jeudi 31 décembre 2009

BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2010


VOUS AVEZ ÉTÉ DES MILLIERS DE PERSONNES À NOUS LIRE EN 2009
NOUS L’AVONS APPRÉCIÉ À SON JUSTE TITRE…ET VOUS EN REMERCIONS SINCÈREMENT.

À L’AURÉE DE L’AN 2010, NOTRE ÉQUIPE A LA JOIE DE VOUS PRÉSENTER SES VŒUX LES MEILLEURS DE BONNE ET HEUREUSE 2010.

NOUS ESPÉRONS QUE VOUS CONTINUEREZ À NOUS RENDRE VISITE EN 2010
NOUS PROMETTONS DE FAIRE MIEUX.

DE VOTRE CÔTÉ, NOUS SOUHAITONS VIVEMENT QUE VOUS NOUS FASSIEZ PART DE VOS OBSERVATIONS.
MERCI ET GRAND MERCI

L’ÉQUIPE DE M.A.I.N.

La grippe A/H1N1 a fait plus de 12 220 décès dans le monde

La grippe A/H1N1 a fait plus de 12 220 victimes dans le monde depuis son apparition en mars-avril en Amérique du Nord, indique l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans son dernier bilan publié mercredi.
"Jusqu'au 27 décembre, la grippe A/H1N1 a fait au moins 12220 morts dans plus de 208 pays et régions à travers du monde", soit une hausse de 704 décès de plus en une semaine, selon le bilan de l'OMS.

L'Amérique, en restant la région la plus touchée par la maladie, a enregistré au moins 6670 victimes, suivie par l'Europe où au moins 2 422 personnes sont mortes du virus pandémique, montre le bilan.

Selon l'OMS, c'est en Europe centrale et orientale que la transmission de la grippe pandémique est actuellement la plus active, tandis qu'en Europe occidentale, le virus reste actif même si l'épidémie y a atteint un pic.

Des indices montrent une transmission active et élevée du virus H1N1 dans des pays d'Afrique du Nord riverains de la Méditerranée, ajoute l'OMS.

En Asie, la pandémie est en recul au Japon, dans le nord et le sud de la Chine. Par ailleurs, le pic de la transmission du virus pandémique a été dépassé en Iran, en Irak, à Oman et en Afghanistan, selon l'agence onusienne. 

Toutefois, un léger regain a été détecté en Mongolie tandis que l'activité du virus H1N1 reste intense dans le nord de l'Inde, au Népal et au Sri Lanka, avertit l'OMS.

SOURCE :RCI en français, le service français de RCI

Règles douloureuses : quels remèdes naturels ?

Les règles douloureuses concernent une grande majorité de femmes. Voici quelques petites astuces naturelles pour dire adieu à ces petits maux !


Une grande proportion de femmes souffre de règles douloureuses. Maux de ventre, maux de têtes et fatigue sont souvent le trio de tête des douleurs pendant les règles. Voici des petites recette de grands-mères pour les arrêter !

La camomille

La camomille a des effets bénéfiques sur les règles douloureuses. Faites une infusion dans une tasse avec trois sachets. Ajoutez un peu de miel et buvez-en régulièrement pendant vos règles.

La graine d’aneth

A mâcher, la graine d’aneth agit rapidement.

Une alimentation appropriée

Durant les règles, il est recommandé d’éviter de consommer du sucre raffiné, de consommer plus de poissons gras que d’habitude, de manger moins de graisses végétales et d’éviter de boire du café lorsque les douleurs sont présentes.

Etre zen…

Le stress et l’anxiété auraient des effets directs sur les douleurs lors des règles. Optez pour un bon bain chaud, reposez-vous et détendez-vous au maximum durant ces quelques jours…

Réagir :
Souffrez-vous durant vos règles ? Quelles sont vos astuces pour être sereine à cette période ?


par Marion Gorisse IN http://www.mageneration.com/sante/douleur/regles-douloureuses-quels-remedes-naturels.html

mercredi 16 décembre 2009

Poursuivis, les cigarettiers veulent impliquer Ottawa

Vancouver — Des cigarettiers affirment que le gouvernement fédéral a investi dans la recherche pour mettre au point des produits du tabac plus sûrs, à la fin des années 1960.

Ils estiment que lorsque la poursuite intentée afin d'obtenir le remboursement de milliards de dollars de frais de santé liés au tabac se retrouvera en cour en Colombie-Britannique, le gouvernement fédéral devrait assumer une partie des responsabilités.

Imperial Tobacco Canada — avec Rothmans, Benson and Hedges et JTI-Macdonald — cherche à impliquer Ottawa dans les procédures, à titre de tierce partie défenderesse. Les producteurs prétendent qu'il y a des décennies, le gouvernement a travaillé avec eux pour mettre au point des produits aujourd'hui connus pour être causes de cancers et d'autres maladies.




«Les cigarettes [à faible taux de goudron] ont été fabriquées à l'instigation et avec la collaboration du gouvernement fédéral», a affirmé un porte-parole d'Imperial Tobacco, Éric Gagnon.

«Nous pensons qu'il est important que le gouvernement fédéral soit tenu responsable de sa décision et de ses gestes relativement aux [cigarettes] légères et douces», a-t-il ajouté.

Les fabricants des produits du tabac ont obtenu une victoire partielle, la semaine dernière, lorsque la Cour d'appel de la Colombie-Britannique a décidé que certaines des allégations mettant en cause le gouvernement fédéral seraient entendues au cours du procès à venir, qui débutera en septembre 2011. La Colombie-Britannique sera alors la première de plusieurs provinces à aller en cour contre des cigarettiers, dans le cadre de poursuites similaires.

Les sociétés productrices de tabac avancent que, vers 1969, des responsables du ministère fédéral de l'Agriculture à la station de recherche de Delhi, dans le sud-ouest de l'Ontario, ont entrepris de sérieuses recherches dans le but de mettre au point des souches de tabac devant servir à produire des cigarettes moins toxiques.

À l'époque, le lien entre le tabac et la maladie commençait à retenir l'attention, mais pas encore au point où le gouvernement pensait que les fumeurs renonceraient à la cigarette en masse. Les efforts ont donc été concentrés sur la réduction des effets nocifs du tabac.

Le programme s'est poursuivi jusqu'à la fin des années 80.

SOURCE : http://www.ledevoir.com/societe/sante/279292/poursuivis-les-cigarettiers-veulent-impliquer-ottawa

mardi 15 décembre 2009

MAROC : Vaccination : les Français d'abord !

Au Maroc, la campagne nationale de vaccination contre la grippe A(H1N1) a commencé le 9 décembre, mettant fin à une polémique qui menaçait de gêner considérablement le ministère de la Santé et les représentations diplomatiques françaises. Les Marocains ont en effet été surpris d’apprendre que les ressortissants français seraient vaccinés avant eux. Dès le 5 décembre, 30 000 d’entre eux étaient attendus dans les entreprises, les écoles ou les consulats français. « J’ai été étonné de recevoir mon bon de vaccination. Je suis français, certes, mais j’habite au Maroc et je ne vois pas pourquoi je devrais être vacciné avant les autres », estime Lionel, un retraité qui vit à Rabat. « C’est discriminatoire : les élèves français ont droit au vaccin et les autres doivent attendre », observe Malika, mère de deux enfants scolarisés dans un établissement français à Marrakech. Le Maroc, qui a pourtant commandé ses vaccins très à l’avance, a été livré bien plus tard que les pays industrialisés. « Ils ont été prioritaires parce qu’ils avaient versé d’importantes avances et parce que c’est chez eux que se fabrique le vaccin ! » explique le docteur Omar El Menzhi, directeur du service d’épidémiologie au ministère de la Santé.

Le service communication de l’ambassade de France se refuse à tout commentaire et se contente de renvoyer sèchement à son site Internet. Alors que l’on compte plus de 800 cas de contamination en milieu scolaire et que la psychose gagne la population, la précipitation française a été jugée de très mauvais goût. Mais tout est bien qui finit bien. Selon de nombreux médecins, le lancement de la campagne marocaine est une réussite. Après une première journée de vaccination à Casablanca, le 9 décembre, la campagne s’est étendue à tout le royaume.

SOURCE : J.A.

dimanche 13 décembre 2009

Quizz Grippe est un questionnaire d’auto-évaluation en ligne.

Simple et rapide d'utilisation, il vous permet de :



apprécier le risque d’avoir attrapé la grippe (A ou saisonnière)
vous orienter en fonction des résultats de l’évaluation
trouver les réponses à vos questions sur la grippe

http://www.quizz-grippe.fr/

Ce test a été conçu par une équipe de médecins et d'experts animée par le Dr Loïc Etienne, médecin-urgentiste.


Sa conception repose sur une solide expérience clinique de la grippe et de la médecine d'urgence ainsi que sur l'utilisation des données épidémiologiques actualisées.

samedi 12 décembre 2009

L’Ouganda veut interdire l’excision


Le Parlement ougandais a adopté, jeudi, un projet de loi interdisant l’excision, peut-on lire dans BBC Africa. Il prévoit la prison à vie pour les contrevenants. Cette mutilation sexuelle se pratique surtout dans le nord-est de l’Ouganda, sur plus de 3000 fillettes chaque décembre.

VERSION COMPLÈETE EN ANGLAIS

Ugandan MPs have voted to outlaw female genital mutilation - also known as female circumcision.

Anyone convicted of the practice, which involves cutting off a girl's clitoris, will face 10 years in jail, or a life sentence if a victim dies.

The BBC's Joshua Mmali in Uganda says it is not officially condoned but is still practised in several rural areas.

Rights groups welcomed the move, but urged awareness campaigns to ensure the centuries-old practice stops.

Genital mutilation is seen in some countries as a way to ensure virginity and to make a woman suitable for marriage.


It's cruel, it traumatises people, it's led children to drop out of school, it's a health hazard

MP Alice Alaso
Our reporter says it is still practised by the Sabiny, some Karamojong sub-groups and the Pokot in eastern Uganda and the Nubi people of West Nile.

MP Alice Alaso said the move was "a very significant achievement".

"It's a very bad practice. It's cruel, it traumatises people, it's led children to drop out of school, it's a health hazard," she told the BBC's Focus on Africa programme.

"This is a warning signal - whoever dares practice female genital mutilation will be subject to the law."

Another MP, Lulume Bayiga, said the law would liberate both men and women - who often face being ostracised for shunning the custom.

"Women will start for the first time to enjoy sex and it's going to do away with various diseases," he told the BBC.

According to the UN, about three million girls each year in Africa are at risk of genital mutilation, with more than 91 million girls and women living with the consequences of the procedure.

These include bleeding, shock, infections and a higher rate of death for new-born babies.


SOURCE : http://news.bbc.co.uk/2/hi/africa/8406940.stm

vendredi 11 décembre 2009

Rotavirus : des vaccins pour l’espoir

(1) Professeur de pédiatrie à l’université de Dakar et chef de l’unité pédiatrique et néonatale à l’hôpital Abass-Ndao de Dakar (Sénégal)

(2) Professeur spécialiste du rotavirus au Noguchi Memorial Institute for Medical Research du Ghana et président du groupe consultatif d'Afrique de l'Ouest sur le rotavirus.



Le rotavirus est source de grandes douleurs et constitue la principale cause de diarrhées aiguës dans le monde. Il tue plus d’un demi-million d’enfants chaque année et entraîne l’hospitalisation de millions d’autres. L’Afrique est particulièrement éprouvée par cette terrible maladie.

Jusqu’à présent, les parents n’avaient pas beaucoup de moyens pour protéger leurs enfants. Mais la situation est sur le point de changer. Les vaccins antirotavirus sont disponibles maintenant et deviendront bientôt accessibles pour tous les enfants du continent. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient d’approuver et de recommander leur utilisation. La vaccination est généralement reconnue comme étant l’une des interventions de santé publique les plus efficaces. En l’espèce, c’est la stratégie préventive la plus appropriée pour lutter contre les infections à rotavirus.

