jeudi 30 avril 2009

La grippe porcine, ce qu'il faut savoir, selon l'OMS

Il est conseillé de se laver les mains avec du savon et de l'eau,
notamment après avoir toussé ou éternué, comme mesure de précaution contre
la grippe porcine.

28 avril 2009 - Face à la multiplication des cas de grippe porcine
enregistrés chez l'homme dans plusieurs pays, dont le Mexique, les
Etats-Unis et le Canada, l'Organisation mondiale de la santé (OMS
http://www.who.int/fr/) explique ce qu'il faut savoir sur cette maladie
et sur ses répercussions sur la santé humaine.

Qu'est-ce que la grippe porcine?

La grippe porcine est une maladie respiratoire aiguë du porc hautement
contagieuse, provoquée par l'un des quelques virus grippaux porcins de
type A, dont la morbidité a tendance à être élevée et la mortalité faible
(1-4%). Le virus se propage chez les porcs par des aérosols, par contact
direct et indirect, ainsi que par des animaux porteurs asymptomatiques. On
enregistre des flambées chez les porcs tout au long de l'année, avec une
incidence accrue à l'automne et en hiver dans les zones tempérées. De
nombreux pays vaccinent systématiquement les populations de porcs contre
la grippe porcine.

Les virus grippaux porcins appartiennent le plus souvent au sous type
H1N1, mais d'autres sous-types circulent également (par exemple, H1N2,
H3N1, H3N2). Les porcs peuvent être infectés par des virus grippaux
aviaires et des virus de la grippe saisonnière humaine, aussi bien que par
des virus grippaux porcins. On pense qu'à l'origine le virus porcin H3N2 a
été introduit chez le porc par l'homme. Il arrive que les porcs soient
infectés par plusieurs types de virus en même temps, ce qui peut permettre
aux gènes de ces virus de se mélanger, et d'engendrer un virus grippal
contenant des gènes provenant de diverses sources appelé « virus réassorti
». Bien que les virus grippaux porcins soient normalement spécifiques
d'espèce et n'infectent que les porcs, ils franchissent parfois la
barrière d'espèce pour provoquer la maladie chez l'homme.

Quelles en sont les répercussions sur la santé humaine?

Des flambées des infections sporadiques de grippe porcine chez l'homme ont
été parfois rapportées. Les symptômes cliniques généraux sont les mêmes
que pour la grippe saisonnière, mais le tableau clinique rapporté est très
variable, allant d'une infection asymptomatique jusqu'à une pneumonie
grave entraînant le décès.

Comme le tableau clinique classique de l'infection par le virus de la
grippe porcine chez l'homme ressemble à ceux de la grippe saisonnière et
d'autres infections des voies respiratoires supérieures, la plupart des
cas ont été dépistés par hasard à l'occasion de la surveillance de la
grippe saisonnière. Des cas bénins ou asymptomatiques peuvent être passés
inaperçus et c'est pourquoi on ignore quelle est l'étendue réelle de la
maladie chez l'homme.

Où se sont produits les cas enregistrés chez l'homme?
Depuis la mise en application du RSI (2005) en 2007, l'OMS a reçu des
notifications de cas de grippe porcine en provenance des États-Unis
d'Amérique et d'Espagne.

Comment les gens contractent-ils l'infection?

En général, les gens contractent la grippe porcine à partir de porcs
infectés, mais certains cas répertoriés chez l'homme ne montrent aucune
notion de contact avec des porcs ou des environnements où des porcs
auraient séjourné. Il y a eu transmission interhumaine dans quelques cas
mais elle a été limitée aux contacts proches ou à des groupes fermés.

Peut-on manger de la viande de porc et des produits dérivés du porc en
toute sécurité?

Oui. Il n'a pas été démontré que la grippe porcine puisse être
transmissible à l'homme par l'ingestion de viande de porc ou d'autres
produits dérivés du porc correctement manipulés et préparés. Le virus
grippal porcin est tué par des températures de cuisson de 160°F/70°C, ce
qui correspond aux instructions généralement données pour la préparation
du porc et d'autres viandes.

