vendredi 30 mai 2008

Journée mondiale sans tabac : aider les jeunes à dire à "non"

"Une jeunesse sans tabac" est le thème de la Journée mondiale sans tabac du 31 mai. Bonne nouvelle : le nombre de fumeurs quotidiens diminue chez les jeunes. Mais la part des "gros fumeurs" reste stable dans cette population. Autre inquiétude : l'interdiction de vente de tabac aux mineurs de moins de 16 ans n'est pas respectée.

La baisse du tabagisme chez les adolescents se confirme mais des zones d'ombres subsistent. C'est ce que signale le ministère de la Santé dans son Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), rendu public à l'occasion de la Journée mondiale sans tabac du 31 mai. Thème de cette journée: "Une jeunesse sans tabac"

Chez les filles, le tabagisme quotidien est passé de 33% en 1999 à 16% en 2007. Chez les garçons, ces proportions sont respectivement de 30% et 18%. Toutefois, nuance le BEH, "la part des gros fumeurs (plus de 10 cigarettes par jour) est restée stable sur cette période, soulignant la difficulté de modifier le comportement des fumeurs les plus dépendants ".

Si la proportion de gros fumeurs n'évolue pas, celle des fumeurs occasionnels de moins d'une cigarette par jour "augmente franchement", déplore le BEH. Elle est passée de 30% en 1999 à 43% en 2007. Autre enseignement : "un élève âgé de 16 ans sur trois dit avoir déjà consommé du tabac à l'aide d'un narguilé (chicha, pipe à eau), sans différence entre les sexes".

La loi n'est pas respectée
La plupart (86%) des fumeurs quotidiens âgés de 15 ans, "dit avoir acheté du tabac chez un débitant au cours des trente derniers jours, soit illégalement", souligne le BEH. L'interdiction de vente de tabac aux mineurs de moins de 16 ans, entrée en vigueur en septembre 2004, est "une loi largement inappliquée", confirme la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt).

Le non respect de la loi n'est pas lié à une confusion possible par les buralistes entre des mineurs de 16 ans et des adultes de 18 ans. En effet, parmi les élèves âgés de 13 ans qui se déclarent fumeurs quotidiens, "65% ont acheté au cours des trente derniers jours au moins une fois des cigarettes ou du tabac à rouler dans un débit de tabac", déplore le BEH.

Dans la population générale, la part des fumeurs ne se réduit pas, constate le ministère de la Santé. "Pour aider les 60% de fumeurs qui souhaitent arrêter la cigarette", le ministère de la Santé et l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) lancent le 31 mai une campagne destinée à "mieux faire le processus de sevrage pour le dédramatiser". Sa signature : "Tabac : quand on sait, c'est plus facile d'arrêter". Elle se traduira par des annonces dans la presse magazine, des spots radios et par la diffusion de la nouvelle version du guide pratique "J'arrête de fumer".
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News Press

mardi 27 mai 2008

L'Assemblée mondiale de la Santé fixe les nouveaux objectifs de l'OMS

La soixante et unième Assemblée mondiale de la Santé, à laquelle ont assisté 2704 participants de 190 pays, une participation record, a donné pour mission à l'Organisation mondiale de la Santé de s'attaquer aux menaces anciennes, nouvelles et imminentes pour la santé publique dans le monde. L'Assemblée de la Santé a notamment réussi une percée décisive en créant une plateforme permettant de supprimer des obstacles et d'appliquer des méthodes innovantes pour favoriser la recherche-développement et l'accès aux médicaments contre les maladies courantes dans les pays en développement.

Selon le Directeur général de l'OMS, le Dr Margaret Chan, «c'est un grand progrès pour la santé publique, un progrès dont bénéficieront des millions de personnes dans les années à venir.» «Cela contribue à l'équité en matière de santé, c'est une excellente initiative en matière de santé publique», a-t-elle ajouté.

