jeudi 31 décembre 2009

BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2010


VOUS AVEZ ÉTÉ DES MILLIERS DE PERSONNES À NOUS LIRE EN 2009
NOUS L’AVONS APPRÉCIÉ À SON JUSTE TITRE…ET VOUS EN REMERCIONS SINCÈREMENT.

À L’AURÉE DE L’AN 2010, NOTRE ÉQUIPE A LA JOIE DE VOUS PRÉSENTER SES VŒUX LES MEILLEURS DE BONNE ET HEUREUSE 2010.

NOUS ESPÉRONS QUE VOUS CONTINUEREZ À NOUS RENDRE VISITE EN 2010
NOUS PROMETTONS DE FAIRE MIEUX.

DE VOTRE CÔTÉ, NOUS SOUHAITONS VIVEMENT QUE VOUS NOUS FASSIEZ PART DE VOS OBSERVATIONS.
MERCI ET GRAND MERCI

L’ÉQUIPE DE M.A.I.N.

La grippe A/H1N1 a fait plus de 12 220 décès dans le monde

La grippe A/H1N1 a fait plus de 12 220 victimes dans le monde depuis son apparition en mars-avril en Amérique du Nord, indique l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans son dernier bilan publié mercredi.
"Jusqu'au 27 décembre, la grippe A/H1N1 a fait au moins 12220 morts dans plus de 208 pays et régions à travers du monde", soit une hausse de 704 décès de plus en une semaine, selon le bilan de l'OMS.

L'Amérique, en restant la région la plus touchée par la maladie, a enregistré au moins 6670 victimes, suivie par l'Europe où au moins 2 422 personnes sont mortes du virus pandémique, montre le bilan.

Selon l'OMS, c'est en Europe centrale et orientale que la transmission de la grippe pandémique est actuellement la plus active, tandis qu'en Europe occidentale, le virus reste actif même si l'épidémie y a atteint un pic.

Des indices montrent une transmission active et élevée du virus H1N1 dans des pays d'Afrique du Nord riverains de la Méditerranée, ajoute l'OMS.

En Asie, la pandémie est en recul au Japon, dans le nord et le sud de la Chine. Par ailleurs, le pic de la transmission du virus pandémique a été dépassé en Iran, en Irak, à Oman et en Afghanistan, selon l'agence onusienne. 

Toutefois, un léger regain a été détecté en Mongolie tandis que l'activité du virus H1N1 reste intense dans le nord de l'Inde, au Népal et au Sri Lanka, avertit l'OMS.

SOURCE :RCI en français, le service français de RCI

Règles douloureuses : quels remèdes naturels ?

Les règles douloureuses concernent une grande majorité de femmes. Voici quelques petites astuces naturelles pour dire adieu à ces petits maux !


Une grande proportion de femmes souffre de règles douloureuses. Maux de ventre, maux de têtes et fatigue sont souvent le trio de tête des douleurs pendant les règles. Voici des petites recette de grands-mères pour les arrêter !

La camomille

La camomille a des effets bénéfiques sur les règles douloureuses. Faites une infusion dans une tasse avec trois sachets. Ajoutez un peu de miel et buvez-en régulièrement pendant vos règles.

La graine d’aneth

A mâcher, la graine d’aneth agit rapidement.

Une alimentation appropriée

Durant les règles, il est recommandé d’éviter de consommer du sucre raffiné, de consommer plus de poissons gras que d’habitude, de manger moins de graisses végétales et d’éviter de boire du café lorsque les douleurs sont présentes.

Etre zen…

Le stress et l’anxiété auraient des effets directs sur les douleurs lors des règles. Optez pour un bon bain chaud, reposez-vous et détendez-vous au maximum durant ces quelques jours…

Réagir :
Souffrez-vous durant vos règles ? Quelles sont vos astuces pour être sereine à cette période ?


par Marion Gorisse IN http://www.mageneration.com/sante/douleur/regles-douloureuses-quels-remedes-naturels.html

mercredi 16 décembre 2009

Poursuivis, les cigarettiers veulent impliquer Ottawa

Vancouver — Des cigarettiers affirment que le gouvernement fédéral a investi dans la recherche pour mettre au point des produits du tabac plus sûrs, à la fin des années 1960.

Ils estiment que lorsque la poursuite intentée afin d'obtenir le remboursement de milliards de dollars de frais de santé liés au tabac se retrouvera en cour en Colombie-Britannique, le gouvernement fédéral devrait assumer une partie des responsabilités.