Quels pays ont été touchés par des flambées chez le porc?

La grippe porcine n'est pas une maladie à déclaration obligatoire aux
autorités de santé vétérinaire internationales (OIE), on ne connaît donc
pas très bien sa répartition internationale. Elle est considérée comme
endémique aux États-Unis d'Amérique. On sait également que des flambées se
sont produites chez les porcs en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en
Europe (notamment au Royaume-Uni, en Suède et en Italie), en Afrique
(Kenya) et dans certaines parties d'Asie, notamment en Chine et au Japon.

Qu'en est-il du risque de pandémie?

Il est probable que la plupart des gens, en particulier ceux qui ne sont
pas régulièrement en contact avec des porcs, ne possèdent pas l'immunité
contre les virus grippaux porcins qui permettrait de prévenir l'infection.
Si un virus porcin parvient à établir une transmission interhumaine
efficace, il peut provoquer une pandémie de grippe. Il est difficile de
prédire les effets d'une pandémie provoquée par un tel virus: ils
dépendent de la virulence du virus, de l'existence d'une immunité chez les
gens, de la protection croisée conférée par les anticorps fabriqués à
l'occasion d'une grippe saisonnière, ainsi que de facteurs liés à l'hôte.

Existe-t-il un vaccin pour protéger l'homme contre la grippe porcine?

Il n'existe aucun vaccin renfermant le virus grippal porcin actuel à
l'origine de la maladie chez l'homme. On ignore si les vaccins contre la
grippe saisonnière peuvent conférer une protection. Les virus grippaux
évoluent très rapidement. Il est important de mettre au point un vaccin
contre la souche virale qui circule actuellement, de façon qu'il confère
une protection maximum aux sujets vaccinés. C'est pourquoi l'OMS doit
avoir accès au plus grand nombre de virus possible pour pouvoir
sélectionner le virus vaccin candidat approprié.

De quels médicaments dispose-t-on pour le traitement?

Des antiviraux contre la grippe saisonnière sont disponibles dans certains
pays et ils permettent de prévenir et de traiter efficacement cette
maladie. Il existe deux classes d'antiviraux : 1) les adamantanes
(amantadine et rémantadine) et 2) les inhibiteurs de la neuraminidase des
virus grippaux (oseltamivir et zanamivir).

La plupart des cas de grippe porcine précédemment notifiés ont montré un
rétablissement complet sans assistance médicale ni antiviraux.

Certains virus grippaux développent une résistance aux antiviraux,
limitant l'efficacité de la chimioprophylaxie et du traitement. Les virus
obtenus à partir des cas de grippe porcine récemment dépistés chez l'homme
aux États-Unis d'Amérique étaient sensibles à l'oseltamivir et au
zanamivir mais résistants à l'amantadine et à la rémantadine.

On ne dispose pas de suffisamment d'informations pour pouvoir faire des
recommandations sur l'utilisation des antiviraux dans la prévention et le
traitement de l'infection par le virus grippal porcin. Les cliniciens
doivent prendre des décisions basées sur l'évaluation clinique et
épidémiologique des cas, ainsi que sur les avantages et inconvénients2 de
la prophylaxie/du traitement pour les malades. Concernant la flambée en
cours d'infection par le virus grippal porcin sévissant aux États-Unis et au Mexique, les autorités nationales et locales recommandent d'utiliser de
l'oseltamivir ou du zanamivir pour le traitement et la prévention de la
maladie en se basant sur le profil de sensibilité du virus.

Que dois-je faire si je suis régulièrement en contact avec des porcs?

Même si rien n'indique clairement que les cas d'infection par le virus
grippal porcin actuellement rencontrés chez l'homme soient liés à des
infections récentes ou en cours de type grippal chez le porc, il serait
souhaitable de réduire au minimum les contacts avec des porcs malades et
de signaler ces derniers aux autorités de santé vétérinaire compétentes.

