mercredi 30 septembre 2009

ANNONCE : Publici-Terre et la grippe H1N1

Cours à l'Université Senghor à Alexandrie - 2009


Du 8 au 12 novembre 2009, je donnerai à nouveau le cours de Publicités sociétales et de grandes causes humanitaires en Égypte. Ce sera la troisième fois à Alexandrie, en plus des deux fois au Burkina Faso et une autre au Mali depuis décembre 2005.

Le travail qui sera proposé aux étudiants du Département de la santé de l'Université Senghor est la conception d'une campagne de prévention contre la grippe H1N1 dans leur pays d'origine respectif.

Ce blog servira donc à diffuser des liens sur des articles traitant de ce sujet afin d'aider les étudiants à accomplir ce projet. Toutes propositions d'experts en la matière sont bienvenues.

Merci,
richard leclerc
publiciterre.org


SOURCE : http://publiciterreh1n1.blogspot.com/

dimanche 27 septembre 2009

Fonds pour la santé en Afrique

L’IFC, institution membre du Groupe de la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), la Bill & Melinda Gates Foundation et l’institution allemande DEG pour le financement du développement (Deutsche Investitions-und Entwicklungsgesellschaft mbH) ont annoncé le 4 juin 2009 la création d’un nouveau fonds de participation privé qui investira dans le secteur de la santé en Afrique.

Le Fonds pour la santé en Afrique administré par Aureos Capital investira dans de petites et moyennes entreprises d’Afrique subsaharienne, les dispensaires et centres de diagnostic par exemple ; le but visé est de faciliter l’accès des populations africaines à faible revenu à des services de santé abordables et de qualité. L’évaluation du fonds se mesurera non seulement à l’aune de ses résultats financiers, mais aussi au regard de sa capacité d’aider les entreprises qui se mettent au service des pauvres.

Le Fonds pour la santé en Afrique contribuera à faciliter la mise en œuvre de recommandations clés émanant du rapport historique de l’IFC intitulé Investir dans la santé en Afrique – Le secteur privé : un partenaire pour améliorer les conditions de vie des populations. Il ressort de ce rapport que le secteur privé participe déjà pour près de 50 % à la quasi-totalité des prestations de services et fournitures de biens liées à la santé en Afrique et que l’accroissement de l’investissement dans les entreprises privées du secteur santé pourrait avoir, pour les Africains qui perçoivent des revenus faibles, des avantages considérables au plan de l’économie et de la santé.

Le fonds ciblera des engagements de 100 à 120 millions de dollars en deux étapes de clôture. Le montant correspondant à la première date de clôture actuelle s’élève à 57 millions de dollars provenant respectivement de l’IFC (20 millions de dollars), la Banque africaine de développement (20 millions de dollars), la Bill and Gates Foundation (7 millions de dollars) et la DEG (10 millions de dollars). La date de la clôture finale interviendra dans un an.


SOURCE:




http://www.afdb.org/fr/topics-sectors/initiatives-partnerships/health-in-africa-fund/

samedi 26 septembre 2009

Bientôt un régime d’assurance maladie universelle au Bénin



APA-​Co­to­nou (Bénin)- Le gou­ver­ne­ment bé­ni­nois a dé­ci­dé de la mise en place d’un ré­gime d’as­su­rance ma­la­die uni­ver­selle, en vue de fa­ci­li­ter l’accès des Bé­ni­nois aux soins de santé, a ap­pris APA sa­me­di, de source of­fi­cielle.

« L’am­bi­tion du gou­ver­ne­ment bé­ni­nois à tra­vers l’ins­tau­ra­tion pro­chaine d’un ré­gime d’as­su­rance ma­la­die uni­ver­selle, est d’éta­blir un mé­ca­nisme de fi­nan­ce­ment qui prenne en compte tous les groupes so­ciaux du pays, al­lant des agents per­ma­nents de l’Etat aux tra­vailleurs des sec­teurs de l’in­for­mel et agri­coles », in­dique un com­mu­ni­qué of­fi­ciel.