C’est pourquoi la prochaine conférence sur cette maladie, qui aura lieu à Dakar, au Sénégal, le 3 décembre, est si importante. À cette occasion, nous allons examiner les mesures qui doivent être prises le plus rapidement possible pour garantir l’accès de nos enfants aux vaccins antirotavirus. Cette nouvelle initiative, entreprise avec le concours du groupe consultatif d’Afrique de l’Ouest sur le rotavirus et de la Société sénégalaise de pédiatrie, est un parfait exemple de la manière dont les Africains s’engagent dans le combat pour la sauvegarde de leurs enfants.

L’arrivée du vaccin antirotavirus modifie considérablement notre champ d’action. Prise en charge à temps, l’infection peut généralement être traitée grâce à des techniques de réhydratation relativement simples, comme l’administration par voie orale de solutés à base de sel et de sucre. Mais, malgré ce traitement simple, de nombreux enfants continuent de mourir de la maladie en Afrique de l’Ouest. C’est atroce pour une mère de perdre un enfant. Et c’est une injustice supplémentaire si un vaccin est disponible. Si les mères avaient la possibilité de faire vacciner leurs enfants contre les rotavirus, elles saisiraient rapidement cette chance.

Ainsi, tout en poursuivant nos efforts pour lutter contre les maladies diarrhéiques grâce à une meilleure hygiène et un accès accru à des thérapies de réhydratation, nous devons faire tout notre possible pour favoriser l’introduction de vaccins antirotavirus. À la suite d’essais cliniques parmi les plus importants jamais effectués, avec la participation de plus de 100 000 enfants à travers le monde, deux vaccins antirotavirus ont montré une bonne efficacité et sont désormais disponibles. On estime que, d’ici à 2025, 100 millions d’hospitalisations et de consultations dans les structures de santé seront possibles et que plus de 2,5 millions de décès d’enfants pourraient être évités grâce à la généralisation de l’immunisation contre le rotavirus.

Les pays d’Afrique de l’Ouest ont désormais l’occasion de faire des efforts concrets en vue de résorber complètement la maladie. La récente recommandation de l’OMS concernant l’utilisation mondiale de vaccins antirotavirus permet aux pays d’Afrique d’acheter les vaccins à un prix abordable, en partenariat avec les agences onusiennes et des bailleurs internationaux.

La conférence du Sénégal nous rappelle notre devoir de sauver des vies d’enfants. Les représentants de nos gouvernements et de nos communautés locales doivent se mobiliser pour que soient introduits des vaccins antirotavirus dont le bénéfice pour nos populations est très largement prouvé. Une mise en place rapide de ces vaccins est indispensable. Il est de notre responsabilité de fournir aux enfants la protection nécessaire à leur survie. Agissons ensemble, tout de suite.


http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2551p127.xml0/-vaccin-enfant-mort-maladie-Rotavirus-des-vaccins-pour-l-espoir.html


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Sida : la lutte selon Zuma

Avant, aux mots « sida » et « Jacob Zuma », était accolé le mot « douche », en référence à la méthode qu’il avait choisie pour se protéger de la transmission du virus. Devenu chef de l’État, Zuma s’est mué en champion de la cause. Le 1er décembre, il a annoncé des mesures sur l’élargissement de l’accès aux médicaments. Désormais, tous les enfants séropositifs de moins d’un an auront accès aux antirétroviraux. Pour les adultes, le traitement sera accessible dès qu’ils passeront sous la barre des 350 CD4 par mm3, contre 200 auparavant. Quant aux femmes enceintes séropositives, elles seront sous antirétroviraux dès la quatorzième semaine de grossesse.

Ces avancées sont énormes, comparées au peu d’efforts déployés par le précédent gouvernement. Elles ne font cependant que reprendre les nouvelles recommandations de l’OMS, publiées le 30 novembre. Et pour le moment, le manque d’argent et de personnel ne permet pas de garantir un traitement à ceux qui y avaient accès avec les anciens critères.

SOURCE : J.A.

jeudi 10 décembre 2009

La grippe A fait des victimes en Algérie...Déjà 12 personnes sont décédées

La grippe porcine (A/ H1N1) semble s’installer en Algérie où 340 cas avérés ont été recensés et 12 personnes ont rendu l’âme. Les risques d’une pandémie planent toujours à l’horizon.

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lundi 7 décembre 2009 / par Kaci Racelma
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Notre correspondant en Algérie

Trois-cent quarante contaminés, 12 morts. Ce bilan a été confirmé dimanche , à Annaba, par le ministre algérien de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Saïd Barkat. Selon lui, des mesures conséquentes ont été prises par son département pour faire face à la situation. Plusieurs cas ont été recensés dans des milieux scolaires, ce qui a fait naître un sentiment de peur mêlé d’incompréhension chez les parents d’élèves qui ne savent à quel saint se vouer. Même si les 370 sujets contaminés ont bénéficié d’une conséquente prise en charge, dans les délais, au niveau de structures hospitalières spécialisées, la peur d’une propagation du virus à l’heure où la grippe saisonnière fait rage est toujours importante.

Le lancement, dès cette semaine, d’une vaste campagne de vaccination contre le virus A/H1N1 qui mobilise 20 millions de doses de vaccin en attendant l’arrivage graduel de 4,2 millions de doses en février, 5 millions en mars, 5 millions en avril et 3,9 millions en mai, ne contribue pas non plus à calmer les esprits. D’autant que, la population craint que le virus, sujet à mutations, prenne à défaut la communauté scientifique. Djamila Loukal, sage femme à Beni Douala, considère que « le département de la santé a engagé des moyens humains et matériels pour endiguer la propagation de la maladie aux conséquences graves sur la vie humaine ». Cette campagne ciblera, en premier lieu, les personnes directement exposées à la grippe A/H1N1, tels les fonctionnaires de la santé, les personnels des structures frontalières et celles exerçant au niveau des ports et des aéroports. Puis elle touchera progressivement les autres catégories de la population.

Les élèves auxquels il est fortement recommandé de porter des masques ou « bavettes » aux fins de se prémunir de la grippe seront vaccinés incessamment, à en croire les déclarations des différentes structures hospitalières, débordées par les proportions alarmantes de l’épidémie. Le ministre de la Santé, qui déploie toute son énergie pour stopper l’avancement du « mal », a indiqué que la vaccination contre la grippe A/H1N1 aura lieu dans des centres de vaccination comme les unités de protection maternelle et infantile, les unités de médecine préventive, ainsi que les unités de médecine du travail, de dépistage et de suivi. Il est aussi possible que d’autres centres de vaccination puissent être réquisitionnés en fonction des besoins et de l’évolution de la maladie.


http://www.afrik.com/article18184.html

mardi 8 décembre 2009

MAROC: La grippe porcine fait cinq morts de plus

La grippe A/H1N1 a fait cinq autres morts au Maroc por­tant à 12 le nombre de décès en­re­gis­trés de­puis le 16 no­vembre der­nier , selon un der­nier bilan éta­bli lundi soir par les au­to­ri­tés ma­ro­caines.

Dé­cla­ré le 10 juin der­nier sur des Ma­ro­cains en pro­ve­nance de l’étran­ger, le virus a at­teint de­puis fin oc­tobre une pro­por­tion pan­dé­mique fai­sant grim­per le nombre de per­sonnes at­teintes de près de 200 à un total de 2178 cas, in­dique le mi­nis­tère ma­ro­cain de la santé.

En mi­lieu sco­laire, 896 éco­liers comptent au nombre des cas re­cen­sés, des di­zaines d’éta­blis­se­ments ayant déjà fermé leurs portes pour évi­ter le pire , re­lève-t-on.


Le pays compte, en outre, trois morts de ses res­sor­tis­sants à l’étran­ger, des femmes dé­cé­dées pen­dant l’ac­cou­che­ment suite au virus, deux en Es­pagne, la troi­sième au Ca­na­da.

Un mon­tant de 150 mil­lions de dol­lars a été af­fec­té au plan de ri­poste.

L’opé­ra­tion de vac­ci­na­tion de­vrait com­men­cer mer­cre­di à Ca­sa­blan­ca, la mé­tro­pole, avant de tou­cher les autres ré­gions du pays à par­tir de jeudi, ras­sure le mi­nis­tère de la santé.

Le Maroc se­rait doté de 10 mil­lions de vac­cins, selon des sources concor­dantes, mais le scep­ti­cisme reste do­mi­nant quant à l’adhé­sion de la po­pu­la­tion à la cam­pagne de vac­ci­na­tion qui tou­che­ra ,au pre­mier chef, les per­sonnes asth­ma­tiques, les dia­bé­tiques et celles at­teintes d’une pneu­mo­pa­thie chro­nique.

Le pro­gramme de vac­ci­na­tion re­la­tif aux autres ca­té­go­ries de­vrait être lancé in­ces­sam­ment, in­dique-t-on.

SOURCE : APA- Rabat ( Maroc)

TOGO : Le Premier ministre favorable à des initiatives « audacieuses » contre le paludisme

8 décembre 2009 dans Dépêches, Santé
APA-Lo­mé (Togo) Le Pre­mier mi­nistre Gil­bert Fos­soun Houng­bo a lancé lundi un appel à des « ini­tia­tives au­da­cieuses et réa­listes, à une ges­tion res­pon­sable et concer­tée de la lutte » contre le pa­lu­disme, a consta­té APA.

Il a de­man­dé aux pra­ti­ciens de la mé­de­cine tra­di­tion­nelle, aux gué­ris­seurs et aux agents de santé com­mu­nau­taires de « col­la­bo­rer dans le res­pect mu­tuel pour que les cas de pa­lu­disme soient pris en charge dans les 24 heures qui suivent le début de la ma­la­die ».

Il les a ex­hor­tés à la re­cherche de l’ex­cel­lence à l’écoute des pré­oc­cu­pa­tions des cibles.


« Les moyens existent au­jourd’hui pour lut­ter ef­fi­ca­ce­ment contre cette pan­dé­mie », a re­con­nu Houng­bo à l’oc­ca­sion du Forum na­tio­nal de lan­ce­ment de la mo­bi­li­sa­tion pour la cou­ver­ture uni­ver­selle des in­ter­ven­tions prio­ri­taires de lutte contre le pa­lu­disme.

Selon lui, il est temps pour tous les ac­teurs du dé­ve­lop­pe­ment du Togo de conju­guer leurs ef­forts pour le choix de so­lu­tions ap­pro­priées, leur mise en œuvre co­or­don­née à tra­vers la mo­bi­li­sa­tion des res­sources in­ternes et ex­ternes et le suivi sys­té­ma­tique des ré­sul­tats ob­te­nus.

Près de 5 en­fants sur 100 dé­cèdent du pa­lu­disme au Togo qui consti­tue en­core en 2009 la pre­mière cause de consul­ta­tion et d’hos­pi­ta­li­sa­tion, selon des don­nées of­fi­cielles dis­po­nibles.

« S’il est une ma­la­die qui a au­tant as­so­cié am­pleur de part son éten­due, gra­vi­té de part les décès qu’elle cause et re­la­tion in­time à la vie socio éco­no­mique des po­pu­la­tions, c’est bien le pa­lu­disme », a dé­plo­ré Houng­bo.

samedi 5 décembre 2009

AFRIQUE : Pourquoi rester vigilant devant la grippe A

La grippe A, à virus A-H1N1, semble se faire oublier, du moins dans nos contrées. La vigilance doit rester cependant de mise, pour des raisons pas souvent évidentes .