La plupart des gens contractent l'infection à la suite d'un contact
prolongé et étroit avec des porcs infectés. Il est essentiel d'appliquer
les mesures d'hygiène rigoureuses lors de tous les contacts avec les
animaux et c'est particulièrement le cas au moment de l'abattage et des
opérations qui suivent ce dernier afin de prévenir une exposition aux
agents infectieux. Les animaux malades ou les animaux qui meurent suite à
une maladie ne doivent pas être envoyés à l'abattage. Suivre les conseils
plus précis énoncés par les autorités nationales compétentes.

Il n'a pas été établi que la grippe porcine soit transmissible à l'homme
suite à l'ingestion de viande de porc ou d'autres produits dérivés du porc
correctement traités et préparés. Le virus de la grippe porcine est tué
par des températures de cuisson de 160°F/70°C, qui correspondent aux
instructions généralement données pour la préparation de la viande de porc
et des autres viandes.

Comment puis-je me protéger contre les gens infectés par la grippe porcine?

Par le passé, les cas d'infection humaine par le virus de la grippe
porcine étaient généralement bénins, mais on sait que ce virus a provoqué
des pathologies graves telles que des pneumonies. Concernant les flambées
qui sévissent actuellement aux Etats-Unis d'Amérique et au Mexique, les
tableaux cliniques sont cependant différents. Aucun des cas confirmés aux
Etats-Unis d'Amérique n'a présenté de forme grave de la maladie et les
malades se sont rétablis sans nécessiter de soins médicaux. Au Mexique, il
apparaît, selon les informations disponibles, que certains malades ont
présenté la forme grave de la maladie.

Jean-Pierre Bugada
Responsable de la communication pour la France et Monaco
Centre régional d'information de l'ONU (UNRIC), Bruxelles

samedi 25 avril 2009

OMS/AFRO «Sauver des vies: des hôpitaux sûrs dans les situations d’urgence»

Communiqué OMS/AFRO

MESSAGE DU DIRECTEUR RÉGIONAL DR LUIS GOMES SAMBO À L’OCCASION DE LA JOURNÉE
MONDIALE DE LA SANTÉ

7 AVRIL 2009

http://www.afro.who.int/regionaldirector/french/speeches/rd20090407.html


Le thème de la Journée mondiale de la Santé, cette année, est le suivant:
«Sauver des vies: des hôpitaux sûrs dans les situations d’urgence». Ce thème
souligne l’importance de protéger les établissements de santé afin qu’ils
continuent de fonctionner dans les situations d’urgence et les crises
humanitaires.

Les pays de la Région africaine de l’OMS sont de plus en plus fréquemment
confrontés à des crises et à des catastrophes naturelles qui entraînent la
destruction physique des établissements de santé et la perturbation du
fonctionnement de leurs services. Entre 1992 et 2004, deux tiers des crises
humanitaires majeures qui ont sévi à l’échelle mondiale sont survenues en
Afrique. Pour la seule année 2008, plus de 90 % des États Membres de la
Région ont été confrontés à des situations d’urgence, et notamment à des
catastrophes naturelles telles que les inondations, les sécheresses, les
flambées de maladies et les conflits de divers degrés.

Ces dernières années, les situations d’urgence ont eu un énorme impact sur
les établissements de santé et leur fonctionnement dans la Région africaine.
À titre d’exemple, 30 % des établissements de santé ont été détruits dans un
pays lors d’une guerre civile.

Bon nombre d’établissements de santé existants n’ont pas été construits en
tenant compte de considérations de sécurité et de résistance. Ils présentent
des risques pour leurs occupants et peuvent s’écrouler en cas de
catastrophe. La structure et le degré de préparation des établissements de
santé aux situations d’urgence ne font pas l’objet d’une évaluation ou sont
évalués sur une base ponctuelle et d’une manière inadéquate.