La stratégie sur la santé publique, l'innovation et la propriété intellectuelle approuvée par l'Assemblée de la Santé, destinée à promouvoir de nouvelles approches pour la recherche-développement de produits pharmaceutiques et à améliorer l'accès aux médicaments, doit aussi servir de cadre pour renforcer et rendre pertinente, à moyen terme, la recherche-développement essentielle pour les maladies qui touchent les pays en développement. Cette stratégie, axée autour d'objectifs et de priorités claires, est assortie d'une estimation des besoins de financement dans ce domaine.

Les délégués à l'Assemblée de la Santé ont directement abordé les grands problèmes de santé publique qui résultent de l'interaction complexe de divers facteurs qui ne relèvent pas seulement de la santé.

Selon le Dr Leslie Ramsammy, ministre de la Santé du Guyana, « cette Assemblée mondiale de la Santé a montré les liens étroits qui existent entre intérêts politiques, intérêts commerciaux et santé.» «La chaîne d'approvisionnement et la disponibilité des fournitures sanitaires sont des facteurs déterminants de la mortalité des mères et des enfants, de la prévention et de la prise en charge des maladies non transmissibles. Nous avons beaucoup progressé dans l'amélioration de la qualité des fournitures, maintenant disponibles en plus grande quantité, ce qui permettra d'améliorer la santé», a-t-il ajouté.

L'Assemblée de la Santé a approuvé un plan d'action de six ans pour la lutte contre les maladies non transmissibles, qui constituent aujourd'hui la principale menace pour la santé. En 2005, ces maladies -en particulier les affections cardiovasculaires, le diabète, les cancers et les affections respiratoires chroniques- ont causé 60% des décès dans le monde, soit 35 millions de décès environ. Les pays à revenu faible ou intermédiaire sont les plus touchées par ces maladies, qu'il est en grande partie possible d'éviter en agissant sur quatre facteurs de risque courants: le tabagisme, les mauvaises habitudes alimentaires, la sédentarité et l'usage nocif de l'alcool.

Les délégués ont également prié l'OMS - dans une résolution - d'intensifier ses activités visant à lutter contre l'usage nocif de l'alcool, le cinquième facteur de risque de décès et d'incapacité dans le monde, et ont appelé l'Organisation à élaborer une stratégie mondiale à cette fin. L'élaboration de cette stratégie va commencer immédiatement et les États Membres seront consultés tout au long du processus de rédaction. Cette résolution prie également le Directeur général de consulter les organisations intergouvernementales, les professionnels de la santé, les organisations non gouvernementales et les acteurs économiques afin de déterminer comment ils pourraient contribuer à réduire l'usage nocif de l'alcool.

Les délégués à l'Assemblée de la Santé ont également prié l'OMS, et engagé les ministères de la santé qu'ils représentaient, à prendre des mesures pour protéger la santé face au changement climatique. Ils ont adopté une résolution priant instamment les États Membres de prendre des mesures décisives pour lutter contre les effets risques éventuels du changement climatique pour la santé. Cette résolution appelle le secteur de la santé:

- à élargir les projets d'adaptation susceptibles de limiter les effets du changement climatique sur la santé;
- à faire mieux connaître les effets du changement climatique sur la santé aux niveaux national et international;
- à favoriser l'attention et l'action politiques.

Les États Membres ont aussi appelé l'OMS à développer et à renforcer les bases factuelles sur les liens entre changement climatique et santé et à aider les pays en développement à faire face aux conséquences sanitaires du changement climatique.

Les travaux de l'Assemblée de la Santé ne se sont pas limités aux nouveaux problèmes. Les délégués ont réaffirmé qu'ils étaient attachés à éradiquer la poliomyélite et à se préparer à une pandémie de grippe. Ils ont également abordé les questions suivantes:

- Mutilations sexuelles féminines: Les États Membres se sont engagés à agir plus vite pour éliminer ces pratiques, par l'intermédiaire de la loi mais aussi d'actions éducatives et communautaires. En outre, les femmes et les filles ayant subi ce type de mutilations seront mieux soutenues, en particulier pour les soins au moment de l'accouchement ainsi que du point de vue social et psychologique.
- Stratégie mondiale en faveur de la vaccination: Les vaccins permettent déjà de prévenir deux à trois millions de décès par an mais l'Assemblée de la Santé a constaté qu'ils restent sous-utilisés. Les délégués ont demandé à l'OMS d'aider les pays à accroître leur couverture vaccinale et de favoriser la mise au point de nouveaux vaccins.
- Santé des migrants: Les États Membres ont demandé à l'OMS d'évaluer la santé des migrants dans leur environnement et d'étudier les possibilités de l'améliorer.