Situation ce jour

.Progression continue dans le monde, environ 12 centaines de malades recensés dans une quarantaine de pays, ce qui n'est qu'un reflet imparfait des personnes effectivement infectées ou potentiellement menacées.
.Des cas locaux, Etats-Unis, Japon notamment, ce qui infirme de plus en plus l'origine "mexicaine" unique de la maladie. En clair, n'importe quel pays peut être contaminateur ou contaminé.
.L'OMS maintient toujours son niveau d'alerte en phase 5. Rappelons que le niveau 6 signe la reconnaissance officielle de la pandémie à l'échelle planétaire.
.La crainte d'acquisition de virulence par "croisement" avec des souches virales plus dangereuses , très possible chez ce type de virus à grand pouvoir mutant.
Le cas de l'Afrique

La situation du continent vis-à-vis du virus A-H1N1 est inconnue, du fait de son sous-équipement, à part quelques rares pays comme l'Afrique du sud. Le directeur des services statistiques de santé à l'OMS, M. Ties Boerma déclare " Ils n'ont pas mis en place de système qui nous dirait ne serait-ce que le fait que la grippe H1N1 est là.. Dans la plupart de ces pays, il n'y a pas de système efficace d'information sur les causes de décès".

Ce qui invite nos concitoyens et les autorités à plus de prudence: lever le nez si possible des affaires purement politiciennes et préparer un minimum de mesures préventives, pour ne pas attendre les premiers cas, que nous espérons éviter. Mais ne pas tout laisser à la chance ou au hasard. La bonne médecine, c'est avant la maladie.

Il reste qu'un l'optimisme prudent est possible, mais doit rester mesuré devant le caractère (pour le moment) relativement bénin des manifestations de la maladie, du même niveau de gravité qu'une grippe ordinaire, Selon Mme Margaret Chang, directrice générale de l'OMS, «nous ne voyons pas le virus se répandre dans l'hémisphère sud de la même manière que dans les trois premiers pays touchés».

Rappel de mesures d'hygiène simples

-La propreté, particulièrement des mains, véritables moyens de dissémination de tous les germes. Se laver les mains plusieurs fois par jour au savon est un acte de salubrité publique.
-En cas de syndrome grippal, éviter la dissémination: mouchoirs pour tousser et cracher, si possible en papier que l'on jettera dans des poubelles fermées, port de masque (si disponible), porter le cas au niveau des autorités sanitaires sans tarder mais sans paniquer. La maladie étant à craindre surtout sur terrain faible, immature ou dénutri . Ce qui est malheureusement assez fréquent sous nos latitudes.

Nous avons déjà vu dans un article précédent le traitement vaccinal, abordable mais pas encore au point, et médicamenteux, , pratiquement hors de portée pour une utilisation de masse.

Dr Thierno A. DIALLO médecin


SOURCE : guineepresse

vendredi 4 décembre 2009

AFRIQUE: L’OMS lance un nouvel effort de lutte antitabac

GENEVE, Suisse, 4 décembre 2009/African Press Organization (APO)/ — L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) porte une attention accrue à la lutte antitabac en Afrique dans le but d’éviter que la consommation de tabac n’atteigne sur le continent les mêmes proportions que dans d’autres parties du monde.


Le programme visera surtout à renforcer la capacité des pays à mettre en œuvre la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, le traité international en matière de santé qui oriente les efforts nationaux de lutte contre l’épidémie de tabagisme, et à créer un centre régional d’excellence pour soutenir les pays en développement dans leurs efforts pour résister à la hausse de la consommation.


D’après le Dr Ala Alwan, Sous-Directeur général de l’OMS pour les maladies non transmissibles et la santé mentale , «le tabagisme est la cause de morbidité et de mortalité le plus facilement évitable. Il tue plus de 5 millions de personnes par an. Non maîtrisée, la consommation de tabac fera plus de 8 millions de morts par an d’ici 2030, et plus de 80 % de ces décès surviendront dans les pays en développement. Si le tabagisme est moins répandu en Afrique et dans d’autres régions du monde, cela changera si nous n’agissons pas. »


La consommation de tabac est un facteur de risque pour les principales maladies non transmissibles –crise cardiaque, accident vasculaire cérébral, cancer, diabète, asthme et autres maladies chroniques – auxquelles sont imputables au total 60 % des décès. Dans les 46 pays de la Région africaine de l’OMS (AFRO), les maladies non transmissibles devraient représenter 46 % des décès d’ici 2030, contre 25 % en 2004.


« La consommation de tabac en Afrique est plus qu’un problème de santé», a poursuivi le Dr Alwan. « C’est aussi un problème de développement. Le tabac alimente la pauvreté, tuant des gens dans la force de l’âge. Il grève le budget familial et celui des soins de santé. D’autre part, l’argent dépensé en produits du tabac représente autant en moins pour des dépenses essentielles telles que l’éducation, l’alimentation ou les médicaments. »


« L’action nouvelle et novatrice de lutte antitabac de l’OMS en Afrique contribuera à mettre des solutions à la portée des pays », a ajouté le Dr Alwan.


« Nous devons agir maintenant pour mettre en œuvre la Convention-cadre de l’OMS afin d’éviter une épidémie de tabagisme en Afrique », a également déclaré le Dr Paul Samson Lusamba Dikassa, Directeur de la gestion des programmes au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique. « Dans la Région africaine, l’OMS a un rôle important à jouer en travaillant avec les pays pour lutter contre le tabagisme. »


« Il faut absolument élaborer des stratégies efficaces de lutte contre le tabagisme », a ajouté le Dr Douglas Bettcher, Directeur de l’Initiative OMS pour un monde sans tabac. « En travaillant avec les gouvernements et les organisations partenaires, nous pouvons aider à éviter que le tabac ne gagne la partie. »


Les travaux seront financés en partie par une subvention de US $10 millions de la Fondation Bill & Melinda Gates. La subvention est la plus importante que l’OMS ait jamais reçue pour la lutte antitabac en Afrique et est un moyen non négligeable de combler les lacunes du programme d’action international pour le développement en matière de maladies non transmissibles.


Liens :


Initiative OMS pour un monde sans tabac : www.who.int/tobacco
Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique : www.afro.who.int


Pour de plus amples informations, veuillez contacter :


Timothy O’ Leary
Fonctionnaire chargé de la communication
OMS, Genève
Téléphone : +41 22 791 5539
Mobile : +41 79 516 5601
Courriel : olearyt@who.int


Menno Van Hilten
Fonctionnaire chargé des relations extérieures
OMS, Genève
Téléphone : +41 22 791 2675
Mobile : +41 79 457 0929
Courriel : vanhiltenm@who.int


Dr Jean-Pierre Baptiste
Administrateur de programme pour la lutte antitabac
AFRO, Brazzaville
Téléphone : +47 241 39130
Mobile : +242 596 7379
Courriel : baptistej@afro.who.int


Tous les communiqués de presse, aide-mémoire et autres matériels d’information de l’OMS peuvent être consultés sur le site www.who.int


SOURCE


World Health Organization (WHO)



http://appablog.wordpress.com/2009/12/04/l%E2%80%99oms-lance-un-nouvel-effort-de-lutte-antitabac-en-afrique/

jeudi 3 décembre 2009

TOGO : Coca-Cola va offrir 200 millions de Fcfa au ministère de la Santé


Soif de santé !
Coca-Cola va offrir 200 millions de Fcfa au ministère de la Santé pour l’achat d’équipements. Un protocole d’accord a été signé jeudi entre le ministre de la Santé, Komlan Mally (photo), et le représentant de la firme américaine à Lomé, Emmanuel Doussey.

Le matériel médical sera mis à la disposition des centres hospitaliers universitaires (CHU) de Lomé et de Kara.

Komlan Mally a remercié Coca-Cola pour ce soutien « significatif qui contribuera à renforcer les capacités de prestations des deux centres hospitaliers ».

Le Togo a lancé il y a deux ans une réforme complète de son système de santé.

source: http://www.republicoftogo.com/central.php?o=1&s=119&d=3&i=4795


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CHERS INTERNATAUTES , LAISSEZ NOUS VOS COMMENTAIRES SUR CE SUJET


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mercredi 2 décembre 2009

Le 3 décembre - Journée internationale des personnes handicapées


La Journée internationale des personnes handicapées vise à promouvoir une meilleure compréhension des problèmes liés au handicap et à mobiliser les énergies pour assurer le repect de la dignité, les droits et le bien-être des personnes handicapées. Elle cherche également à sensibiliser le public aux bénéfices de l'insertion des handicapés dans tous les aspects de la vie économique, sociale et culturelle. Le thème de cette journée repose sur l'objectif de pleine et égale participation à la société par les personnes handicapées, tel qu'il est établit par le Programme mondial d'Action pour les handicapés, adopté par l'Assemblée générale en 1982.

Comment célébrer cette Journée ?
Engagez-vous ! La célébration de cette Journée donne l'occasion à toutes les communautés intéressées - gouvernementales, non gouvernementales, secteur privé - de s'intéresser aux mesures innovatrices qui font progresser la mise en oeuvre des normes et règlements internationaux relatifs aux personnes handicapées. Les écoles, universités et autres institutions de ce type peuvent contribuer à sensibiliser les parties intéressées aux droits sociaux, culturels, économiques, civiques et politiques des handicapés.

Organisez ! Organisez des forums, des discussions publiques et des campagnes d'information sur les questions du handicap. Informez le public sur les tendances et les moyens par lesquels les personnes handicapées et leurs familles peuvent mener une vie indépendante et digne, assurées d'une sécurité financière.

Célébrez ! Planifiez et organisez des spectacles pour démontrer et célébrer les contributions des handicapés aux sociétés dans lesquelles ils vivent. Organisez des échanges et des dialogues pour illustrer la richesse et la variété des compétences, des intérêts et des aspirations des personnes handicapées.

Agissez ! Cette Journée s'intéresse tout particulièrement aux actions pratiques qui permettent de faire progresser la mise en oeuvre des normes et règlements internationaux relatifs aux handicapés, et d'améliorer leur participation à la vie sociale et au développement sur la base de l'égalité. Les médias ont un rôle significatif à jouer, pour mobiliser les soutiens pour cette Journée, mais aussi tout au long de l'année, en présentant de façon pertinente les progrès et les obstacles relatifs à la mise en oeuvre des politiques, des programmes et des projets sur le handicap et en sensibilisant le public aux contributions des handicapés.

Source : http://www.un.org/fr/

Une invitation à regarder au-delà de ce que nos yeux peuvent voir.

Extraits du texte de présentation : " Le corps, vecteur d’intégration, est le premier élément visible de l’identité de tout individu. C’est l’image corporelle qui séduit, choque, dégoûte ou attire. Sorte de « packaging » de l’être comme pour un produit, il a pour fonction d’aider et de rendre performant l’insertion des individus, quels qu’ils soient, sur le marché des interactions sociales.

Il serait temps de revoir nos modes de fonctionnement afin de limiter les souffrances qu’endurent des millions de personnes handicapées. Il serait temps d’arrêter d’orienter les rapports aux personnes handicapées sous un angle de solidarité ou de misérabilisme sans tenir compte de valeurs humaines fondamentales.

Une communication efficace sur le handicap devrait donc viser à sortir l’image de la personne handicapée de la case handicapante dans laquelle elle a été cloisonnée jusqu’ici afin de lui permettre de dépasser toutes les représentations erronées qui hantent les esprits.


SOURCE : http://www.carnetsdesante.fr/Esthetique-et-handicap

lundi 30 novembre 2009

Un autre regard sur la question liée au handicap


Le 3 décembre prochain, la communauté internationale célébrera la Journée internationale des personnes handicapées.