Je voudrais saisir l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la
Santé pour appeler tous les pays à prendre les mesures nécessaires pour
rendre les établissements de santé plus sûrs pendant les situations
d’urgence. Il s’agit notamment de la construction d’établissements de santé
répondant aux normes de résistance et bâtis sur des sites sûrs. La
conception doit permettre d’assurer la continuité de l’approvisionnement en
eau, de l’alimentation en électricité, de la fourniture en médicaments,
réactifs et équipements, ainsi que les services de gestion des déchets, de
logistique, de transport et de communication.

Les pays doivent élaborer des lois et mettre en place des programmes pour
des «hôpitaux sûrs», en tant que volet important des efforts concourant à la
protection des établissements de santé et à la fourniture des soins de santé
pendant les situations d’urgence.

La révision des politiques de construction des établissements de santé et la
planification physique des villes, cités et villages constituent un exercice
qui transcende les limites du secteur de la santé. Dans la planification et
la construction des établissements de santé dans les zones urbaines et
rurales, les ministères de la santé doivent faire appel, non seulement aux
architectes, mais aussi aux urbanistes et aux spécialistes des questions
environnementales, afin de s’assurer que les établissements de santé sont
construits aux bons endroits et sous des formes matérielles qui leur
permettent de résister devant les situations d’urgence.

Les établissements de santé doivent élaborer des plans de préparation et de
riposte aux situations d’urgence, et conduire sur une base annuelle des
exercices de simulation de dégâts massifs pour tester le plan et l’affiner.

Une formation doit être dispensée au personnel pour lui permettre de gérer
les dégâts massifs, de mettre en œuvre des mesures de prévention de
l’infection dans les établissements de santé, et de faire face avec
efficience aux demandes supplémentaires résultant des situations d’urgence.

Les établissements de santé ne doivent pas être la cible d’opérations
militaires ou être utilisées pour de telles opérations pendant les conflits.
En cas de conflits militaires les factions belligérantes doivent garantir la
sécurité et le fonctionnement des établissements de santé, y compris la
sécurité des agents de santé. Les établissements de santé devraient être des
havres sûrs pour la population dans une situation d’urgence. Les
établissements de santé et leurs personnels doivent être considérés par
toutes les parties, belligérantes comme étant neutres et ne doivent être
victimes d’aucun acte de violence.

L’OMS consacre l’édition de 2009 de la Journée mondiale de la Santé au
lancement d’un processus devant aller au-delà de cette journée. À cet égard,
l’OMS œuvrera de concert avec les partenaires internationaux et nationaux,
à la fourniture d’un appui aux pays, pour leur permettre de préparer les
établissements de santé et les soignants aux situations d’urgence. La
campagne qui commence aujourd’hui aidera les États Membres à accroître la
capacité de leurs systèmes de santé, pour que les unités de soins et leurs
personnels puissent faire face aux situations d’urgence.

Protégeons nos établissements de santé pour qu’ils continuent de fonctionner
pendant les situations d’urgence, sauvant ainsi des vies humaines.


Document OMS
«Sauver des vies: des hôpitaux sûrs dans les situations d’urgence», 2009, 29 pages
http://www.afro.who.int/whd2009/whd_2009_brochure_fr.pdf

mercredi 22 avril 2009

Invitation:Assemblée générale , RÉFIPS, section des Amériques

Lundi, le 15 juin 2009. Un rendez-vous à ne pas manquer!

L
e Conseil d’administration du Réfips, section des Amériques, a le grand plaisir de vous convier à votre assemblée générale annuelle.

Outre la présentation du rapport annuel de la section et des points statutaires habituels, cet événement est l’occasion de présenter et discuter de projets et orientations du Réseau que vous souhaitez pour le futur.