«Les hauts responsables de la santé du monde entier se sont réunis pour affronter ensemble de nombreux problèmes épineux», a déclaré le Dr Chan à la clôture de la l'Assemblée de la Santé. «Vous avez constamment manifesté le désir de parvenir à un consensus et avez fait preuve d'une grande souplesse afin d'arriver à un compromis malgré quelques grandes divergences », a-t-elle ajouté.
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News Press 26/05/2008 17:15

dimanche 25 mai 2008

UEMOA: Une structure de coordination pour mieux lutter contre le SIDA

SANTE-AFRIQUE DE L'OUEST :
Une structure de coordination pour mieux lutter contre le SIDA
Brahima Ouédraogo
http://ipsinternational.org/fr/_note.asp?idnews=4076

OUAGADOUGOU, 22 mai (IPS) - Une étude réalisée par le Programme conjoint des
Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) au cours du premier trimestre de
cette année, a révélé que les pays de l'Afrique de l'ouest présentent des
disparités au niveau de la coordination et de la gouvernance dans la lutte
contre le SIDA.

En réponse à cette insuffisance, les huit pays membres de l'Union économique
et monétaire ouest-africaine (UEMOA) plus la Mauritanie ont mis en place un
cadre de concertation sous-régional de leurs structures nationales de lutte
contre le SIDA. Cette structure de coordination devrait leur permettre de
corriger ces déséquilibres à travers des échanges d'expériences.

La structure dénommée "Coordination sous-régionale des secrétaires
permanents --secrétaires exécutifs ou équivalents -- des structures
nationales de lutte contre le VIH/SIDA de la zone UEMOA et de la
Mauritanie", vise à permettre une meilleure coordination et harmonisation
des activités ainsi que l'ancrage de la gouvernance et du leadership dans la
réponse au VIH/SIDA dans les pays de l'UEMOA et dans la région.

Le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a été chargé par les
responsables des structures nationales de lutte contre le SIDA de plaider
auprès de ses pairs pour atteindre les objectifs visés à travers
l'assistance technique et financière, le renforcement des capacités et la
valorisation de l'expertise régionale.

"Ma mission est de sensibiliser mes pairs afin que nous prenions une part
plus active dans cette lutte car le futur de nos pays, c'est la possibilité
pour nous d'obtenir une meilleure qualité supérieure en ressources humaines.
Or la ressource humaine, c'est avant tout la santé des enfants, des hommes,
des femmes", explique Compaoré également président du Conseil national de
lutte contre le SIDA et les infections sexuellement transmissibles
(CNLS/IST) au Burkina.

La mise en place d'un dispositif d'appui technique à l'Afrique de l'ouest et
du centre, soutenue par l'ONUSIDA facilitera le renforcement des capacités,
selon les conclusions d'une rencontre des responsables des structures
nationales de lutte contre le SIDA, réunis au milieu de ce mois à
Ouagadougou, au Burkina Faso, mais dont les conclusions ont été rendues
publiques la semaine dernière.

Selon le président Compaoré qui s'exprimait devant des journalistes après sa
désignation, la pandémie ne peut être vaincue en organisant la lutte sur un
espace national parce que, dit-il, "chaque jour, il y a trois millions de
personnes qui se déplacent dans notre espace ouest-africain; donc il nous
faut progressivement ouvrir nos stratégies en direction de tout cet espace".

L'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID),
l'UEMOA, l'ONUSIDA et les autres agences des Nations Unies ont promis de
soutenir le processus d'installation de ce cadre de concertation, indique le
communiqué final de la réunion.

La rencontre de Ouagadougou a également relevé un manque de coordination
entre certains ministères et d'autres programmes ou stratégies nationales
chargés de lutter ensemble contre la pandémie.