Selon ce do­cu­ment rendu pu­blic au terme du conseil des mi­nistres, le ré­gime d’as­su­rance ma­la­die uni­ver­selle est un sys­tème de tiers payants par co­ti­sa­tion qui in­tègre l’en­semble des couches so­ciales du pays.

« Dès son lan­ce­ment, le ré­gime d’as­su­rance ma­la­die uni­ver­selle pren­dra en compte tous les tra­vailleurs du sec­teur struc­tu­ré de l’éco­no­mie (agents de l’Etat et tra­vailleurs du privé for­mel), avant de s’étendre pro­gres­si­ve­ment aux autres couches so­ciales au fur et à me­sure des avan­cées des ré­formes à ef­fec­tuer pour les y in­té­grer », ajoute la même source.

Selon le do­cu­ment sur la po­li­tique sa­ni­taire du Bénin, l’ac­ces­si­bi­li­té aux éta­blis­se­ments de santé de­meure une pré­oc­cu­pa­tion ma­jeure pour la plu­part des Bé­ni­nois.

« Si 51% des femmes ha­bitent à proxi­mi­té d’un hô­pi­tal, 13% d’entre elles doivent par­cou­rir 30 ki­lo­mètres ou plus pour ac­cé­der aux centres de santé. Cette pro­por­tion est plus im­por­tante en mi­lieu rural qu’en mi­lieu ur­bain », sou­ligne la même source.

Au Bénin, la cou­ver­ture en in­fra­struc­ture sa­ni­taire s’est amé­lio­rée de­puis une di­zaine d’an­nées dé­pas­sant le taux de 80%.

« Mal­gré l’amé­lio­ra­tion de cette cou­ver­ture en in­fra­struc­ture sa­ni­taire dans le pays de­puis une di­zaine d’année, l’évo­lu­tion po­si­tive de l’ac­ces­si­bi­li­té géo­gra­phique n’a pas eu une in­ci­dence sen­sible sur le taux de fré­quen­ta­tion des éta­blis­se­ments sa­ni­taires », dé­plore la même source.

A cet effet, sou­ligne le même do­cu­ment, la moyenne de fré­quen­ta­tion des centres de santé n’est que de 36%.

« Une telle désaf­fec­tion s’ex­plique par les li­mites du mode de fi­nan­ce­ment ac­tuel du sys­tème de santé du pays », ex­plique la même source.

AFRIQUE AVENIR

vendredi 25 septembre 2009

Nigeria : 71 personnes tuées par une maladie inconnue dans l'Etat d'Adamawa

Au moins 71 personnes ont été confirmées mortes et 746 autres gravement malades à cause d'une maladie inconnue dans l'Etat d'Adamawa, situé dans le nord-est du Nigeria, a rapporté vendredi le quotidien the Nigerian Tribune. - [ 9/25/2009 ]


Bubakari Musa Kamale, le commissaire d'Etat à l'information, a confirmé le bilan des morts, ajoutant que la nature de la maladie n'est pas encore déterminée.

Le responsable a indiqué que le gouvernement d'Etat attend le résultat des analyses. L'épidémie a persisté ces dernières semaines, excluant la possibilité de l'apparition du choléra.

"Il s'agit d'une maladie inconnue qui se caractérise par des vomissements nombreux, des diarrhées, de la fièvre et de temps en temps de la toux", selon le commissaire.

Selon M. Kamale, les échantillons ont été envoyés pour analyses aux hôpitaux de recherche dans l'Etat d'Oyo (sud-ouest du Nigeria) et dans l'Etat septentrional de Borno, de même qu'en France et aux Etats-Unis.

Il a affirmé que le gouvernement d'Etat a pris des mesures pour empêcher la maladie de se propager en fournissant des médicaments dans les régions touchées.


(XINHUA)

lundi 21 septembre 2009

Les drogues, une menace pour la nation nigériane, selon un expert



APA-​La­gos (Ni­ge­ria) L’in­va­sion des drogues illé­gales et l’aug­men­ta­tion des cas d’abus de drogues au cours des 10 der­nières an­nées consti­tuent un défi ma­jeur et une me­nace pour la na­tion, a dé­cla­ré à APA Dr Wale Oloyede, le di­rec­teur exé­cu­tif du Centre d’Abus de Drogues et de Pré­ven­tion du Crime.