Imperial Tobacco Canada — avec Rothmans, Benson and Hedges et JTI-Macdonald — cherche à impliquer Ottawa dans les procédures, à titre de tierce partie défenderesse. Les producteurs prétendent qu'il y a des décennies, le gouvernement a travaillé avec eux pour mettre au point des produits aujourd'hui connus pour être causes de cancers et d'autres maladies.




«Les cigarettes [à faible taux de goudron] ont été fabriquées à l'instigation et avec la collaboration du gouvernement fédéral», a affirmé un porte-parole d'Imperial Tobacco, Éric Gagnon.

«Nous pensons qu'il est important que le gouvernement fédéral soit tenu responsable de sa décision et de ses gestes relativement aux [cigarettes] légères et douces», a-t-il ajouté.

Les fabricants des produits du tabac ont obtenu une victoire partielle, la semaine dernière, lorsque la Cour d'appel de la Colombie-Britannique a décidé que certaines des allégations mettant en cause le gouvernement fédéral seraient entendues au cours du procès à venir, qui débutera en septembre 2011. La Colombie-Britannique sera alors la première de plusieurs provinces à aller en cour contre des cigarettiers, dans le cadre de poursuites similaires.

Les sociétés productrices de tabac avancent que, vers 1969, des responsables du ministère fédéral de l'Agriculture à la station de recherche de Delhi, dans le sud-ouest de l'Ontario, ont entrepris de sérieuses recherches dans le but de mettre au point des souches de tabac devant servir à produire des cigarettes moins toxiques.

À l'époque, le lien entre le tabac et la maladie commençait à retenir l'attention, mais pas encore au point où le gouvernement pensait que les fumeurs renonceraient à la cigarette en masse. Les efforts ont donc été concentrés sur la réduction des effets nocifs du tabac.

Le programme s'est poursuivi jusqu'à la fin des années 80.

SOURCE : http://www.ledevoir.com/societe/sante/279292/poursuivis-les-cigarettiers-veulent-impliquer-ottawa

mardi 15 décembre 2009

MAROC : Vaccination : les Français d'abord !

Au Maroc, la campagne nationale de vaccination contre la grippe A(H1N1) a commencé le 9 décembre, mettant fin à une polémique qui menaçait de gêner considérablement le ministère de la Santé et les représentations diplomatiques françaises. Les Marocains ont en effet été surpris d’apprendre que les ressortissants français seraient vaccinés avant eux. Dès le 5 décembre, 30 000 d’entre eux étaient attendus dans les entreprises, les écoles ou les consulats français. « J’ai été étonné de recevoir mon bon de vaccination. Je suis français, certes, mais j’habite au Maroc et je ne vois pas pourquoi je devrais être vacciné avant les autres », estime Lionel, un retraité qui vit à Rabat. « C’est discriminatoire : les élèves français ont droit au vaccin et les autres doivent attendre », observe Malika, mère de deux enfants scolarisés dans un établissement français à Marrakech. Le Maroc, qui a pourtant commandé ses vaccins très à l’avance, a été livré bien plus tard que les pays industrialisés. « Ils ont été prioritaires parce qu’ils avaient versé d’importantes avances et parce que c’est chez eux que se fabrique le vaccin ! » explique le docteur Omar El Menzhi, directeur du service d’épidémiologie au ministère de la Santé.

Le service communication de l’ambassade de France se refuse à tout commentaire et se contente de renvoyer sèchement à son site Internet. Alors que l’on compte plus de 800 cas de contamination en milieu scolaire et que la psychose gagne la population, la précipitation française a été jugée de très mauvais goût. Mais tout est bien qui finit bien. Selon de nombreux médecins, le lancement de la campagne marocaine est une réussite. Après une première journée de vaccination à Casablanca, le 9 décembre, la campagne s’est étendue à tout le royaume.

SOURCE : J.A.

dimanche 13 décembre 2009

Quizz Grippe est un questionnaire d’auto-évaluation en ligne.

Simple et rapide d'utilisation, il vous permet de :



apprécier le risque d’avoir attrapé la grippe (A ou saisonnière)
vous orienter en fonction des résultats de l’évaluation
trouver les réponses à vos questions sur la grippe

http://www.quizz-grippe.fr/

Ce test a été conçu par une équipe de médecins et d'experts animée par le Dr Loïc Etienne, médecin-urgentiste.