"Ce cadre nous permettra d'échanger, entre nous, nos bonnes expériences, de
mettre nos problèmes ensemble, défis ensemble pour conduire la lutte",
estime Malik Sène, secrétaire exécutif du Haut conseil de lutte contre le
SIDA du Mali. " Nous allons nous réunir régulièrement pour faire le point
sur l'évolution de la maladie et ce cadre de concertation va nous permettre
d'avoir une meilleure réponse à la lutte contre le VIH/SIDA".

Selon Michel Sidibé, directeur du département appui aux régions et pays au
bureau de l'ONUSIDA à Genève, le leadership et la meilleure gouvernance au
sein des structures nationales devraient permettre l'application des
principes du "Three ones" qui préconisent l'existence d'un seul cadre
stratégique de lutte contre le SIDA : un seul système dévaluation et une
seule instance de coordination pour mieux lutter contre la pandémie.

"C'est l'opportunité pour créer vraiment une structure nationale qui puisse
coordonner, gérer la réponse; donc pour, nous c'est la seule manière de
réduire les coûts, de faire en sorte que les programmes nationaux soient le
cadre de référence des investissements des donateurs", explique Sidibé à
IPS.

Pour lui, le "Three ones" permettra d'éviter la duplication au niveau des
partenaires en terme de suivi. Les principes du "Three ones" ont été
identifiés à Nairobi, au Kenya en 2003, lors de la conférence internationale
sur le SIDA et les IST en Afrique comme étant les principes clés pour la
coordination et de la réponse au VIH/SIDA au plan national.

"Lorsque nous serons mieux organisés, mieux structurés..., je crois que ça
va nous permettre d'aller à un accès universel qui est demandé sur le plan
international. Ce ne sont pas les moyens qui vont manquer, mais surtout
notre capacité à nous organiser, à gérer cela", affirme Sène à IPS.

Sidibé regrette le fait que dans les pays développés aujourd'hui, il n'y ait
pratiquement plus de décès dus au SIDA, alors que l'on continue d'avoir 1,7
million de décès par an en Afrique subsaharienne.

Selon les estimations de l'ONUSIDA en 2007, la séroprévalence du VIH/SIDA
dans la sous-région ouest-africaine varie entre 4,7 pour cent en Côte
d'Ivoire et 0,7 pour cent au Niger.

En matière d'harmonisation, le cadre de concertation devrait permettre des
achats groupés des anti-rétroviraux -- qui assurent une longue vie aux
malades du SIDA --, leur production, et faciliter l'acquisition des formes
pédiatriques des médicaments, selon les experts. Ce cadre servira également
à faire un plaidoyer auprès des partenaires pour l'allègement des procédures
de décaissement des fonds.

"Le VIH/SIDA n'a pas de frontière et c'est ensemble que nous pouvons lutter
efficacement contre le VIH/SIDA dans la sous-région", souligne Marcellin
Ayé, conseiller technique chargé de la coordination au ministère de la Lutte
contre le SIDA en Côte d'Ivoire où le taux d'infection est passé de 7,1 pour
cent au début des années 1990 à 4,7 pour cent en 2007.

"Nous sommes dans une phase de stagnation, de baisse en Côte d'Ivoire, et
avec ce cadre de concertation, nous allons mettre en place une nouvelle
stratégie qui sera capable de rendre plus efficace ce qui a été fait
jusque-là", dit-il à IPS. (FIN/2008)


Source : healthnet.org

vendredi 23 mai 2008

Afrocancer mobilise contre le cancer


L’association à but médical organise une soirée de gala au siège de l’Unesco à Paris

L’association à but médical Afrocancer souhaite lutter et sensibiliser les populations et les décideurs politiques à la menace que représente le cancer pour les Africains. Pour mieux se faire connaître, elle organise samedi 24 mai au siège de l’Unesco une soirée de gala où se produira Liz Mc Comb. Entretien avec le Dr Adama Ly, le fondateur d’Afrocancer.