Proclamée par l’Organisation des Nations Unies, elle est célébrée depuis 1992 afin de saluer et de reconnaître l’expérience et les capacités des personnes handicapées. Mieux, il s’agit de faire comprendre leurs conditions de vie, et de faire connaître les avantages qui découlent de leur participation à tous les aspects de la vie.
Malheureusement, ici et ailleurs, et pour plus d’un, cela risque d’être encore, non seulement un jour ordinaire mais une autre journée de plus qui s’ajoute à la longue liste des JOURNÉES déjà célébrées tout au long de l’année.
En effet, une petite recherche effectuée autour de nous, montre que beaucoup de gens ignorent l’existence de la CONVENTION RELATIVE AUX DROITS DES PERSONNES HANDICAPÉES, qui a pourtant été adoptée le 13 décembre 2006 au siège de l’ONU et qui est entrée en vigueur depuis le 30 mars 2008.

C’est l’occasion de saluer les pays qui l’ont ratifiée afin de donner force de loi à ce traité international qui tente de rétablir la justice. Nous avons, en effet, pris conscience que dans le monde entier, « les possibilités de participation, d'égalité et d'autonomisation pleines et entières qui s'offrent aux personnes handicapées, en particulier dans les domaines de la réadaptation, de l'éducation, de la formation et de l'emploi, demeurent plus limitées que celles dont bénéficient les personnes non handicapées. Cela est dû en grande partie au fait que les personnes handicapées, victimes d'attitudes sociales négatives, sont privées d'une jouissance à part égale de leurs droits de citoyen. Ces mêmes attitudes restreignent les possibilités de contact social et de relations personnelles étroites avec autrui pour les personnes handicapées. » (Préambule Plan d’action du Mali Décennie Africaine des personnes handicapées).

Nous, membres de MONT ALEDJO INTERNATIONAL (M.A.I.N.), une jeune organisation établie au Québec, pensons qu’en cette période cruciale de ratification de ladite convention, cette Journée internationale des personnes handicapées ne devrait pas être reléguée au second plan ni passer inaperçue.
Convaincus que chaque individu est un handicapé potentiel, il serait souhaitable que chacun n’ignore pas le texte qui devrait permettre « de façon significative de remédier au profond désavantage social que connaissent les personnes handicapées et favoriser leur participation, sur la base de l'égalité des chances, à tous les domaines de la vie civile, politique, économique, sociale et culturelle, dans les pays développés comme dans les pays en développement » (Préambule de ladite convention – point y).

Si le Canada, pour sa part, œuvre actuellement à la mise en place des conditions idéales en vue de sa ratification, nous pouvons aussi saluer l’engagement dynamique du Québec, et de son ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles, qui a lancé tout récemment le Plan d’action 2009-2011 à l’égard des personnes handicapées. Cet acte constitue à la fois une véritable avancée majeure et un plan visionnaire, qui ouvre la voie au processus d’éradication des stigmates sociaux où l’on associe encore trop souvent le handicap à l’incapacité.

En attendant que la CONVENTION devienne aussi une réalité chez nous, M.A.I.N. en profite, à la veille de la Journée internationale
des personnes handicapées, pour rappeler que selon L'Association canadienne pour les Nations Unies, plus de 500 millions de personnes souffrent de handicaps dus à une déficience mentale, physique ou sensorielle et, quelle que soit la région du monde où elles vivent, leur vie est souvent limitée par des obstacles matériels ou sociaux’’.

Ce faisant, chacun de nous, à son niveau, peut contribuer à la construction d’une société inclusive, respectueuse des choix et des besoins des personnes handicapées et de leur famille en agissant concrètement:

- contre les préjugés et la discrimination.
- contre toute forme d’exploitation, de discrimination ou de violence.
- pour la favorisation de l’éducation et l’employabilité des personnes handicapées et
- pour la prévention qui consiste à éviter de mettre sa vie et celle des autres en danger sur nos routes, nos lieux de travail, etc.
- pour la participation à la vulgarisation de ladite CONVENTION qui mérite qu’on y accorde, par le biais des médias, toute notre attention, au même titre que les autres conventions telles que la convention de Tokyo, la convention des droits des enfants ou bien encore la convention contre toutes formes de discriminations à l’égard des femmes…

Enfin, MONT ALEDJO INTERNATIONAL vous appelle à porter, ce
3 décembre, un autre regard sur la question liée au handicap en général et à contribuer à la vulgarisation de ladite convention.

Faisons nôtre ce slogan bien connu de L’A.W.I.D.,: « Le changement ne se fait pas tout seul. Nous le provoquons collectivement ».


Thomas Léro TCHASSAO
Gestionnaire des Opérations
MONT ALEDJO INTERNATIONAL (M.A.I.N.), Montréal, QUÉBEC

mercredi 25 novembre 2009

lutter contre le cancer au Maroc : Un mécène irakien fait don de 5 millions de dollars

APA- Rabat (Maroc) Un ri­chis­sime ira­kien a fait don de 5 mil­lions de dol­lars pour la lutte contre le can­cer au Maroc où plus de 30 000 nou­veaux cas ont été en­re­gis­trés, a ap­pris APA ce week-end de sources mé­di­cales concor­dantes à Rabat.

La pré­si­dente de l’As­so­cia­tion ma­ro­caine de lutte contre le can­cer, la prin­cesse Lalla Salma, épouse du Roi Mo­ham­med VI, a pré­si­dé à cette oc­ca­sion la cé­ré­mo­nie de re­mise de deux prix de l’as­so­cia­tion, qui porte d’ailleurs son nom, au titre de l’année 2009.

Le mé­cène Nizar Al Na­keeb, s’est vu ainsi dé­cer­ner le Prix na­tio­nal de l’as­so­cia­tion après son don dédié no­tam­ment au ré­amé­na­ge­ment d'un bloc opé­ra­toire à l'Ins­ti­tut na­tio­nal d'on­co­lo­gie (INO), rap­portent les mé­dias ma­ro­cains.

Le ri­chis­sime ira­kien prend en charge les frais d'hos­pi­ta­li­sa­tion de plu­sieurs ma­lades au Maroc et ailleurs, ajoute la même source.

Le Prix in­ter­na­tio­nal 2009 est re­ve­nu au pro­fes­seur Jean Le­merle (France), can­cé­ro­logue pour en­fants et homme en­ga­gé dans l'amé­lio­ra­tion de la qua­li­té des soins pour les pe­tits pa­tients

Pr. Le­merle était der­rière la créa­tion de l'Ecole de for­ma­tion eu­ro­péenne en can­cé­ro­lo­gie (EFEC) et la mise en place du di­plôme uni­ver­si­taire eu­ro­péen de re­cherche cli­nique en can­cé­ro­lo­gie.

Il a formé, de sur­croît, la ma­jo­ri­té des on­co­logues pé­diatres en ac­ti­vi­té au Maroc, in­diquent les mêmes sources mé­di­cales à Rabat.


source : afrique avenir

mardi 24 novembre 2009

Rapport de l’OMS sur la santé des femmes: le sida est la principale cause de mortalité chez les femmes en âge de procréer du monde entier

Dans un important rapport sur la santé des femmes et des filles du monde entier, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) affirme que les maladies liées au sida sont la principale cause de décès et de maladie chez les femmes en âge de procréer dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, notamment en Afrique.

De plus, dans le monde entier, les rapports sexuels non protégés sont le principal facteur de risque de décès des femmes en âge de procréer. Ces conclusions renforcent Les femmes et la santé: la réalité d’aujourd’hui, le programme de demain selon lequel, dans de nombreux domaines, la santé des femmes est négligée et doit être désormais considérée comme une priorité urgente.



Selon ce rapport, les femmes et les filles sont particulièrement vulnérables à l'infection à VIH du fait de divers facteurs biologiques et sociaux. Parmi eux, la mauvaise situation socio économique qui limite leurs choix et conduit à des comportements à risque; les normes et les lois qui asservissent les femmes et les décourage de rechercher des informations dont elles ont besoin pour leur sécurité. Par exemple, dans le monde, seules 38 % des jeunes femmes sont capables de décrire les principaux moyens d'éviter l'infection. Les jeunes femmes risquent davantage que les jeunes hommes d’ignorer que les préservatifs peuvent les protéger du VIH. Les données de 16 pays d'Afrique subsaharienne entre 2001 et 2007 montrent aussi que la prévalence du VIH est généralement supérieure chez les adolescentes de 15 à 19 ans que chez les adolescents. L'une des principales raisons est que les jeunes filles ayant des rapports sexuels avec des hommes plus âgés et qui ont plus d'expérience risquent davantage d'être infectées.



La violence à l'égard des femmes

La violence à l'égard des femmes est aussi une cause importante de leur vulnérabilité accrue au VIH. Cela peut rendre difficile ou impossible leur propre contrôle de leur vie sexuelle ou l'abstinence, ou encore empêcher que leurs partenaires mettent un préservatif. La violence, ou la menace de violence, peuvent aussi faire que les femmes évitent les services de prévention, de traitement, de soins et d'appui en matière de VIH.



Pour l'ONUSIDA, il s'agit là d'une préoccupation majeure. Son Cadre de résultats du Programme pour 2009 - 2011 a fait de la violence à l'égard des femmes et des filles l'une de ses neuf priorités.



D'après Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, «Nous savons qu'il existe un lien étroit entre la violence à l'égard des femmes et le VIH. Nous devons aider les jeunes à intégrer la notion de consentement mutuel lors des rapports sexuels et au sein du mariage, et à être capable de mettre un terme à la violence et à la violence sexuelle. Cela est essentiel pour prévenir le VIH et parvenir à l'égalité entre hommes et femmes dans tous les domaines de la vie.»



Le rapport a une portée extrêmement large et traite de plusieurs problèmes de santé que vivent les femmes. Les facteurs qui augmentent la vulnérabilité des femmes au sida sont aussi ceux qui affectent profondément l'état de santé général et le bien-être des femmes et des filles. Comme l'indique le rapport, les inégalités entre hommes et femmes dans l'allocation de ressources, par exemple l'éducation, les revenus, les soins de santé, la nutrition et la reconnaissance d’une voix politique, sont extrêmement liées à un mauvais état de santé et à un bien-être réduit.



«Malgré les avancées considérables de ces 20 dernières années, les sociétés ne répondent pas aux besoins des femmes aux moments clés de leur vie», a déclaré le Dr Margaret Chan, Directeur général de l'OMS, dans l'avant-propos du rapport. «Cet échec est plus grave dans les pays pauvres et pour les femmes pauvres de tous les pays. Tout le monde ne bénéficie pas de la même manière des avancées récentes. Trop de filles et de femmes demeurent dans l'incapacité de réaliser pleinement leur potentiel du fait des inégalités sociales persistantes, des inégalités en matière de santé, de l’inégalité entre hommes et femmes et de l’insuffisance des systèmes de santé.»



Le rapport étudie la vie des femmes et des filles à des étapes clés dans le domaine de la santé: petite enfance, adolescence, vie adulte et troisième âge. Il montre que les femmes sont confrontées à des «inégalités largement répandues et persistantes» à chacune de ces étapes. Il souligne non seulement les besoins des femmes en matière de santé, et comment ces besoins ne sont actuellement pas couverts - notamment dans le domaine du VIH-, mais aussi la contribution inestimable qu'elles apportent au secteur de la santé et à la société en général.



En utilisant les données actuelles, en partageant les connaissances actuelles sur la santé des femmes de toutes les régions et à toutes les étapes de la vie, le rapport essaie de dessiner le programme de demain, dont l'un des éléments principaux est de militer pour des réformes permettant aux femmes non seulement d'être vues sous l'angle de leur capacité sexuelle et reproductive, mais aussi de devenir des agents actifs de la fourniture de soins de santé, jouant un rôle clé dans la conception, la gestion et la fourniture des services de santé.



