès n’est pas très sensible", révèle le Conseil national de lutte contre le sida et les infections sexsuellement transmissibles (CNLS-IST).

"Nous avons souhaité être très proche de l’accès universel mais ce n’est pas le cas", a avoué le ministre d’Etat, ministre togolais de la Santé, le professeur Charles Kondi Agba, lors d'une réunion préparatoire en prélude à l'Assemblée générale des Nations unies sur la pandémie, soulignant à cet effet que le Togo n’a "grosso modo, qu’un taux de couverture médicale compris entre 30 et 35%".

Le ministre a affirmé cependant que le pays fait des efforts afin que des "financements conséquents" soient trouvés pour permettre au Togo d’améliorer ce taux de couverture et renforcer les structures intervenant dans la lutte contre la pandémie.

Le Togo, indique-t-il, est souvent confronté à la rupture des stocks des médicaments anti-retroviraux (ARV) faute de moyens financiers pour effectuer des commandes à temps.

Il souffre également, selon des sources indépendantes sanitaires, de mauvaise gestion des fonds du Fonds mondial de lutte contre le sida, et de certaines restrictions de ce bailleur.

Le taux de prévalence du VIH/SIDA au Togo est de 3,2%.


Publié le 2 juin 2008 SUR republic of togo

AFRIQUE EN SANTÉ