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jeudi 22 mai 2008, par Falila Gbadamassi

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L’association internationale à but scientifique et médical Afrocancer existe depuis 2005. Elle est à l’origine d’un ouvrage très exhaustif sur le cancer en Afrique intitulé Le cancer en Afrique - De l’épidémiologie aux applications et perspectives de la recherche biomédicale édité par l’Institut national du cancer (France). La première soirée officielle de l’association devrait être suivie d’un colloque international en février 2009, dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le cancer. Cinq cent mille personnes meurent du cancer chaque année en Afrique, selon l’Organisation mondiale de la Santé.

Afrik.com : Ce gala est la première manifestation officielle de votre association qui a pour ambition de lutter contre le cancer en Afrique, l’occasion de vous faire connaître et de faire connaître votre action ?
Dr Adama Ly : Nous avons baptisé cette soirée "Agir ensemble contre le cancer". C’est une tribune pour promouvoir la lutte contre le cancer dans les populations africaines, ce qui renvoie à l’Afrique et à sa diaspora. Soixante-dix pour cent des nouveaux cas de cancer seront enregistrés dans les pays du Sud d’ici 2020, si nous ne faisons rien. Le cancer est une maladie ignorée qui fait de plus en plus de ravages en Afrique. Les chiffres reculent en Europe mais explosent en Afrique.

Afrik.com : Cette soirée vous permettra aussi de collecter des fonds et d’inciter les gens à s’engager pour mener à bien cette initiative ?
Dr Adama Ly : Afrocancer réunissait jusqu’ici des chercheurs et des médecins. Nous souhaitons désormais ouvrir cette association internationale à but scientifique et médical au grand public afin qu’il participe activement aux nombreuses actions que nous souhaitons mener. Cette soirée, je l’espère nous permettra d’y parvenir. Nous avons également besoin de moyens pour organiser, par exemple, des dépistages gratuits en Afrique, notamment ceux du col de l’utérus, du sein et de la prostate, de prévenir le tabagisme qui est en hausse en Afrique. Ces fonds permettront également d’éditer des brochures de sensibilisation, de faire des ponts entre le Nord et le Sud en attribuant des bourses à des jeunes médecins qui pourront se former en Europe ou qui seront formés en Afrique par des cancérologues européens, ou encore de financer des programmes de recherche. Il est primordial d’alerter les hommes politiques et les leaders d’opinion sur le fait que la lutte contre le cancer est aussi importante que celle contre le paludisme ou le sida. D’autant plus que chez nous, il est souvent lié à des affections qu’il est possible de prévenir, contrairement à l’Europe où la maladie résulte souvent du mode de vie (fumer, ndlr). Les cancers qui sévissent le plus souvent en Afrique comme celui du foi ou du col de l’utérus sont dus pour le premier aux hépatites B et C, et pour le second au papillomavirus.

Afrik.com : Comment ressentez-vous le besoin d’information chez les Africains ?
Dr Adama Ly : Les gens s’interrogent sur la maladie parce qu’à chacune de mes interventions dans les médias, je suis assailli de requêtes, de demandes de médicaments que je ne peux malheureusement pas satisfaire. Les traitements coûtent cher et les Africains n’ont pas souvent les moyens d’y accéder. Ils me parlent également de chirugie réparatrice. Ce qui reste aussi hors de portée de nombreuses bourses. Ce qui rend encore plus nécessaire la prévention parce que certains cas de cancer, comme je vous l’ai déjà souligné, peuvent être évités. Il y a quelque chose à faire avant que la maladie ne s’installe et Afrocancer peut y participer.

Source : http://www.afrik.com/article14349.html

mardi 20 mai 2008

Congrès des chirurgiens dentistes débutera le 28 mai à Dakar

L'Association nationale des chirurgiens dentistes du Sénégal (ANCDS) organisera du 28 au 31 mai à Dakar son quatrième congrès international sur le thème "mondialisation, précarité et santé bucco-dentaire», a appris la PANA auprès des organisateurs.

Le président du comité scientifique de l'ANCDS, Papa Demba Diallo, a déclaré que la rencontre sera consacrée également à la lutte contre le tabagisme et le VIH/SIDA qui se traduira par une sensibilisation des populations, des consultations et traitements dentaires gratuits.

"Une séance de formation continue sous l'égide de la Fédération dentaire mondiale sur les stratégies et les méthodes de prévention contre ces fléaux utilisées par les professionnels de la santé bucco- dentaire sera organisée", a-t-il ajouté.