Le rapport attire l'attention sur quatre domaines dans lesquels l'action politique pourrait faire réellement la différence de santé des femmes: construction d’un encadrement solide et d’une réponse institutionnelle cohérente qui fusionneraient autour d'un programme clair; adaptation des systèmes de santé aux femmes; exploitation des changements de la politique publique pour encourager les changements sociaux fondamentaux (par exemple par le biais d'actions ciblées visant à aider les filles à aller à l'école); et enfin, construction du socle de connaissances et suivi des progrès.



L'OMS espère qu'en examinant les données disponibles et en décidant d’une voie à suivre convaincante, la santé des femmes et des filles, et de la société dans son ensemble, pourra être améliorée. Comme l'indique le rapport, «améliorer la santé des femmes, c’est améliorer le monde.»

SOURCE : http://www.awid.org/fre/Femmes-en-Action/Nouvelles-Ressources/Rapport-de-l-OMS-sur-la-sante-des-femmes-le-sida-est-la-principale-cause-de-mortalite-chez-les-femmes-en-age-de-procreer-du-monde-entier

lundi 23 novembre 2009

Journée nationale de lutte contre le cancer S.A.R. la Princesse Lalla Salma lance à Rabat le projet Accès aux médicaments innovants


Son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma, présidente de l'Association Lalla Salma de lutte contre le Cancer (ALSC), accompagnée de Leurs Altesses Royales la Princesse Ghida Talal et la Princesse Dina Mired de Jordanie, respectivement présidente et directrice générale de la Fondation «King Hussein du Cancer» à Amman, a procédé lundi à l'Institut National d'Oncologie (INO) de Rabat au lancement du projet Accès aux médicaments innovants, à l'occasion de la Journée nationale de lutte contre le cancer.

SOURCE http://www.lematin.ma/

vendredi 20 novembre 2009

Communiqué de presse : L’EXPERTISE AFRICAINE AU SERVICE DE L’ AFRIQUE

Montréal – le 20 novembre 2009
L’histoire des peuples a toujours démontré très clairement qu’avant de compter sur les autres, il faut d’abord et avant tout, compter sur ses propres forces et que « l’on n’est toujours mieux servi que par soi-même… »
Ainsi, en analysant la pertinence du rôle des africains expatriés face aux défis du développement de leur continent d’origine, des analystes s’accordent à indiquer à juste titre que : « si l’Afrique exploitait les moyens financiers et humains de sa diaspora, elle pourrait trouver ses propres solutions à ses problèmes de développement et compenser ainsi l’amenuisement des ressources de l’aide qu’elle reçoit des pays du Nord et du commerce avec eux….. ». Assogba Y. (2002).
Malgré l’énorme potentiel qu’elle représente, la diaspora africaine continue en effet d’être marginalisée dans le cadre de la mise en œuvre des projets de développement dans de nombreux pays africains, d’aucuns lui accolant toujours l’étiquette d’un ensemble de « donneurs de leçons », ou d’un groupe d’« opposants ». D’autres la considère par ailleurs à tort et à raison comme un ensemble de personnes frustrées qui ont fui leurs responsabilités face aux défis du développement de leurs pays d’origine.

Il est toutefois intéressant de remarquer que ces dernières années, les élites africaines de la diaspora commencent progressivement à être reconnues pour leurs capacités à se mobiliser et agir pour la cause africaine. C’est dans ce contexte que s’inscrit la démarche de AfriExperts International, une firme de consultation et d’expertise conseils qui a été créée en 2008 pour mobiliser et mettre à contribution les compétences des professionnels africains de la diaspora non seulement au service du développement culturel, politique, et socioéconomique de leurs pays d’accueil, mais aussi à celui des pays d’Afrique.

Les africains et l’Afrique se trouvent ainsi au cœur de la vision de AfriExperts International. De plus, grâce à son large éventail d’experts chevronnés et appartenant à divers corps de métiers (ingénieurs, agronomes, architectes, enseignants, médecins, informaticiens, comptables, environnementalistes, chercheurs,…), AfriExperts International est idéalement positionné comme le partenaire incontournable des décideurs politiques, des agences de coopération internationale, des ONG, des entreprises, etc.,…dans le cadre de divers mandats internationaux orientés prioritairement vers le continent africain.

La Direction
AFRIEXPERTS INTERNATIONAL
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lundi 16 novembre 2009

Pour la promotion de la santé de la population au Togo : AIMES AFRIQUE en action

Du 19 octobre au 05 novembre courant, l'Association Internationale des Médecins pour la Promotion de l'Education et de la Santé en Afrique (AIMES-AFRIQUE), section Togo, a fait une grande sortie de terrain dans la Région de la Kara. Environ 836 patients ont été gratuitement opérés dans les villes de Bassar et de Kara. Ainsi, 385 patients traités à l'hôpital de Bassar et 451 bénéficiaires pris en charge au CHR de Kara, ont vu leurs souffrances soulagées. Sur cet effectif, 236 personnes ont été opérées en ophtalmologie (dont 167 cataractes), 578 en chirurgie générale (dont 44 hernies, 38 lipomes, 32 goitres et 5 césariennes) et 22 en stomatologie.

Il s'agit d'une nouvelle phase de campagnes de soins gratuits entamées depuis 2006 par le groupe de médecins, pharmaciens, paramédicaux avec pour objectifs principaux d'offrir des soins de santé primaires aux populations démunies, notamment rurales. La présente opération fait suite à la récente campagne de consultations intervenue dans cette Région du 31 août au 19 septembre dernier. En termes de bilan, AIMES AFRIQUE, section Togo a déjà apporté ses divers services à plus de 100 000 patients dans 128 localités du pays. Dans le domaine sanitaire, les interventions de l'Association sont orientées vers des campagnes de prise en charge médicale en ophtalmologie, oto-rhino-laryngologie, stomatologie, dermatologie, gynécologie, cardiologie, médecine interne et médecine générale et chirurgicales sans oublier la lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme.

Le but et les objectifs poursuivis par AIMES AFRIQUE ont emporté l'adhésion des autorités togolaises principalement celle du Président de la République, Faure Essozinam GNASSINGBE qui n'a jamais cessé d'apporter personnellement son soutien financier et moral à l'Association. " Nous n'avons jamais manqué du soutien moral et financier du gouvernement qui nous accompagne en tant que ONG. Le Président de la République Togolaise, Son Excellence Faure Essozimna GNASSINGBE nous a toujours apporté son soutien indéfectible en mettant à notre disposition des moyens financiers dans toutes nos actions. Aussi les populations bénéficiaires lui témoignent-ils leur reconnaissance pou son appui permanent dans les actions de notre association Permettez-moi de lui rendre un vibrant hommage ", souligne Dr. Michel Serge KODOM, président fondateur de l'association.

En effet grâce à l'appui du Chef de l'Etat, AIMES AFRIQUE-Togo a déjà réalisé plusieurs activités dans le domaine médical dans plusieurs régions du Togo, entre autres, la prise en charge gratuite de 3.343 patients en juin 2007 dans la région des Savanes , la prise en charge gratuite de 8.225 patients en mai 2007 dans la région de la Kara , la prise en charge gratuite d'environ 11.000 patients en août et septembre 2007 dans la région des Plateaux, la prise en charge gratuite de 10.037 patients dans la région centrale courant février 2008, une campagne nationale de prise en charge médico-chirurgicale foraine gratuite démarrée depuis novembre 2008 dans les régions Maritime et des Plateaux. Lors de la dernière campagne de soins qui s'est déroulée du 31août au 20 septembre dans certaines localités du nord, plus de 15.700 patients ont été soignés gratuitement en médecine générale, en ophtalmologie, en Oto-Rhino-Laryngologie (ORL), en chirurgie générale et en gynécologie. Au total 81 patients ont été opérés.

En soutenant ce projet, le Président de la République témoigne de sa volonté d'asseoir une politique de développement de la population à la base. C'est la preuve que la santé se trouve au cœur de ses préoccupations. A travers AIMES AFRIQUE, le Chef de l'Etat manifeste ainsi son attention particulière qu'il ne cesse d'accorder à toute la population, principalement la population rurale et démunie. Le déplacement du ministre d'Etat, ministre de la Santé auprès de l'équipe soignante de AIMES AFRIQUE-Togo vient matérialiser l'appui du gouvernement aux activités de l'Association.

Rappelons que AIMES AFRIQUE-Togo intervient également dans le domaine de l'éducation à travers des œuvres humanitaires en faveur des enfants scolarisés et nécessiteux.

TIEM Vicarmelo


SOURCE : AgoraPress

jeudi 12 novembre 2009

AFRIQUE_90 % des africains ne sont pas protégés par des dispositions légales en matière de lutte contre le tabagisme


Alors que l’Afrique connait une augmentation du tabagisme supérieure à celle des autres régions en développement, environ 90 pourcent des africains n’ont toujours pas une véritable protection contre le tabagisme passif. C’est le constat d’un nouveau rapport publié aujourd’hui au cours d’une conférence régionale sur le cancer.Cependant, ce rapport, Global Voices : Rebutting the Tobacco Industry, Winning Smokefree Air, (voix mondiale : réfuter la propagande de l’industrie du tabac, lutter pour un air sans fumée) indique que l’espoir est possible. Plusieurs pays africains luttent contre les efforts agressifs de l’industrie du tabac pour mettre fin aux interventions de santé publique visant à mettre en place des dispositions légales en matière de lutte contre le tabagisme, qui offriront une protection à plus de 100 millions de personnes supplémentaires par rapport au niveau de 2007. Le rapport a été publié par le Partenariat mondial pour un monde sans fumée, Global Smokefree Partnership, qui comporte de nombreux partenaires.
« Pour la première fois dans l’histoire, nous avons des instruments qui permettent de prévenir une pandémie, » explique le Dr. Otis W. Brawley, médecin en chef de la Société américaine du cancer. « Des données récentes montrent que, si les tendances actuelles se maintiennent, plus de la moitié de la région Afrique doublera sa consommation de tabac au cours des douze prochaines années. Assurer des endroits publics sans fumée constitue un exemple d’une intervention à faible coût et extrêmement efficace, qui doit être mise en œuvre aujourd’hui pour protéger la santé. »

Au cours de l’année passée, le Kenya et le Niger ont mis en œuvre des politiques nationales de lutte contre le tabagisme. De son côté, l’Afrique du Sud, où des dispositions légales en matière de lutte contre le tabagisme existent depuis mars 2007, continue à jouer un rôle important dans la région, en démontrant que des lois en matière de lutte contre le tabagisme peuvent être mises en application en Afrique. Au cours d’une première pour la région, Maurice a récemment passé une loi qui n’est pas loin de satisfaire aux normes Convention-cadre pour la lutte anti-tabac, et constitue une des mesures de lutte contre le tabagisme les plus vigoureuses au monde.

Néanmoins, souligne le rapport, des obstacles à leur mise en œuvre subsistent dans de nombreux pays, dont la République démocratique du Congo, le Ghana et l’Ouganda, notamment au niveau de l’identification de ressources pour la mise en application, et l’opposition de l’industrie du tabac aux lois en matière de lutte contre le tabagisme. À Abuja, au Nigeria, 55 pourcent des élèves dans les écoles ne savaient pas que le tabagisme passif était dangereux pour la santé, et à peine 1 pourcent de la population de Nigeria est protégée par des dispositions légales vigoureuses en matière de lutte contre le tabagisme.

Le rapport met en lumière les tactiques de l’industrie du tabac pour freiner la mise en place d’un dispositif légal de lutte contre le tabagisme, et pour convaincre les gouvernements africains de l’importance économique du tabac et du fait qu’augmenter les taxes sur les cigarettes et mettre en place des lois sur l’interdiction de fumer débouchera sur des pertes de recette et d’emploi. Au Kenya, par exemple, l’industrie du tabac a engagé une action en justice contre le passage au Parlement d’une loi stricte en matière de lutte contre le tabagisme. Et en Zambie, la compagnie British American Tobacco a contribué à vider de leur contenu des propositions de loi anti-tabagisme.