Sa conception repose sur une solide expérience clinique de la grippe et de la médecine d'urgence ainsi que sur l'utilisation des données épidémiologiques actualisées.

samedi 12 décembre 2009

L’Ouganda veut interdire l’excision


Le Parlement ougandais a adopté, jeudi, un projet de loi interdisant l’excision, peut-on lire dans BBC Africa. Il prévoit la prison à vie pour les contrevenants. Cette mutilation sexuelle se pratique surtout dans le nord-est de l’Ouganda, sur plus de 3000 fillettes chaque décembre.

VERSION COMPLÈETE EN ANGLAIS

Ugandan MPs have voted to outlaw female genital mutilation - also known as female circumcision.

Anyone convicted of the practice, which involves cutting off a girl's clitoris, will face 10 years in jail, or a life sentence if a victim dies.

The BBC's Joshua Mmali in Uganda says it is not officially condoned but is still practised in several rural areas.

Rights groups welcomed the move, but urged awareness campaigns to ensure the centuries-old practice stops.

Genital mutilation is seen in some countries as a way to ensure virginity and to make a woman suitable for marriage.


It's cruel, it traumatises people, it's led children to drop out of school, it's a health hazard

MP Alice Alaso
Our reporter says it is still practised by the Sabiny, some Karamojong sub-groups and the Pokot in eastern Uganda and the Nubi people of West Nile.

MP Alice Alaso said the move was "a very significant achievement".

"It's a very bad practice. It's cruel, it traumatises people, it's led children to drop out of school, it's a health hazard," she told the BBC's Focus on Africa programme.

"This is a warning signal - whoever dares practice female genital mutilation will be subject to the law."

Another MP, Lulume Bayiga, said the law would liberate both men and women - who often face being ostracised for shunning the custom.

"Women will start for the first time to enjoy sex and it's going to do away with various diseases," he told the BBC.

According to the UN, about three million girls each year in Africa are at risk of genital mutilation, with more than 91 million girls and women living with the consequences of the procedure.

These include bleeding, shock, infections and a higher rate of death for new-born babies.


SOURCE : http://news.bbc.co.uk/2/hi/africa/8406940.stm

vendredi 11 décembre 2009

Rotavirus : des vaccins pour l’espoir

(1) Professeur de pédiatrie à l’université de Dakar et chef de l’unité pédiatrique et néonatale à l’hôpital Abass-Ndao de Dakar (Sénégal)

(2) Professeur spécialiste du rotavirus au Noguchi Memorial Institute for Medical Research du Ghana et président du groupe consultatif d'Afrique de l'Ouest sur le rotavirus.



Le rotavirus est source de grandes douleurs et constitue la principale cause de diarrhées aiguës dans le monde. Il tue plus d’un demi-million d’enfants chaque année et entraîne l’hospitalisation de millions d’autres. L’Afrique est particulièrement éprouvée par cette terrible maladie.

Jusqu’à présent, les parents n’avaient pas beaucoup de moyens pour protéger leurs enfants. Mais la situation est sur le point de changer. Les vaccins antirotavirus sont disponibles maintenant et deviendront bientôt accessibles pour tous les enfants du continent. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient d’approuver et de recommander leur utilisation. La vaccination est généralement reconnue comme étant l’une des interventions de santé publique les plus efficaces. En l’espèce, c’est la stratégie préventive la plus appropriée pour lutter contre les infections à rotavirus.

C’est pourquoi la prochaine conférence sur cette maladie, qui aura lieu à Dakar, au Sénégal, le 3 décembre, est si importante. À cette occasion, nous allons examiner les mesures qui doivent être prises le plus rapidement possible pour garantir l’accès de nos enfants aux vaccins antirotavirus. Cette nouvelle initiative, entreprise avec le concours du groupe consultatif d’Afrique de l’Ouest sur le rotavirus et de la Société sénégalaise de pédiatrie, est un parfait exemple de la manière dont les Africains s’engagent dans le combat pour la sauvegarde de leurs enfants.

L’arrivée du vaccin antirotavirus modifie considérablement notre champ d’action. Prise en charge à temps, l’infection peut généralement être traitée grâce à des techniques de réhydratation relativement simples, comme l’administration par voie orale de solutés à base de sel et de sucre. Mais, malgré ce traitement simple, de nombreux enfants continuent de mourir de la maladie en Afrique de l’Ouest. C’est atroce pour une mère de perdre un enfant. Et c’est une injustice supplémentaire si un vaccin est disponible. Si les mères avaient la possibilité de faire vacciner leurs enfants contre les rotavirus, elles saisiraient rapidement cette chance.