Cette année, nous aurons le plaisir d’avoir parmi nous M. René Lachapelle du Regroupement québécois des intervenants et intervenantes en action communautaire, co-auteur du récent ouvrage Coopération Nord – Sud et développement. René Lachapelle échangera avec nous sur « La Coopération de proximité, partage de savoirs et mutualisation des apprentissages ».

Nous traiterons aussi de la mise à jour de nos orientations stratégiques proposées par le CA.

Aussi, annonce importante, nous avons trois postes à combler au CA, veuillez trouver ci-joint le formulaire de candidatures. Engagez-vous !

Les documents pour l’Assemblée générale seront prochainement en ligne, nous vous tiendrons informés. L’ordre du jour de l’AG est annexé à la présente.

Le 15 juin 2009 de 17 h à 19 h 30
Lieu : Centre St-Pierre, 1212 rue Panet, salle 204
Montréal, Québec.

source : http://www.refips.org/

jeudi 16 avril 2009

Lutter contre un fléau: 25 avril, journée mondiale de lutte contre le paludisme

.......nous aimerions vous transmettre des informations sur un sujet qui peut vous intéresser.

"Elle tue un enfant toutes les 30 secondes, et atteint environ un million de personnes dans le monde chaque année. Elle est présente dans 110 pays, dont 90% dans des pays du continent africain où elle est responsable du décès d'un enfant sur cinq, et touche 2 fois plus d'enfants que le Sida.
Une augmentation de 40% de morts a été constatée depuis 10 ans, avec au moins 300 millions de nouvelles personnes affectées chaque année. Des experts estiment que l'Europe sera également bientôt menacée par ce fléau, pour lequel aucune vaccination n'est à ce jour disponible. Comment se contracte-t-elle? Juste par une simple morsure de moustique.
Vous aurez probablement compris que nous parlons du paludisme. Mais saviez-vous que vous pouviez aider à lutter contre ce fléau en rejoignant les actions engagées par L'UNICEF et la marque BAYGON? Venez vous joindre aux millions de personnes engagées dans le monde en apportant votre support le 25 avril, journée mondiale de lutte contre le paludisme!"

Engagez-vous en avec UNICEF et BAYGON!
Vous trouverez toutes les informations sur le site http://www.baygon-unicef.com
Faites nous part de votre intérêt pour cette cause et nous vous enverrons des documents et un kit de mobilisation pour nous aider à relayer cet évènement.

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Des visuels peuvent vous être également fournis pour insérer dans une note de blog ou sur un site.
Le lien suivant http://www.dailymotion.com/video/k2y8Rs7aP6v45o10Zw6 vous amène vers l'interview du parrain, Sébastien Follin, et de nombreux documents audio peuvent vous être envoyés également (interviews de Jacques Hintzy, président de l'Unicef France, de Elie Ramamonjisa, chef de section unicef en République Centre Africaine, du professeur Bricaire, chef de service des maladies tropicales à l'hôpital Salpêtrière, ...).
Je suis bien évidemment à votre disposition pour toute information nécessaire.
En vous remerciant de nous aider à relayer et à divulguer cette journée du 25 avril...


Pour toute information complémentaire, vous pouvez me joindre via les coordonnées ci-dessous:

Odile Tardieux I Online Communications I Edelman

Phone: +331 56 69 75 23
Mob.: +336 29 56 06 52
Mail: Odile.Tardieux@edelman.com
skype: odiletardieux
twitter: odiletardieux

54 rue de Monceau
75008 PARIS
Web: http://www.edelman.com

dimanche 12 avril 2009

FLAMBEE DE POLIO EN AFRIQUE: La FICR lance un appel d’urgence

Aider les sociétés de la Croix-rouge et du Croissant-rouge de 14 pays d’Afrique à faire face à la flambée de polio virus sauvage qui menace ces dits pays. Voilà le sens de l’appel d’urgence que la Fédération internationale des sociétés de la Croix-rouge et du Croissant-rouge (FICR) a solennellement lancé hier, mercredi 8 avril, à l’attention décideurs et des partenaires. Les fonds requis pour cet appel d’urgence préliminaire, destinés à couvrir les campagnes de vaccination de masse, sont estimés à quelque 2,1 millions de dollars US.