Cependant, de nombreux constats au cours des dernières années montrent qu’en réalité ces pertes fiscales ne se matérialisent pas. Selon le rapport, la loi en matière de lutte contre le tabagisme de Maurice n’aura aucun impact sur les recettes touristiques, qui comptent pour près d’un quart du PIB. En Afrique du Sud, les recettes de la TVA montrent que les lois de lutte contre le tabagisme n’ont pas eu d’impact significatif sur les recettes des restaurants, et pourraient même avoir un effet positif. L’augmentation des taxes sud-africaines a été suivie d’une augmentation des recettes. Et dans les pays où les recettes fiscales sont maigres, l’augmentation des taxes peut avoir des effets bénéfiques pour les services sociaux, l’éducation et les soins de santé.

En plus d’un dispositif légal de lutte contre le tabagisme, des interventions économiques, comme une taxation élevée des cigarettes, peuvent fortement contribuer à diminuer de façon efficace et efficiente la consommation en Afrique. Doubler le prix des cigarettes en augmentant les taxes peut faire abaisser la consommation de 60 pourcent. Ceci est vrai dans beaucoup de pays africains. En Afrique du Sud, par exemple, la consommation de tabac a chuté d’un tiers depuis 1993, avec la mise en application de fortes augmentations des taxes sur les cigarettes.

On estime qu’en 2010, le tabagisme coutera la vie à 6 millions de personnes dans le monde, dont 72 pourcent habitent dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Si les tendances actuelles se poursuivent, il tuera 7 millions de personnes par an en 2020 et plus de 8 millions par an en 2030.

Environ 1 milliard de personnes vivant dans 45 pays dans le monde bénéficient aujourd’hui d’une protection légale contre les dangers pour la santé du tabagisme passif sur le lieu du travail ou dans les endroits publics. Malgré les progrès rapides, plus de 85 pourcent de la population mondiale, dont celles de nombreux pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, reste toujours sans une véritable protection contre le tabagisme passif.

Le rapport du Partenariat mondial pour un monde sans fumée a été lancé au cours d’un Sommet médiatique organisé par la Société américaine du cancer, qui précédait la conférence Le Cancer en Afrique de l’OAREC qui commence le 12 novembre à Dar es Salaam en Tanzanie.



Source: Afrik.com

mardi 10 novembre 2009

Appel à tous les pays d'Afrique pour éliminer l'excision


Agence France-Presse
OUAGADOUGOU


La Première dame du Burkina Faso, Chantal Compaoré, a appelé lundi à Ouagadougou les États africains à coopérer «à tous les niveaux» pour l'élimination des mutilations génitales féminines.

«Je voudrais lancer un appel à tous les États africains afin qu'ils coopèrent à tous les niveaux pour accélérer l'élimination de la pratique des mutilations génitales féminines, surtout par l'adoption et l'application de textes de lois», a déclaré Mme Compaoré, à l'ouverture d'une conférence internationale consacrée à «l'interdiction totale» de ces mutilations. Présente à Ouagadougou, la vice-présidente du Sénat italien Emma Bonino, également présidente de l'organisation No peace without justice (Pas de paix sans justice), a souhaité que «l'Assemblée générale des Nations unies adopte une résolution contre les mutilations génitales féminines».

Quant à la Première dame de Guinée-Bissau, Mariama Mané Sanha, elle a souligné que le «plan de lutte contre les mutilations génitales féminimes était basé essentiellement sur des campagnes d'explication et de sensibilisation».

La mutilation génitale féminine - ou excision - concerne toutes les interventions incluant l'ablation ou la lésion des organes génitaux externes de la femme, pratiquée pour des raisons culturelles ou religieuses.


L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu'«entre 100 et 140 millions de jeunes filles et de femmes dans le monde vivent actuellement avec les séquelles de ces mutilations sexuelles».

«Cette pratique est la plus commune dans l'ouest, l'est et le nord-est de l'Afrique, dans certains pays d'Asie et au Moyen-Orient, ainsi que dans certaines communautés d'immigrants en Amérique du Nord et en Europe», selon l'OMS.

dimanche 8 novembre 2009

Les droits de l’homme, fondement moral pour les soins de santé ?


William Easterly – Le 2 novembre 2009 – Le débat agonisant sur la santé aux États-Unis a pris un nouveau ton moral. Le président Barack Obama a récemment tenu une conférence téléphonique avec des dirigeants de communautés religieuses dans lequel il appelait les soins de santé « une obligation éthique et morale fondamentale. » Même Sarah Palin s'est senti obligée de concéder : « chacun de nous sait que nous avons l’obligation de prendre soin des personnes âgées, des jeunes et des malades. » Ce virage moral fait écho à un débat international sur le « droit à la santé ». Pourtant, la campagne mondiale visant l’égal accès aux soins de santé a eu un résultat surprenant : elle a rendu les soins de santé mondiaux plus inégaux.

La notion de « droit à la santé » trouve son origine dans la Déclaration universelle des droits de l'homme des Nations Unies de 1948. Mais lors des décennies qui ont suivi, les plus belles réussites de l'Aide humanitaire en matière de santé — telles que les campagnes de vaccinations et de distribution d’antibiotiques de l'Organisation mondiale de la santé et de l'UNICEF — étaient fondées sur des objectifs plus réalistes : tirer les plus grands avantages possible pour la santé des pauvres à partir de budgets d’aide limitée.

L'argument moral a fait son grand retour au nouveau millénaire. Un de ses défenseurs les plus éloquents est le Dr Paul Farmer, qui a obtenu la gloire avec des efforts héroïques pour donner aux gens un accès égal aux traitements médicaux complexes en plein milieu de l'extrême pauvreté d’Haïti et du Rwanda, en affirmant que les soins de santé étaient « un droit de l’homme fondamental, qui devrait être disponible gratuitement. » L'OMS est passée d'une amélioration pragmatique de l'état de santé vers « la réalisation universelle du droit à la santé ». Même Amnesty International, pourtant défenseur des droits de l'homme plus traditionnels tels que le droit de ne pas être torturé, a ajouté une nouvelle section sur le « droit à la santé » dans son rapport sur les droits de l'homme en 2009.

En quoi cela est-il gênant ? Il est en réalité impossible pour tout le monde d’atteindre immédiatement « le plus haut standard possible » en matière de santé (tel que disposé dans la Déclaration des droits de santé). Donc le choix de quels « droits à la santé » vont être réalisés relève d'une bataille politique. La réalité du jeu politique est que ce « droit » n’est qu’un atout pour obtenir davantage de ressources — et les pauvres ont rarement la meilleure main.

La plus grande victoire du mouvement du « droit à la santé » a été l’approvisionnement financé par des aides des traitements antirétroviraux aux malades du SIDA en Afrique (incluant les classes moyennes et supérieures). Le traitement du SIDA s’est entre autres financé auprès des administrations Bush et Obama, la Fondation Clinton Foundation, la Fondation Gates et la campagne des objectifs du Millénaire pour le développement. Le rapport de l’OMS de 2004 qui soulignait le « droit à la santé » s’est en fait concentré sur un seul objectif spécifique — le traitement du sida.

Sauver des vies de cette manière est une belle cause — sauf dans la mesure où elle enlève des ressources pour combattre d'autres maladies. Et malheureusement de nombreux observateurs craignent que ce soit exactement le cas.

Un document interne de la Banque mondiale de 2009 reprochait à la banque d’avoir permis au traitement du sida d’évincer de nombreux autres programmes sanitaires. Le nombre de morts dû à la tuberculose ou au paludisme s'élève à 2 millions en 2008, environ autant que le sida. Pourtant, les sommes allouées au traitement du sida représentaient 57 % des projets de la Banque mondiale sur les maladies transmissibles de 1997 à 2006, contre 3 % pour le paludisme et 2 % pour la tuberculose. Les autres grandes causes de décès chez les défavorisés — comme la pneumonie, la rougeole et les maladies diarrhéiques, qui représentent conjointement plus de 5 millions de décès en 2008 — ont reçu encore moins d'attention.

La défense des droits favorise également certains aspects de la santé par rapport aux autres. Ceux qui sont séropositifs défendent efficacement leur droit à un traitement, tandis que ceux qui vont un jour attraper le sida ne peuvent pas organiser de lobby pour un « droit à la prévention. » Les résultats peuvent être consultés dans le rapport 2009 du Plan d'urgence du Président pour le sida (PEPFAR), l'un des plus importants programmes d'aide humanitaire dans l'Histoire américaine. Seulement 22 % de ce budget est consacré à la prévention, contre 48 % pour le traitement.

La leçon est que, bien que nous ne puissions jamais en être certains, le « droit à la santé » a peut-être coûté plus de vies qu’il n’en a sauvées. L'approche pragmatique — orienter les ressources publiques là où elles ont le plus de bienfaits sur la santé pour un coût donné – a historiquement obtenu beaucoup plus de succès que l'approche dite morale.

Aux États-Unis et dans les autres pays riches, un « droit à la santé » est une créance sur un fonds qui n'a pas de limite naturelle, puisque chacun de nous pourrait être en meilleure santé avec plus de soin. Nous devrions apprendre de l'expérience internationale que ce « droit » détourne les ressources publiques vers le groupe le plus efficace politiquement, rarement le groupe le plus nécessiteux.

William Easterly est professeur d'économie à l'Université de New York et codirecteur du Development Research Institute.
Cet article a paru en anglais dans le Financial Times du 12 octobre 2009. Merci au Financial Times et au Professeur Easterly pour la permission de traduire et publier cet article.

SOURCE : un monde libre

lundi 2 novembre 2009

Prévention contre la grippe H1N1 : Cours du Département de la santé de l'Université Senghor


Cours à l'Université Senghor à Alexandrie - 2009

Du 8 au 12 novembre 2009, je donnerai à nouveau le cours de Publicités sociétales et de grandes causes humanitaires en Égypte. Ce sera la troisième fois à Alexandrie, en plus des deux fois au Burkina Faso et une autre au Mali depuis décembre 2005.

Le travail qui sera proposé aux étudiants du Département de la santé de l'Université Senghor est la conception d'une campagne de prévention contre la grippe H1N1 dans leur pays d'origine respectif.

Ce blog servira donc à diffuser des liens sur des articles traitant de ce sujet afin d'aider les étudiants à accomplir ce projet. Toutes propositions d'experts en la matière sont bienvenues.

Merci,
richard leclerc
publiciterre.org

samedi 31 octobre 2009

Coca-Cola: Soif de santé !


Coca-Cola, en collaboration avec la Brasserie du Bénin (BB), va offrir aux deux grands centres hospitaliers du Togo (Lomé et Kara) des équipements d’une valeur de 200 millions de F cfa, rapporte lundi l’Agence Xinhua.
L’annonce a été faite dimanche lors du passage à Lomé du Trophée de la Coupe du Monde par le directeur des relations publiques de Coca Cola, Don Dussey, et Emmanuel de Tailly, le patron de BB.

La Brasserie du Bénin dispose de la licence de production de Coca-Cola au Togo.

lundi 26 octobre 2009

Lettre d'information du Réfips-Europe

Le 27e numéro de la lettre d'information du Réfips-Europe est maintenant disponible à l'adresse http://www.refips.org/derniere_lettre.php?id_section=5.

Les archives sont également disponibles à l'adresse http://www.refips.org/archives.php?localisation=lettresinformation&id_section=5.

Nous vous souhaitons bonne lecture.