Ainsi, tout en poursuivant nos efforts pour lutter contre les maladies diarrhéiques grâce à une meilleure hygiène et un accès accru à des thérapies de réhydratation, nous devons faire tout notre possible pour favoriser l’introduction de vaccins antirotavirus. À la suite d’essais cliniques parmi les plus importants jamais effectués, avec la participation de plus de 100 000 enfants à travers le monde, deux vaccins antirotavirus ont montré une bonne efficacité et sont désormais disponibles. On estime que, d’ici à 2025, 100 millions d’hospitalisations et de consultations dans les structures de santé seront possibles et que plus de 2,5 millions de décès d’enfants pourraient être évités grâce à la généralisation de l’immunisation contre le rotavirus.

Les pays d’Afrique de l’Ouest ont désormais l’occasion de faire des efforts concrets en vue de résorber complètement la maladie. La récente recommandation de l’OMS concernant l’utilisation mondiale de vaccins antirotavirus permet aux pays d’Afrique d’acheter les vaccins à un prix abordable, en partenariat avec les agences onusiennes et des bailleurs internationaux.

La conférence du Sénégal nous rappelle notre devoir de sauver des vies d’enfants. Les représentants de nos gouvernements et de nos communautés locales doivent se mobiliser pour que soient introduits des vaccins antirotavirus dont le bénéfice pour nos populations est très largement prouvé. Une mise en place rapide de ces vaccins est indispensable. Il est de notre responsabilité de fournir aux enfants la protection nécessaire à leur survie. Agissons ensemble, tout de suite.


http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2551p127.xml0/-vaccin-enfant-mort-maladie-Rotavirus-des-vaccins-pour-l-espoir.html


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Sida : la lutte selon Zuma

Avant, aux mots « sida » et « Jacob Zuma », était accolé le mot « douche », en référence à la méthode qu’il avait choisie pour se protéger de la transmission du virus. Devenu chef de l’État, Zuma s’est mué en champion de la cause. Le 1er décembre, il a annoncé des mesures sur l’élargissement de l’accès aux médicaments. Désormais, tous les enfants séropositifs de moins d’un an auront accès aux antirétroviraux. Pour les adultes, le traitement sera accessible dès qu’ils passeront sous la barre des 350 CD4 par mm3, contre 200 auparavant. Quant aux femmes enceintes séropositives, elles seront sous antirétroviraux dès la quatorzième semaine de grossesse.

Ces avancées sont énormes, comparées au peu d’efforts déployés par le précédent gouvernement. Elles ne font cependant que reprendre les nouvelles recommandations de l’OMS, publiées le 30 novembre. Et pour le moment, le manque d’argent et de personnel ne permet pas de garantir un traitement à ceux qui y avaient accès avec les anciens critères.

SOURCE : J.A.

jeudi 10 décembre 2009

La grippe A fait des victimes en Algérie...Déjà 12 personnes sont décédées

La grippe porcine (A/ H1N1) semble s’installer en Algérie où 340 cas avérés ont été recensés et 12 personnes ont rendu l’âme. Les risques d’une pandémie planent toujours à l’horizon.

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lundi 7 décembre 2009 / par Kaci Racelma
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Notre correspondant en Algérie

Trois-cent quarante contaminés, 12 morts. Ce bilan a été confirmé dimanche , à Annaba, par le ministre algérien de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Saïd Barkat. Selon lui, des mesures conséquentes ont été prises par son département pour faire face à la situation. Plusieurs cas ont été recensés dans des milieux scolaires, ce qui a fait naître un sentiment de peur mêlé d’incompréhension chez les parents d’élèves qui ne savent à quel saint se vouer. Même si les 370 sujets contaminés ont bénéficié d’une conséquente prise en charge, dans les délais, au niveau de structures hospitalières spécialisées, la peur d’une propagation du virus à l’heure où la grippe saisonnière fait rage est toujours importante.

Le lancement, dès cette semaine, d’une vaste campagne de vaccination contre le virus A/H1N1 qui mobilise 20 millions de doses de vaccin en attendant l’arrivage graduel de 4,2 millions de doses en février, 5 millions en mars, 5 millions en avril et 3,9 millions en mai, ne contribue pas non plus à calmer les esprits. D’autant que, la population craint que le virus, sujet à mutations, prenne à défaut la communauté scientifique. Djamila Loukal, sage femme à Beni Douala, considère que « le département de la santé a engagé des moyens humains et matériels pour endiguer la propagation de la maladie aux conséquences graves sur la vie humaine ». Cette campagne ciblera, en premier lieu, les personnes directement exposées à la grippe A/H1N1, tels les fonctionnaires de la santé, les personnels des structures frontalières et celles exerçant au niveau des ports et des aéroports. Puis elle touchera progressivement les autres catégories de la population.