Oloyede a in­di­qué que la si­tua­tion est ren­due com­plexe du fait de la « non ap­pli­ca­tion des lois en vi­gueur ou de l’ab­sence de sen­si­bi­li­sa­tion pour le pu­blic, d’au­tant plus que cela peut s’avé­rer ef­fi­cace au dé­tri­ment de cer­taines ini­tia­tives en place ».

Dans un ar­ticle in­ti­tu­lé « La Pré­oc­cu­pa­tion de la Si­tua­tion d’Abus de Drogues » Oloyede es­time que le pays est sé­rieu­se­ment confron­té à un pro­blème de drogues.

Il a in­di­qué que la consom­ma­tion de ma­ri­jua­na, de cocaïne et d’héroïne est plus ré­pan­due qu’il y a 10 ans. Les sub­stances sont bon mar­ché et plus ac­ces­sibles dans les rues au­jourd’hui, a-​t-​il ex­pli­qué.

Il a si­gna­lé que de nom­breux ado­les­cents sont at­ti­rés par la drogue, en outre, l’effet de la drogue est un fac­teur qui dé­con­centre les ap­pre­nants.

Oloyede a ex­pli­qué que la consom­ma­tion des drogues pen­dant l’ado­les­cence freine sans nul doute la crois­sance mo­rale et in­tel­lec­tuelle.

« Notre jeu­nesse s’adonne pré­ma­tu­ré­ment à la drogue et l’image du Ni­ge­ria eu égard aux drogues n’est pas amé­lio­rée au ni­veau in­ter­na­tio­nal en au­cune façon », a-​t-​il in­di­qué.

Oloyede a ajou­té que du point de vue sa­ni­taire l’abus de drogues peut s’avé­rer né­faste et au­quel cas cela af­fecte tous les or­ganes du corps.

« L’un des ef­fets no­cifs liés à l’abus de drogues, no­tam­ment la consom­ma­tion de ma­ri­jua­na, de cocaïne, d’héroïne et d’am­phé­ta­mine est la cause des ma­la­dies men­tales.

« Selon une étude, la ma­la­die du cœur, du foie ainsi que les ma­la­dies men­tales sont cau­sées par la consom­ma­tion de ces drogues, y com­pris l’al­coo­lisme.

« Un dro­gué est sus­cep­tible d’être moins pro­duc­tif pour plu­sieurs rai­sons, à cela s’ajoute les dé­penses consi­dé­rables qui sont gé­né­rées », a-​t-​il pré­ci­sé.

Selon lui, le gou­ver­ne­ment de­vrait mettre en place une stra­té­gie, y com­pris un par­te­na­riat élar­gi, en vue de conju­guer les ef­forts des sec­teurs pu­blic et privé pour com­battre la me­nace que re­pré­sente l’abus de drogues.

« Cette stra­té­gie doit im­pli­quer les in­di­vi­dus et les com­mu­nau­tés. Nous de­vons consi­dé­rer la lutte contre l’abus de drogues comme l’af­faire de tout un cha­cun ».

« Les au­to­ri­tés lo­cales doivent im­pli­quer les di­verses agences et ser­vices dans leurs ef­forts d’an­ni­hi­ler la me­nace liée à la consom­ma­tion de drogues dans leur en­vi­ron­ne­ment », pour­suit-​il.



SOURCE : http://www.afriqueavenir.org/2009/09/20/les-drogues-une-menace-pour-la-nation-nigeriane-selon-un-expert/

lundi 14 septembre 2009

LUTTE ANTI-TABAC EN AFRIQUE OÛ EST LE TALENT AFRICAIN ?