D'autre part, nous vous rappelons que nous vous offrons la possibilité d'insérer vos publications et vos projets dans la lettre d'information "Pratiques en santé" de la section Europe du Réfips. Pour cela, il suffit d'envoyer votre publication au format Word à europe@refips.org, en précisant dans le mail vos nom et prénom, ainsi que votre organisme, votre profession, votre ville, votre pays et votre numéro de téléphone.

Toutes ces informations se trouvent sur le site du REFIPS, à l'adresse http://www.refips.org/proposition_article.php?id_section=5.


Martine Bantuelle,
Déléguée Réfips-Europe

lundi 19 octobre 2009

Ile Maurice: les images sont arrivées!




Chers amis,

Le 17 octobre, date hautement symbolique de la Journée Mondiale du Refus de la Misère, sont apparus les premiers paquets de cigarettes illustrés d'avertissements sanitaires sur le marché mauricien. Ces images sont au nombre de 8 - En français au recto du paquet (car c'est la langue la plus usuelle à Maurice)et en anglais au verso (car, paradoxalement, c'est la lague officielle).

L'association ViSa qui lutte pour une meilleure qualité de vie sans tabac a l'honneur et l'immense satisfaction de vous partager la satisfaction de cette victoire qui est un aboutissement de lutte et de persévérence acharnée et aussi de partenariat intelligent et fructueux avec le ministère de la santé. Nous saluons également l'aide si précieuse et incontournable de l'Alliance pour la Convention Cadre et du père de cette brillante initiative: Rob Cunningham. Debra Effroymson et Rose Nathan sont aussi particulièrement remerciées.

De plus, le 'small grant' du ACS/FCA/CR-UK nous a considérablement aidés à accélérer le processus de la mise en oeuvre de l'article 11 de la CCLAT.

L'Ile Maurice a aujourd'hui la médaille d'argent pour la grandeur de l'image, mais la médaille d'or pour l'Afrique!

Véronique LE CLEZIO
President of ViSa
2, John Kennedy avenue
Floréal
Mauritius
Tel: (230) 698 3258
Fax: (230) 686 4498
http://www.veronique-leclezio.com/
http://www.graphicwarnings.org/

dimanche 18 octobre 2009

Le Togo a lancé sa première Journée du Lavage des Mains

Chaque jour, environ 4 500 enfants meurent avant leur cinquième anniversaire à cause d'eau non potable, d'un mauvais assainissement et d'une mauvaise hygiène.

Ainsi, des procédures simples financièrement abordables et efficaces comme le lavage des mains avec du savon et de l'eau permettent de réduire l'incidence de la morbidité diarrhéique, le second responsable par ordre d'importance du décès des enfants de moins de cinq ans, de 47% selon l'UNICEF. Et, souligne cette institution, "l'accès à l'eau potable, un assainissement adapté et une meilleure hygiène sont indispensables pour que les nourrissons et les enfants puissent bénéficier du meilleur départ possible dans la vie".

C'est l'école primaire publique de Noèpé qui a servi de cadre le 15 octobre 2009, pour le lancement officiel de la première journée du lavage des mains au Togo sur le thème : "Le lavage des mains : Un Acte simple pour la dignité, la santé et le respect de chacun ! "

Célébrée dans le monde entier depuis 2008, cette journée a pour objectif de sensibiliser les populations, par l'intermédiaire des enfants dans les écoles, sur l'importance du lavage des mains avec du savon. Il s'agit là d'une des actions les plus efficaces et les moins coûteuses en matière de santé. Selon l'UNICEF, des recherches scientifiques démontrent qu'effectivement ce simple geste permet de réduire l'incidence des maladies diarrhéiques de près de 44 % et celle des infections respiratoires d'environ 25%.

Par ailleurs, le lien entre l'assainissement du milieu, l'hygiène corporelle et la santé de nos populations est pour les spécialistes un fait indiscutable. Au Togo, on enregistre 108 décès d'enfants pour mille. Les maladies diarrhéiques - dues généralement à des causes facilement évitables - sont à l'origine de nombreux de ces cas de décès. D'où l'importance d'adopter des comportements responsables, favorables à la survie et au développement des enfants de moins de cinq ans.

Plusieurs actions sociales sont inscrites à l'agenda 2009 de l'UNICEF dans le compte du Togo et principalement la population infantile. Ces actions vont de la construction en milieu scolaire des infrastructures d'eau, d'hygiène et d'assainissement à l'intervention en cas d'inondations et de catastrophes naturelles en passant par la construction de10 centres de santé équipés de latrines séparées (hommes et femmes) et de points d'eau. La promotion de plan d'Assainissement Total Piloté par les Communautés (ATPC), est aussi prévue afin que 30 villages au moins mettent fin à la défécation à l'air libre.

Etonam Sossou


L'Union

lundi 12 octobre 2009

Des chefs d’Etat africains lancent lundi à Cotonou un appel contre les faux médicaments



APA-​Co­to­nou (Bénin) Cinq chefs d'Etat afri­cains ont, dans la nuit de di­manche à lundi, foulé le sol bé­ni­nois pour par­ti­ci­per aux côtés du pré­sident bé­ni­nois Yayi Boni, et de l'an­cien pré­sident fran­çais Jacques Chi­rac, au lan­ce­ment ce lundi à Co­to­nou d'un "Appel contre les faux mé­di­ca­ments".

Il s'agit des pré­si­dents Blaise Com­pao­ré du Bur­ki­na Faso, Ma­ma­dou Tand­ja du Niger, Fran­çois Bo­zi­zé de Cen­tra­frique, Denis Sas­sou Nges­so du Congo et Ab­dou­laye Wade du Sé­né­gal.

De source proche du pro­to­cole d'Etat du Bénin, d'autres chefs d'Etat, ont an­non­cé leur ar­ri­vée dans les pro­chaines heures à Co­to­nou.

« A tra­vers cet appel, ces hautes per­son­na­li­tés po­li­tiques vont s’en­ga­ger à en­di­guer la ba­na­li­sa­tion de la pro­duc­tion et de la vente de faux pro­duits phar­ma­ceu­tiques, à sou­te­nir les ac­teurs pu­blics et pri­vés déjà en­ga­gés dans cette lutte et éveiller les consciences sur les risques en­cou­rus par la prise de ces faux mé­di­ca­ments », in­dique un com­mu­ni­qué.

Selon ce do­cu­ment dont une copie est par­ve­nue à APA, cet acte fon­da­teur de la mo­bi­li­sa­tion est la pre­mière étape du pro­ces­sus de de­mande d’un vote d’une Conven­tion d’in­ter­dic­tion de la pro­duc­tion et du com­merce de faux mé­di­ca­ments de­vant les Na­tions Unies.

« L’accès aux mé­di­ca­ments est un pro­blème moral et un pro­blème de sé­cu­ri­té : les pan­dé­mies, qu’elles soient an­ciennes ou nou­velles, me­nacent en effet la sur­vie de so­cié­tés en­tières dès lors que les trai­te­ments ne sont pas dis­po­nibles à des coûts ac­ces­sibles au plus grand nombre, dès lors que l’accès à des mé­di­ca­ments de qua­li­té n’est pas ga­ran­ti pour tous », a es­ti­mé l’an­cien pré­sident fran­çais Jacques Chi­rac.

Selon la di­rec­tion na­tio­nale de la pro­tec­tion sa­ni­taire du Bénin, plus de
85 % des Bé­ni­nois s’ap­pro­vi­sionnent en mé­di­ca­ments au mar­ché pa­ral­lèle.

« Mal­gré les ef­forts dé­ployés pour dé­con­seiller l’uti­li­sa­tion de ces mé­di­ca­ments, mé­de­cins et as­so­cia­tions n’ar­rivent pas à frei­ner le phé­no­mène. La po­pu­la­tion est consciente du dan­ger qu’ils pré­sentent, mais n’a pas les moyens d’ache­ter les mé­di­ca­ments en phar­ma­cie » dé­plore la même source.

jeudi 8 octobre 2009

Une mission de l’OMS au Lesotho pour évaluer les mesures de lutte antitabac

APA-Ma­se­ru (Le­so­tho) Une dé­lé­ga­tion de trois per­sonnes de la Conven­tion-cadre pour la lutte an­ti­ta­bac (CCLAT) de l'Or­ga­ni­sa­tion mon­diale de la Santé (OMS) ef­fec­tue une vi­site de quatre au Le­so­tho qui prend fin ven­dre­di.


L'équipe, ar­ri­vée mardi avec à sa tête Ahmed Og­well Ouma, est com­po­sée éga­le­ment de Peter Har­too et Lu­mi­ni­ta Sanda.

Dr. Ouma a in­di­qué à APA que l'ob­jec­tif de la vi­site était de pro­cé­der à une éva­lua­tion conjointe des be­soins avec le gou­ver­ne­ment par le biais de dif­fé­rents mi­nis­tères sur les pro­grès réa­li­sés en ma­tière de lutte an­ti-ta­bac dans le pays.

« L'éva­lua­tion des be­soins fait suite à la si­gna­ture et la ra­ti­fi­ca­tion de la CCLAT par le gou­ver­ne­ment du Le­so­tho res­pec­ti­ve­ment en 2004 et 2005 in­vi­tant les Etats membres à lut­ter contre le ta­ba­gisme et les ma­la­dies dé­ri­vées du tabac, a-t-il ajou­té.

Au cours de la vi­site la dé­lé­ga­tion s’en­tre­tien­dra avec le mi­nistre de la Santé et des Af­faires so­ciales, le di­rec­teur gé­né­ral de la Santé, des re­pré­sen­tants de dif­fé­rents mi­nis­tères ainsi que les or­ga­ni­sa­tions de la so­cié­té ci­vile.

Dr. Ouma sou­tient que l’ob­jec­tif est d'iden­ti­fier les obs­tacles et de re­cher­cher des fonds si pos­sible pour une ap­pli­ca­tion ef­fec­tive de la CCLAT.

L'édu­ca­trice sa­ni­taire au sein du mi­nis­tère de la Santé, Nka­reng Mo­sa­la, a re­mer­cié l'OMS pour l'envoi de la mis­sion au Le­so­tho no­tant qu'elle a été très bien ap­pré­ciée en dépit des faibles ré­sul­tats en­re­gis­trés dans le cadre de la lutte contre le tabac.

Elle a tou­te­fois in­di­qué que le mi­nis­tère a tra­vaillé dur à tra­vers le Ré­seau du Le­so­tho de lutte contre le ta­ba­gisme afin de sen­si­bi­li­ser sur les mé­faits du tabac sur la vie des in­di­vi­dus.

L'OMS est une agence spé­cia­li­sée de l'Or­ga­ni­sa­tion des Na­tions Unies qui agit comme une au­to­ri­té de co­or­di­na­tion sur la santé pu­blique in­ter­na­tio­nale.


AFRIQUE AVENIR

mardi 6 octobre 2009

Alerte à l’épidémie de choléra dans l’Extrême-Nord Cameroun



APA-​Yaoun­dé (Ca­me­roun) Quinze (15) per­sonnes sont déjà mortes de cho­lé­ra en quelques jours sur les 75 cas si­gna­lés dans la ré­gion ca­me­rou­naise de l’Ex­trême-​Nord, suite à une épi­dé­mie qui s’est dé­clen­chée dans cette zone sa­hé­lienne de­puis quelques se­maines, a ap­pris APA mardi de sources mé­di­cales.

Cette ma­la­die au­rait été in­tro­duite dans le pays par une com­mer­çante en pro­ve­nance du Ni­ge­ria voi­sin, qui est en­suite dé­cé­dée à la suite de diar­rhées et de vo­mis­se­ments.

Le cho­lé­ra s’est par la suite ré­pan­du dans la ré­gion à tra­vers l’eau souillée pro­ve­nant d’un cours d’eau où avaient été lavés les ha­bits souillés de la ma­lade.