Les élèves auxquels il est fortement recommandé de porter des masques ou « bavettes » aux fins de se prémunir de la grippe seront vaccinés incessamment, à en croire les déclarations des différentes structures hospitalières, débordées par les proportions alarmantes de l’épidémie. Le ministre de la Santé, qui déploie toute son énergie pour stopper l’avancement du « mal », a indiqué que la vaccination contre la grippe A/H1N1 aura lieu dans des centres de vaccination comme les unités de protection maternelle et infantile, les unités de médecine préventive, ainsi que les unités de médecine du travail, de dépistage et de suivi. Il est aussi possible que d’autres centres de vaccination puissent être réquisitionnés en fonction des besoins et de l’évolution de la maladie.


http://www.afrik.com/article18184.html

mardi 8 décembre 2009

MAROC: La grippe porcine fait cinq morts de plus

La grippe A/H1N1 a fait cinq autres morts au Maroc por­tant à 12 le nombre de décès en­re­gis­trés de­puis le 16 no­vembre der­nier , selon un der­nier bilan éta­bli lundi soir par les au­to­ri­tés ma­ro­caines.

Dé­cla­ré le 10 juin der­nier sur des Ma­ro­cains en pro­ve­nance de l’étran­ger, le virus a at­teint de­puis fin oc­tobre une pro­por­tion pan­dé­mique fai­sant grim­per le nombre de per­sonnes at­teintes de près de 200 à un total de 2178 cas, in­dique le mi­nis­tère ma­ro­cain de la santé.

En mi­lieu sco­laire, 896 éco­liers comptent au nombre des cas re­cen­sés, des di­zaines d’éta­blis­se­ments ayant déjà fermé leurs portes pour évi­ter le pire , re­lève-t-on.


Le pays compte, en outre, trois morts de ses res­sor­tis­sants à l’étran­ger, des femmes dé­cé­dées pen­dant l’ac­cou­che­ment suite au virus, deux en Es­pagne, la troi­sième au Ca­na­da.

Un mon­tant de 150 mil­lions de dol­lars a été af­fec­té au plan de ri­poste.

L’opé­ra­tion de vac­ci­na­tion de­vrait com­men­cer mer­cre­di à Ca­sa­blan­ca, la mé­tro­pole, avant de tou­cher les autres ré­gions du pays à par­tir de jeudi, ras­sure le mi­nis­tère de la santé.

Le Maroc se­rait doté de 10 mil­lions de vac­cins, selon des sources concor­dantes, mais le scep­ti­cisme reste do­mi­nant quant à l’adhé­sion de la po­pu­la­tion à la cam­pagne de vac­ci­na­tion qui tou­che­ra ,au pre­mier chef, les per­sonnes asth­ma­tiques, les dia­bé­tiques et celles at­teintes d’une pneu­mo­pa­thie chro­nique.

Le pro­gramme de vac­ci­na­tion re­la­tif aux autres ca­té­go­ries de­vrait être lancé in­ces­sam­ment, in­dique-t-on.

SOURCE : APA- Rabat ( Maroc)

TOGO : Le Premier ministre favorable à des initiatives « audacieuses » contre le paludisme

8 décembre 2009 dans Dépêches, Santé
APA-Lo­mé (Togo) Le Pre­mier mi­nistre Gil­bert Fos­soun Houng­bo a lancé lundi un appel à des « ini­tia­tives au­da­cieuses et réa­listes, à une ges­tion res­pon­sable et concer­tée de la lutte » contre le pa­lu­disme, a consta­té APA.

Il a de­man­dé aux pra­ti­ciens de la mé­de­cine tra­di­tion­nelle, aux gué­ris­seurs et aux agents de santé com­mu­nau­taires de « col­la­bo­rer dans le res­pect mu­tuel pour que les cas de pa­lu­disme soient pris en charge dans les 24 heures qui suivent le début de la ma­la­die ».

Il les a ex­hor­tés à la re­cherche de l’ex­cel­lence à l’écoute des pré­oc­cu­pa­tions des cibles.