Selon les organisateurs, le congrès verra la participation d'éminentes personnalités qui viendront représenter la Fédération dentaire mondiale et toutes les associations soeurs francophones.

Dakar - 05/05/2008

Panapress

lundi 19 mai 2008

Programmes de bourses : Rencontre francophone internationale sur les inégalités sociales de santé

Les Journées annuelles de santé publique (JASP) 2008 auront lieu au Centre des congrès de Québec, au moment où la ville célèbre le 400e anniversaire de sa fondation.

Pour cette occasion, elles accueillent la Rencontre francophone internationale sur les inégalités sociales de santé (RFIISS) les 17 et 18 novembre 2008. Cette rencontre conviera les acteurs, partenaires et collègues des milieux de la recherche et de l’intervention de la francophonie à participer à un dialogue entre les cultures afin de mieux comprendre les mécanismes de construction et de reproduction des inégalités sociales de santé de manière à les réduire durablement.

La formule classique de formation continue des JASP ayant pour thème cette année « Influencer l’histoire » sera déployée les 19 et 20 novembre avec des sujets toujours aussi d’actualité.
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Programmes de bourses
Le comité organisateur des 12es Journées annuelles de santé publique (JASP) souhaite encourager la participation de personnes œuvrant en santé publique et pouvant difficilement défrayer les coûts associés à une participation, que ce soit pour la Rencontre francophone internationale sur les inégalités sociales de santé qui se tiendra les 17 et 18 novembre, que pour les journées thématiques de formation continue les 19 et 20 novembre.

Il y a deux catégories de bourses et toutes deux se veulent un encouragement à présenter des communications affichées.

Les bourses de soutien financier au transport, au séjour et à l’inscription à la Rencontre francophone internationale sur les inégalités sociales de santé
Les bourses de soutien à l’inscription

http://www.inspq.qc.ca/aspx/fr/jasp.aspx?sortcode=1.55.58.60.66

Source : Rencontre francophone internationale sur les inégalités sociales de santé (RFIISS)

samedi 17 mai 2008

Bienvenue sur le nouveau site de Promosanté !

Destiné aux acteurs et actrices francophones qui oeuvrent en promotion de la santé, Promosanté est un carrefour de ressources et de pratiques en promotion de la santé à travers la francophonie.

Cherchez et trouvez en quelques clics grâce à notre moteur de recherche et participez en mettant vos connaissances de l'avant…

Promosanté c'est aussi...

Des actualités - Un répertoire d'outils et de pratiques - Des publications - Des documents issus de formations ou de conférences - Des organismes - Des définitions et des concepts - Une sélection de sites Web francophones - Un bulletin électronique - Etc.

Bonne visite !


Voici le lien : http://www.promosante.org/fr/accueil.aspx?sortcode=1

mercredi 14 mai 2008

Journée mondiale sans tabac, 31 mai 2008

Thème: Jeunesse sans tabac
Le tabagisme est la principale cause de décès évitable dans le monde. Le tabac est le seul produit de consommation légalement en vente qui entraîne la mort d’un tiers à la moitié de ceux qui l’utilisent, comme le prévoient les fabricants, et dont la vie est raccourcie de 15 ans en moyenne.

On compte aujourd’hui environ 1,8 milliard de jeunes âgés de 10 à 24 ans dans le monde dont plus de 85 % dans les pays en développement. Ayant survécu à la période plus vulnérable de l’enfance, ces jeunes sont généralement en bonne santé.

Pourtant, à mesure que l’industrie du tabac intensifie ses efforts pour attirer parmi eux de nouveaux consommateurs en espérant les fidéliser pour le restant de leurs jours, la santé d’une grande proportion de jeunes est sérieusement menacée par ces produits mortels.

La nicotine est une substance hautement dépendogène et l’expérience du tabac pendant l’enfance et l’adolescence peut facilement déboucher sur une dépendance pendant le reste de la vie.