Aus­si­tôt aler­tés, les ser­vices de santé se sont dé­ployés sur le ter­rain pour ap­por­ter mé­di­ca­ments, so­lu­tés et pro­duits de trai­te­ment de l’eau de consom­ma­tion.

Jointe au té­lé­phone par APA, la dé­lé­guée ré­gio­nale de la Santé pu­blique pour l’Ex­trême-​Nord, Re­bec­ca Djao, a in­di­qué que «25 dis­tricts de santé sont en état d’alerte et la si­tua­tion est ac­tuel­le­ment sous contrôle».

En 2005, 411 cas et 32 décès avaient déjà été en­re­gis­trés dans cette zone du Ca­me­roun où les épi­dé­mies de cho­lé­ra sont de­ve­nues ré­cur­rentes.

Le vaccin contre la grippe porcine ne sra disponible qu’en novembre, annonce l’OMS depuis le Maroc

APA-​Ra­bat (Maroc) La di­rec­trice gé­né­rale de l'Or­ga­ni­sa­tion mon­diale de la Santé ( OMS), Mar­ga­ret Chan, a an­non­cé lundi, de­puis la ville ma­ro­caine de Fès, au nord est, que le vac­cin contre la grippe H1N1, dite grippe por­cine, ne sera dis­po­nible au­près de l'Or­ga­ni­sa­tion qu'en mois de no­vembre alors qu'il était prévu dès oc­tobre.

Le virus est im­pré­vi­sible et né­ces­site de la vi­gi­lance, a lais­sé en­tendre a di­rec­trice de l'or­ga­ni­sa­tion mon­diale lors de la 56-​ème ses­sion du Co­mi­té ré­gio­nal de l'OMS pour la Mé­di­ter­ra­née orien­tale, ou­verte lundi à Fès.

La confé­rence de Fès dis­cu­te­ra éga­le­ment, quatre jours du­rant, des ques­tions re­la­tives aux dan­gers des ac­ci­dents de la route dans la ré­gion et de la si­tua­tion des éta­blis­se­ments hos­pi­ta­liers ainsi que des ma­la­dies chro­niques telles le can­cer et l'hé­pa­thite B et C.

Les mi­nistres de la Santé de vingt-​deux pays prennent part à cette ren­contre larg­ment sui­vie.

Le Maroc a en­re­gis­tré de­puis le 10 juin der­nier 168 cas de grippe por­cine, presque tous en­tiè­re­ment ré­ta­blis.

La cam­pagne de vac­ci­na­tion était pré­vue à la mi- oc­tobre mais de­vrait être re­por­tée dans l'at­tente de l'ap­pro­vi­son­ne­ment du vac­cin.

Les pre­miers vac­cins se­ront ad­mi­nis­trés sur le corps mé­di­cal , les per­sonnes agées et les femmes en­ceintes, as­sure le
mi­nis­tère ma­ro­cain de la santé.

Ces me­sures res­tent en confor­mi­té avec les re­com­men­da­tions de l'Or­ga­ni­sa­tion mon­diale de la santé ( OMS), pré­cise la même source.

Le mi­nis­tère mul­ti­plie ses ap­pels à la mo­bi­li­sa­tion to­tale ra­me­nant le virus à des pro­pos­tions mo­destes alors que la presse fait état d'une pa­nique qui gagne du ter­rain sur­tout dans les crèches et les écoles pri­maires.

Le pays compte déjà trois morts de ses res­sor­tis­sants, tous des femmes dé­cé­dées pen­dant l'ac­cou­che­ment suite au virus, deux en Es­pagne,la troi­sième au Ca­na­da.

Le gou­ver­ne­ment ma­ro­cain s'était dit en­tiè­re­ment prêt à faire face à la grippe por­cine en cas de pro­pa­ga­tion dans le pays.

Rabat, qui a ren­for­cé les mé­ca­nismes de contrôle et de veille "pour conte­nir le virus", s'est doté de 3 mil­lions de masques et 4 mil­lions de doses du mé­di­ca­ment «Ta­mi­flu », selon des sources concor­dantes.

Un mon­tant de 150 mil­lions de dol­lars a été af­fec­té au plan de ri­poste ac­ti­vé pour faire face à la grippe por­cine.

Le plan consiste à ren­for­cer la sur­veillance de la grippe com­mune et des in­fec­tions res­pi­ra­toires aiguës sé­vères dans le pays.

Le même plan est basé sur un sys­tème ri­gou­reux de tra­ça­bi­li­té à l’at­ten­tion des pas­sa­gers ou tou­ristes ve­nant des pays épi­dé­miques.

Un plan d'ur­gence est même en­clen­ché au ni­veau des écoles et des uni­ver­si­tés pour as­su­rer la conti­nui­té des ser­vices, in­dique-​t-​on.

vendredi 2 octobre 2009

PRÉSENTATION DES ACTIONS DE L'I.M.P.A.C.T. SUR RADIO CANADA INTERNATIONAL

M.A.I.N. (MONT ALEDJO INTERNATIONAL ) voudrait vous faire noter que 29 Septembre 2009 RADIO CANADA INTERNATIONAL a invité un des administrateurs à présenter les actions de l'I.M.P.A.C.T.(INITIATIVE DE MOBILISATION PANAFRICAINE DE CONTROLE DE TABAC ) à ses auditeurs.

Vous pouvez le voir sur :

http://www.rcinet.ca/rci/fr/emissions/archives/archivesDetails_1946_29092009.shtml

et l'écouter directement sur : 2eme partie

http://www.rcinet.ca/rci/fr/emissions/archives/archivesDetails_1946_30092009.shtml

mercredi 30 septembre 2009

ANNONCE : Publici-Terre et la grippe H1N1

Cours à l'Université Senghor à Alexandrie - 2009


Du 8 au 12 novembre 2009, je donnerai à nouveau le cours de Publicités sociétales et de grandes causes humanitaires en Égypte. Ce sera la troisième fois à Alexandrie, en plus des deux fois au Burkina Faso et une autre au Mali depuis décembre 2005.

Le travail qui sera proposé aux étudiants du Département de la santé de l'Université Senghor est la conception d'une campagne de prévention contre la grippe H1N1 dans leur pays d'origine respectif.

Ce blog servira donc à diffuser des liens sur des articles traitant de ce sujet afin d'aider les étudiants à accomplir ce projet. Toutes propositions d'experts en la matière sont bienvenues.

Merci,
richard leclerc
publiciterre.org


SOURCE : http://publiciterreh1n1.blogspot.com/

dimanche 27 septembre 2009

Fonds pour la santé en Afrique

L’IFC, institution membre du Groupe de la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), la Bill & Melinda Gates Foundation et l’institution allemande DEG pour le financement du développement (Deutsche Investitions-und Entwicklungsgesellschaft mbH) ont annoncé le 4 juin 2009 la création d’un nouveau fonds de participation privé qui investira dans le secteur de la santé en Afrique.

Le Fonds pour la santé en Afrique administré par Aureos Capital investira dans de petites et moyennes entreprises d’Afrique subsaharienne, les dispensaires et centres de diagnostic par exemple ; le but visé est de faciliter l’accès des populations africaines à faible revenu à des services de santé abordables et de qualité. L’évaluation du fonds se mesurera non seulement à l’aune de ses résultats financiers, mais aussi au regard de sa capacité d’aider les entreprises qui se mettent au service des pauvres.

Le Fonds pour la santé en Afrique contribuera à faciliter la mise en œuvre de recommandations clés émanant du rapport historique de l’IFC intitulé Investir dans la santé en Afrique – Le secteur privé : un partenaire pour améliorer les conditions de vie des populations. Il ressort de ce rapport que le secteur privé participe déjà pour près de 50 % à la quasi-totalité des prestations de services et fournitures de biens liées à la santé en Afrique et que l’accroissement de l’investissement dans les entreprises privées du secteur santé pourrait avoir, pour les Africains qui perçoivent des revenus faibles, des avantages considérables au plan de l’économie et de la santé.

Le fonds ciblera des engagements de 100 à 120 millions de dollars en deux étapes de clôture. Le montant correspondant à la première date de clôture actuelle s’élève à 57 millions de dollars provenant respectivement de l’IFC (20 millions de dollars), la Banque africaine de développement (20 millions de dollars), la Bill and Gates Foundation (7 millions de dollars) et la DEG (10 millions de dollars). La date de la clôture finale interviendra dans un an.


SOURCE:




http://www.afdb.org/fr/topics-sectors/initiatives-partnerships/health-in-africa-fund/

samedi 26 septembre 2009

Bientôt un régime d’assurance maladie universelle au Bénin



APA-​Co­to­nou (Bénin)- Le gou­ver­ne­ment bé­ni­nois a dé­ci­dé de la mise en place d’un ré­gime d’as­su­rance ma­la­die uni­ver­selle, en vue de fa­ci­li­ter l’accès des Bé­ni­nois aux soins de santé, a ap­pris APA sa­me­di, de source of­fi­cielle.

« L’am­bi­tion du gou­ver­ne­ment bé­ni­nois à tra­vers l’ins­tau­ra­tion pro­chaine d’un ré­gime d’as­su­rance ma­la­die uni­ver­selle, est d’éta­blir un mé­ca­nisme de fi­nan­ce­ment qui prenne en compte tous les groupes so­ciaux du pays, al­lant des agents per­ma­nents de l’Etat aux tra­vailleurs des sec­teurs de l’in­for­mel et agri­coles », in­dique un com­mu­ni­qué of­fi­ciel.

Selon ce do­cu­ment rendu pu­blic au terme du conseil des mi­nistres, le ré­gime d’as­su­rance ma­la­die uni­ver­selle est un sys­tème de tiers payants par co­ti­sa­tion qui in­tègre l’en­semble des couches so­ciales du pays.

« Dès son lan­ce­ment, le ré­gime d’as­su­rance ma­la­die uni­ver­selle pren­dra en compte tous les tra­vailleurs du sec­teur struc­tu­ré de l’éco­no­mie (agents de l’Etat et tra­vailleurs du privé for­mel), avant de s’étendre pro­gres­si­ve­ment aux autres couches so­ciales au fur et à me­sure des avan­cées des ré­formes à ef­fec­tuer pour les y in­té­grer », ajoute la même source.

Selon le do­cu­ment sur la po­li­tique sa­ni­taire du Bénin, l’ac­ces­si­bi­li­té aux éta­blis­se­ments de santé de­meure une pré­oc­cu­pa­tion ma­jeure pour la plu­part des Bé­ni­nois.

« Si 51% des femmes ha­bitent à proxi­mi­té d’un hô­pi­tal, 13% d’entre elles doivent par­cou­rir 30 ki­lo­mètres ou plus pour ac­cé­der aux centres de santé. Cette pro­por­tion est plus im­por­tante en mi­lieu rural qu’en mi­lieu ur­bain », sou­ligne la même source.

Au Bénin, la cou­ver­ture en in­fra­struc­ture sa­ni­taire s’est amé­lio­rée de­puis une di­zaine d’an­nées dé­pas­sant le taux de 80%.

« Mal­gré l’amé­lio­ra­tion de cette cou­ver­ture en in­fra­struc­ture sa­ni­taire dans le pays de­puis une di­zaine d’année, l’évo­lu­tion po­si­tive de l’ac­ces­si­bi­li­té géo­gra­phique n’a pas eu une in­ci­dence sen­sible sur le taux de fré­quen­ta­tion des éta­blis­se­ments sa­ni­taires », dé­plore la même source.

A cet effet, sou­ligne le même do­cu­ment, la moyenne de fré­quen­ta­tion des centres de santé n’est que de 36%.

« Une telle désaf­fec­tion s’ex­plique par les li­mites du mode de fi­nan­ce­ment ac­tuel du sys­tème de santé du pays », ex­plique la même source.

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