« Les moyens existent au­jourd’hui pour lut­ter ef­fi­ca­ce­ment contre cette pan­dé­mie », a re­con­nu Houng­bo à l’oc­ca­sion du Forum na­tio­nal de lan­ce­ment de la mo­bi­li­sa­tion pour la cou­ver­ture uni­ver­selle des in­ter­ven­tions prio­ri­taires de lutte contre le pa­lu­disme.

Selon lui, il est temps pour tous les ac­teurs du dé­ve­lop­pe­ment du Togo de conju­guer leurs ef­forts pour le choix de so­lu­tions ap­pro­priées, leur mise en œuvre co­or­don­née à tra­vers la mo­bi­li­sa­tion des res­sources in­ternes et ex­ternes et le suivi sys­té­ma­tique des ré­sul­tats ob­te­nus.

Près de 5 en­fants sur 100 dé­cèdent du pa­lu­disme au Togo qui consti­tue en­core en 2009 la pre­mière cause de consul­ta­tion et d’hos­pi­ta­li­sa­tion, selon des don­nées of­fi­cielles dis­po­nibles.

« S’il est une ma­la­die qui a au­tant as­so­cié am­pleur de part son éten­due, gra­vi­té de part les décès qu’elle cause et re­la­tion in­time à la vie socio éco­no­mique des po­pu­la­tions, c’est bien le pa­lu­disme », a dé­plo­ré Houng­bo.

samedi 5 décembre 2009

AFRIQUE : Pourquoi rester vigilant devant la grippe A

La grippe A, à virus A-H1N1, semble se faire oublier, du moins dans nos contrées. La vigilance doit rester cependant de mise, pour des raisons pas souvent évidentes .

Situation ce jour

.Progression continue dans le monde, environ 12 centaines de malades recensés dans une quarantaine de pays, ce qui n'est qu'un reflet imparfait des personnes effectivement infectées ou potentiellement menacées.
.Des cas locaux, Etats-Unis, Japon notamment, ce qui infirme de plus en plus l'origine "mexicaine" unique de la maladie. En clair, n'importe quel pays peut être contaminateur ou contaminé.
.L'OMS maintient toujours son niveau d'alerte en phase 5. Rappelons que le niveau 6 signe la reconnaissance officielle de la pandémie à l'échelle planétaire.
.La crainte d'acquisition de virulence par "croisement" avec des souches virales plus dangereuses , très possible chez ce type de virus à grand pouvoir mutant.
Le cas de l'Afrique

La situation du continent vis-à-vis du virus A-H1N1 est inconnue, du fait de son sous-équipement, à part quelques rares pays comme l'Afrique du sud. Le directeur des services statistiques de santé à l'OMS, M. Ties Boerma déclare " Ils n'ont pas mis en place de système qui nous dirait ne serait-ce que le fait que la grippe H1N1 est là.. Dans la plupart de ces pays, il n'y a pas de système efficace d'information sur les causes de décès".

Ce qui invite nos concitoyens et les autorités à plus de prudence: lever le nez si possible des affaires purement politiciennes et préparer un minimum de mesures préventives, pour ne pas attendre les premiers cas, que nous espérons éviter. Mais ne pas tout laisser à la chance ou au hasard. La bonne médecine, c'est avant la maladie.

Il reste qu'un l'optimisme prudent est possible, mais doit rester mesuré devant le caractère (pour le moment) relativement bénin des manifestations de la maladie, du même niveau de gravité qu'une grippe ordinaire, Selon Mme Margaret Chang, directrice générale de l'OMS, «nous ne voyons pas le virus se répandre dans l'hémisphère sud de la même manière que dans les trois premiers pays touchés».

Rappel de mesures d'hygiène simples

-La propreté, particulièrement des mains, véritables moyens de dissémination de tous les germes. Se laver les mains plusieurs fois par jour au savon est un acte de salubrité publique.
-En cas de syndrome grippal, éviter la dissémination: mouchoirs pour tousser et cracher, si possible en papier que l'on jettera dans des poubelles fermées, port de masque (si disponible), porter le cas au niveau des autorités sanitaires sans tarder mais sans paniquer. La maladie étant à craindre surtout sur terrain faible, immature ou dénutri . Ce qui est malheureusement assez fréquent sous nos latitudes.

Nous avons déjà vu dans un article précédent le traitement vaccinal, abordable mais pas encore au point, et médicamenteux, , pratiquement hors de portée pour une utilisation de masse.