- Le problème
- Appel à l’action
Comment participer
Documentation : http://www.who.int/tobacco/wntd/2008/fr/index.html


NB : POUR EN SAVOIR PLUS SUR LA LUTTE ANTITABAC EN AFRIQUE ET VOUS Y IMPLIQUER , CONTACT L'IMPACT :

www.cpeact.org
impactafrica55@gmail.com

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Pauvreté et instabilité entravent les progrès sanitaires en Afrique, selon l'OMS

La pauvreté, l'instabilité politique et le manque de personnel qualifié font partie des fardeaux qui entravent les progrès sanitaires en Afrique, a estimé lundi l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à l'ouverture d'une conférence internationale sur la santé à Ouagadougou.

"Les systèmes de santé actuels dans la région (Afrique) ne parviennent pas à remplir de façon optimale leur fonction de gouvernance, de production et de gestion des ressources humaines, de financement de la santé et de prestations de soins de qualité", a déclaré le docteur Luis Gomes Sambo, directeur du bureau régional de l'OMS pour l'Afrique.

Pourtant, des efforts sont déployés dans beaucoup de pays du continent pour l'accès aux services de santé, selon l'OMS, qui organise durant trois jours cette conférence sur "les soins de santé primaires et les systèmes de santé en Afrique".

Parmi "les raisons des dysfonctionnements" des systèmes de santé, le Dr Sambo a notamment cité "les programmes d'ajustement structurels des années 1980, le poids de la dette extérieure, les crises politiques entraînant des mouvements de population".

Des facteurs internes au secteur de la santé interviennent également, dont les capacités insuffisantes à planifier et gérer, "la forte déperdition en personnel de santé, leur démotivation et leur faible engagement du fait des conditions de vie et de travail souvent difficiles", a-t-il poursuivi.

Il a également souligné "la fragmentation de l'aide extérieure et l'insuffisance de la coordination de l'action des partenaires".

Le président burkinabè Blaise Compaoré, hôte de cette conférence internationale, a de son côté présenté les performances enregistrées par son pays ces dernières années en matière de santé.

Selon lui, le Burkina Faso est passé d'un centre de santé pour 25.000 habitants en 1985 à un centre pour 9.800 personnes en 2007.

Le taux de prévalence au VIH-sida, qui y était de 7,14% en 1997, a baissé à 2% en 2006 tandis que la maladie du ver de Guinée, l'onchocercose et la poliomyélite y sont devenues des maladies en "voie d'élimination", s'est-il félicité.

Il a ajouté que le pays consacrait en 2008 15% de son budget à la Santé (contre 7% en 1999).

Selon les organisateurs, plus de 300 délégués venus des 46 pays membres de l'OMS/Afrique prennent part à cette conférence, en collaboration avec le gouvernement burkinabè, les Fonds des Nations unies pour l'enfance et pour la population (Unicef, FNUAP), la Banque mondiale (BM) et la Banque africaine de développement (BAD).

Parmi les thèmes des travaux qui s'achèvent mercredi, figurent la gestion des systèmes de santé, les ressources humaines et le financement de la santé en Afrique.

BURKINA FASO - 28 avril 2008
Jeune Afrique

L’UNIFEM veut aider les Etats africains à éradiquer la fistule

Le Fonds de développement des Nations unies pour les femmes (UNIFEM) va s’engager aux côtés des Etats et des communautés pour éradiquer la fistule féminine, a indiqué sa directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest, la Rwandaise Cécile Mukarubuga, au cours d’un entretien avec APA.

« La question des fistules nous interpelle tous, parce que c’est un problème qui concerne à la fois les hommes et les femmes », a souligné Mme Mukarubuga, qui participe cette semaine à Niamey, à la troisième conférence des femmes d’Afrique et d’Espagne.

Selon elle « on ne peut pas prétendre à la promotion de la femme et au développement de la société s’il existe encore, ce genre de maladies qui font souffrir des milliers de femmes ».

La fistule est une sorte d’orifice qui se situe entre la vessie et l’organe génital de la femme, suite à un accouchement sans assistance médicale.

Mme Mukarubuga a affirmé que son organisme sera disposé à aider les gouvernements et les communautés à éradiquer ce fléau.