DROIT DE REPONSE DE THOMAS LERO TCHASSAO


Bonjour à tous,

J’aurais bien voulu ignorer ce message si mon nom n’était pas cité dans ce texte.
Je trouve regrettable que l’on m’attribue une position sans demander mon avis.
Ceux qui me connaissent savent que j’ai commencé la lutte antitabac (dans mon pays , sans attendre la subvention de qui que ce soit). Et humblement, je crois avoir posé des bases solides et je n’ai jamais hésité de poser les actes qu’il faut au moment oû il le fallait…

La guerre que j’ai toujours menée est axée contre l’industrie du tabac et contre l’opportunisme. Ce qui m’a valu ce que vous savez. Quand le moment fut venu de faire des choix , je l’ai fait en toute responsabilité sans peur de subir l’embargo.
Ma vision est de promouvoir le TALENT AFRICAIN , le savoir-faire de l’intelligentsia africaine dans la lutte antitabac et non être un sujet de ‘’ DIVISER POUR REGNER’’.

Pour MOI , ‘’l’Afrique’’ est d’abord ‘’Afrique’’ avant d’être anglo, franco ou lusophone, arabophone…
Si des gens ont trouvé moyens de se positionner pour ‘’MANGER’’ ( s’il y a à manger ) , c’est tant mieux pour eux , l’important c’est de voir qu’en Afrique la lutte est effective et efficace.

À l’auteur dudit article qui me cite , Il ne faut pas être NAIF mon cher frère, :
- l’Afrique est ainsi faite. Elle donne l’apparence d’être un gros panier dans lequel on tente de verser toute l‘eau de la mer …. Le résultat , on le connait d’avance,
*si on ne change pas les politiques, les méthodes, les manières et
* si on n’a pas la volonté réelle de faire avancer la CAUSE.

- Par ailleurs, il faut que tu le comprennes clairement, on ne peut pas aussi satisfaire tout le monde...Dans la mer, il y a toujours des gros poissons pour avaler les petits. C’est une logique naturelle.

Pour ma part, je l’ai appréhendé des 2 côtés de l’océan, mais, je ne recule pas dans le combat car, je pense que j’ai encore la conviction que, si le tabac est mauvais en Occident, il l’est aussi en Afrique . L’industrie du tabac ne doit pas nous envoyer ce qu’on traque énergiquement dans les pays du Nord.

Enfin, il ne faut pas, non plus, se faire d’illusions :
- Des groupes d’intérêts se constitueront dans la cour, des petits jeux se feront…
- les ‘’avantages y afférents’’ iront toujours auprès des mêmes élus, tu ne pourras rien, si cela arrangent les donateurs (Observe ceci : l’eau des fleuves et des rivières ne va- telle pas vers la seule et unique mer?)
- Les grands OUBLIÉS, mécontents vont faire la grise mine, se battre unis ou en rangs dispersés, mais cela ne changera rien, si les PLUS FORTS ET SEULS DONATEURS trouvent que c’est ainsi qu’ils veulent dépenser leur fortune.
Quand à vous , ACTEURS DE LA LUTTE ANTITABC, je réitère ma préoccupation : quand est ce que les africains cesseront d’être de gros bébés qu’on doit toujours porter au dos?

Si les africains ne peuvent pas définir eux-mêmes :
- avec exactitude,
- sans partie pris,
- sans mesquineries
- Sans coup bas , ce qu’il faut RÉELLEMENT pour réussir le combat, qui le fera pour eux ? PERDRE SON TEMPS À SE CHAMAILLER NE SERVIRA À RIEN…

N’oublions pas que, à ce rythme, nous portons devant l’histoire , la responsabilité de n’avoir pas eu l’intelligence nécessaire pour faire de l’Afrique une zone libérée du tabagisme , et ce , attention, malgré , les sommes colossales mis à la disposition de l’Afrique. L’argent des contribuables d’ailleurs. Nous ne serons pas différents de ce qu’on dit d’Eyadema, Bongo, Mobutu, Biya et consorts…

• Je ne diabolise personne…
• Je ne donne de leçons à qui que ce soit puisque je n’ai ni l’audace, la compétence ni la prétention.

Quand je regarde ces gars et ces femmes , je me dis que l’Afrique a pourtant des talents . Mais le problème est oû alors ??? La réponse chacun de vous l’a…
Je suis et reste à votre entière disposition.

Thomas Léro TCHASSAO , Gestionnaires des Opérations , M.A.I.N. : MONT ALEDJO INTERNATIONAL (Montréal, Québec)

AFRIQUE EN SANTÉ