Dr Thierno A. DIALLO médecin


SOURCE : guineepresse

vendredi 4 décembre 2009

AFRIQUE: L’OMS lance un nouvel effort de lutte antitabac

GENEVE, Suisse, 4 décembre 2009/African Press Organization (APO)/ — L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) porte une attention accrue à la lutte antitabac en Afrique dans le but d’éviter que la consommation de tabac n’atteigne sur le continent les mêmes proportions que dans d’autres parties du monde.


Le programme visera surtout à renforcer la capacité des pays à mettre en œuvre la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, le traité international en matière de santé qui oriente les efforts nationaux de lutte contre l’épidémie de tabagisme, et à créer un centre régional d’excellence pour soutenir les pays en développement dans leurs efforts pour résister à la hausse de la consommation.


D’après le Dr Ala Alwan, Sous-Directeur général de l’OMS pour les maladies non transmissibles et la santé mentale , «le tabagisme est la cause de morbidité et de mortalité le plus facilement évitable. Il tue plus de 5 millions de personnes par an. Non maîtrisée, la consommation de tabac fera plus de 8 millions de morts par an d’ici 2030, et plus de 80 % de ces décès surviendront dans les pays en développement. Si le tabagisme est moins répandu en Afrique et dans d’autres régions du monde, cela changera si nous n’agissons pas. »


La consommation de tabac est un facteur de risque pour les principales maladies non transmissibles –crise cardiaque, accident vasculaire cérébral, cancer, diabète, asthme et autres maladies chroniques – auxquelles sont imputables au total 60 % des décès. Dans les 46 pays de la Région africaine de l’OMS (AFRO), les maladies non transmissibles devraient représenter 46 % des décès d’ici 2030, contre 25 % en 2004.


« La consommation de tabac en Afrique est plus qu’un problème de santé», a poursuivi le Dr Alwan. « C’est aussi un problème de développement. Le tabac alimente la pauvreté, tuant des gens dans la force de l’âge. Il grève le budget familial et celui des soins de santé. D’autre part, l’argent dépensé en produits du tabac représente autant en moins pour des dépenses essentielles telles que l’éducation, l’alimentation ou les médicaments. »


« L’action nouvelle et novatrice de lutte antitabac de l’OMS en Afrique contribuera à mettre des solutions à la portée des pays », a ajouté le Dr Alwan.


« Nous devons agir maintenant pour mettre en œuvre la Convention-cadre de l’OMS afin d’éviter une épidémie de tabagisme en Afrique », a également déclaré le Dr Paul Samson Lusamba Dikassa, Directeur de la gestion des programmes au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique. « Dans la Région africaine, l’OMS a un rôle important à jouer en travaillant avec les pays pour lutter contre le tabagisme. »


« Il faut absolument élaborer des stratégies efficaces de lutte contre le tabagisme », a ajouté le Dr Douglas Bettcher, Directeur de l’Initiative OMS pour un monde sans tabac. « En travaillant avec les gouvernements et les organisations partenaires, nous pouvons aider à éviter que le tabac ne gagne la partie. »


Les travaux seront financés en partie par une subvention de US $10 millions de la Fondation Bill & Melinda Gates. La subvention est la plus importante que l’OMS ait jamais reçue pour la lutte antitabac en Afrique et est un moyen non négligeable de combler les lacunes du programme d’action international pour le développement en matière de maladies non transmissibles.


Liens :


Initiative OMS pour un monde sans tabac : www.who.int/tobacco
Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique : www.afro.who.int


Pour de plus amples informations, veuillez contacter :


Timothy O’ Leary
Fonctionnaire chargé de la communication
OMS, Genève
Téléphone : +41 22 791 5539
Mobile : +41 79 516 5601
Courriel : olearyt@who.int


Menno Van Hilten
Fonctionnaire chargé des relations extérieures
OMS, Genève
Téléphone : +41 22 791 2675
Mobile : +41 79 457 0929
Courriel : vanhiltenm@who.int


Dr Jean-Pierre Baptiste
Administrateur de programme pour la lutte antitabac
AFRO, Brazzaville
Téléphone : +47 241 39130
Mobile : +242 596 7379
Courriel : baptistej@afro.who.int


Tous les communiqués de presse, aide-mémoire et autres matériels d’information de l’OMS peuvent être consultés sur le site www.who.int


SOURCE


World Health Organization (WHO)



http://appablog.wordpress.com/2009/12/04/l%E2%80%99oms-lance-un-nouvel-effort-de-lutte-antitabac-en-afrique/

jeudi 3 décembre 2009

TOGO : Coca-Cola va offrir 200 millions de Fcfa au ministère de la Santé


Soif de santé !
Coca-Cola va offrir 200 millions de Fcfa au ministère de la Santé pour l’achat d’équipements. Un protocole d’accord a été signé jeudi entre le ministre de la Santé, Komlan Mally (photo), et le représentant de la firme américaine à Lomé, Emmanuel Doussey.