La directrice régionale de l’UNIFEM s’est également rendue au pavillon des femmes atteintes de fistules, de l’hôpital national de Niamey où sont internées 88 femmes dont la moitié bénéficie déjà d’une prise en charge médicale.

Selon les sources médicales, la fistule est une anomalie très fréquente chez les jeunes femmes. Elle une cause principale de secrétions urinaires et fécales continues.

Les observateurs soulignent que la fistule, et les problèmes d’hygiène corporelle qu’elle pose, sont à l’origine de drames familiaux avec parfois, le rejet des femmes atteintes par leur époux ou leurs familles.
APA-Niamey (Niger)

DS/DMG/APA
12-05-2008

lundi 12 mai 2008

CONSULTER LES APPELS D’OFFRES : Modernisation du système de santé (TOGO)


Le Togo a obtenu de la Banque d'Investissement et de développement de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao), une subvention remboursable pour l'équipement et la réhabilitation des structures sanitaires sur l'ensemble du territoire.
Ce prêt permettra au gouvernement d'effectuer, notamment, des travaux de réhabilitation et de construction dans les Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) de Kara, du Campus de l’Université de Lomé, le plus grand centre hospitalier du Togo.

Les travaux sont également prévus dans les centres régionaux de Tsévié, de Sokodé, d'Atakpamé et de Dapaong.

Sont aussi concernés les centres hospitaliers préfectoraux de Kpalimé et d'Aného.

Cette subvention permettra également la construction d'une réanimation polyvalente et d’un service scanner au CHU de Lomé-Tokoin.

Par ailleurs, plusieurs équipements sont prévus dont notamment des blocs opératoires, des laboratoires d'exploration fonctionnelle, et des équipements de maternité et de stérilisation.

"Grâce à ce prêt, plusieurs centres de formations sanitaires seront en chantier dans les mois à venir. Et l'avis d'appel d'offres est déjà lancé", a expliqué un responsable du ministère de la Santé.


CONSULTER LES APPELS D’OFFRES


Publié le 9 mai 2008.


http://www.republicoftogo.com/central.php?o=1&s=126&d=3&i=2047

mardi 6 mai 2008

Congrès des chirurgiens dentistes débutera le 28 mai à Dakar

Congrès des chirurgiens dentistes débutera le 28 mai à Dakar
Actualités - Santé
L'Association nationale des chirurgiens dentistes du Sénégal (ANCDS) organisera du 28 au 31 mai à Dakar son quatrième congrès international sur le thème "mondialisation, précarité et santé bucco-dentaire», a appris la PANA auprès des organisateurs.

Le président du comité scientifique de l'ANCDS, Papa Demba Diallo, a déclaré que la rencontre sera consacrée également à la lutte contre le tabagisme et le VIH/SIDA qui se traduira par une sensibilisation des populations, des consultations et traitements dentaires gratuits.

"Une séance de formation continue sous l'égide de la Fédération dentaire mondiale sur les stratégies et les méthodes de prévention contre ces fléaux utilisées par les professionnels de la santé bucco- dentaire sera organisée", a-t-il ajouté.

Selon les organisateurs, le congrès verra la participation d'éminentes personnalités qui viendront représenter la Fédération dentaire mondiale et toutes les associations soeurs francophones.

Dakar - 05/05/2008

Panapress

samedi 3 mai 2008

Santé: le rôle des diasporas africaines mis en exergue lors d’une conférence de l’OMS

Les États doivent davantage prendre en compte les potentiels des diasporas pour le développement des systèmes de santé en Afrique, viennent de souligner les participants à la Conférence internationale sur les soins de santé primaires et les systèmes de santé en Afrique, une rencontre de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui s’est déroulée à Ouagadougou (Burkina-Faso) du 28 au 30 avril 2008. Une déclaration devrait être rendue publique demain, mercredi 30 avril, soulignant les difficultés auxquelles le continent est aujourd’hui confronté, en particulier sur la pénurie de compétences qualifiées dans un grand nombre de pays, “l’inaccessibilité des soins de santé à tous et la faiblesse des système de santé”, souligne l’Agence de presse africain, l’APA.
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AFRIQUE EN SANTÉ