Le matériel médical sera mis à la disposition des centres hospitaliers universitaires (CHU) de Lomé et de Kara.

Komlan Mally a remercié Coca-Cola pour ce soutien « significatif qui contribuera à renforcer les capacités de prestations des deux centres hospitaliers ».

Le Togo a lancé il y a deux ans une réforme complète de son système de santé.

source: http://www.republicoftogo.com/central.php?o=1&s=119&d=3&i=4795


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mercredi 2 décembre 2009

Le 3 décembre - Journée internationale des personnes handicapées


La Journée internationale des personnes handicapées vise à promouvoir une meilleure compréhension des problèmes liés au handicap et à mobiliser les énergies pour assurer le repect de la dignité, les droits et le bien-être des personnes handicapées. Elle cherche également à sensibiliser le public aux bénéfices de l'insertion des handicapés dans tous les aspects de la vie économique, sociale et culturelle. Le thème de cette journée repose sur l'objectif de pleine et égale participation à la société par les personnes handicapées, tel qu'il est établit par le Programme mondial d'Action pour les handicapés, adopté par l'Assemblée générale en 1982.

Comment célébrer cette Journée ?
Engagez-vous ! La célébration de cette Journée donne l'occasion à toutes les communautés intéressées - gouvernementales, non gouvernementales, secteur privé - de s'intéresser aux mesures innovatrices qui font progresser la mise en oeuvre des normes et règlements internationaux relatifs aux personnes handicapées. Les écoles, universités et autres institutions de ce type peuvent contribuer à sensibiliser les parties intéressées aux droits sociaux, culturels, économiques, civiques et politiques des handicapés.

Organisez ! Organisez des forums, des discussions publiques et des campagnes d'information sur les questions du handicap. Informez le public sur les tendances et les moyens par lesquels les personnes handicapées et leurs familles peuvent mener une vie indépendante et digne, assurées d'une sécurité financière.

Célébrez ! Planifiez et organisez des spectacles pour démontrer et célébrer les contributions des handicapés aux sociétés dans lesquelles ils vivent. Organisez des échanges et des dialogues pour illustrer la richesse et la variété des compétences, des intérêts et des aspirations des personnes handicapées.

Agissez ! Cette Journée s'intéresse tout particulièrement aux actions pratiques qui permettent de faire progresser la mise en oeuvre des normes et règlements internationaux relatifs aux handicapés, et d'améliorer leur participation à la vie sociale et au développement sur la base de l'égalité. Les médias ont un rôle significatif à jouer, pour mobiliser les soutiens pour cette Journée, mais aussi tout au long de l'année, en présentant de façon pertinente les progrès et les obstacles relatifs à la mise en oeuvre des politiques, des programmes et des projets sur le handicap et en sensibilisant le public aux contributions des handicapés.

Source : http://www.un.org/fr/

Une invitation à regarder au-delà de ce que nos yeux peuvent voir.

Extraits du texte de présentation : " Le corps, vecteur d’intégration, est le premier élément visible de l’identité de tout individu. C’est l’image corporelle qui séduit, choque, dégoûte ou attire. Sorte de « packaging » de l’être comme pour un produit, il a pour fonction d’aider et de rendre performant l’insertion des individus, quels qu’ils soient, sur le marché des interactions sociales.

Il serait temps de revoir nos modes de fonctionnement afin de limiter les souffrances qu’endurent des millions de personnes handicapées. Il serait temps d’arrêter d’orienter les rapports aux personnes handicapées sous un angle de solidarité ou de misérabilisme sans tenir compte de valeurs humaines fondamentales.

Une communication efficace sur le handicap devrait donc viser à sortir l’image de la personne handicapée de la case handicapante dans laquelle elle a été cloisonnée jusqu’ici afin de lui permettre de dépasser toutes les représentations erronées qui hantent les esprits.


SOURCE : http://www.carnetsdesante.fr/Esthetique-et-handicap

AFRIQUE EN SANTÉ