La résurgence de la poliomyélite dans quelque 14 pays d’Afrique est en passe de devenir un sujet de préoccupation majeure pour la Fédération internationale des sociétés de la Croix-rouge et du Croissant-rouge (FICR), à cause des risques de propagation transfrontalière. « Nous avons des informations établissant clairement que la poliomyélite est en train de se propager à nouveau, y compris dans des pays comme l’Ouganda où la maladie était éradiquée depuis plus de dix ans », a affirmé le docteur Tamman Aloudat, responsable de la gestion des situations d’urgence santé de la FICR. Et d’ajouter dans le sillage de l’appel d’urgene lancé, « Nous devons agir immédiatement en renforçant les campagnes de vaccination d’urgence si nous voulons éviter que les efforts déployés depuis une vingtaine d’années ne soient gravement compromis par les flambées en cours ».

Les pays les plus à risque en Afrique sont : l’Angola, le Bénin, le Burkina Faso, la République centrafricaine, la RD Congo, la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie, le Ghana, le Kenya, le Mali, le Niger, l’Ouganda, le Soudan et le Togo. Des cas de polio ont été recensés l’année dernière au Nigeria, faisant peser un sérieux risque de réinfection dans les pays environnants de l’Afrique de l’Ouest. Parallèlement, la diffusion de la maladie au Sud Soudan et à l’Ouest de l’Ethiopie a provoqué des flambées épidémiques en Ouganda, au Kenya et dans le nord du Soudan (de Khartoum à Port Sudan). Enfin, la persistance de polio virus sauvages en Angola, au Tchad et en République démocratique du Congo met également en danger les autres pays de la région.

Campagnes de vaccination de masse

Les activités prévues par l’appel d’urgence visent notamment à renforcer la mobilisation pour les campagnes de vaccination de masse actuellement en cours ou sur le point de commencer dans tous les pays touchés. Des milliers de volontaires seront mobilisés pour informer la population sur l’importance de la vaccination, les lieux de vaccination afin qu’un maximum d’enfants soient vaccinés. Durant ce seul mois d’avril, plus de 41 millions d’enfants en Afrique seront vaccinés contre la polio. Au mois de mai, ils seront rejoints par 42 millions d’enfants du Nigeria, le pays le plus peuplé d’Afrique qui est aussi le seul où la polio demeure endémique sur le continent africain.

Ces campagnes sont conduites par les ministères de la Santé des différents pays concernés, avec l’appui de l’Initiative pour l’éradication de la poliomyélite qui regroupe l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Rotary International, les Centers for diseases control and prevention (CDC) et l’Unicef. La FICR coopère étroitement avec l’OMS afin de déterminer quelle est la meilleure stratégie à appliquer face à cette crise sanitaire majeure.

par Moctar DIENG | SUD QUOTIDIEN , jeudi 9 avril 2009

mercredi 8 avril 2009

Int'l Day of Action re: PMI Mtg (May 5) - Pls respond by Fri, April 10!

Hi!

Your group was one of 170+ organizations in over 70 countries that signed on to a call to governments worldwide to take action to prevent the spin off of Philip Morris International (PMI) from worsening the global tobacco pandemic. A year has now passed since the spin off and PMI will soon hold its inaugural shareholder meeting in New York City. The Global Youth Action on Tobacco Network and the Framework Convention Alliance are co-sponsoring an International Day of Action in conjunction with the meeting. Please find more details below. So far, groups in Argentina, India, Indonesia, Mexico, New Zealand, Nigeria, and Romania have expressed interest in participating, with media outreach in other countries also being planned. If your group would like to take part in this event, please let us know as soon as possible, ideally by this Friday, April 10.

Thanks!
Anna

Anna White
Essential Action
Tel: +1 202-413-9656
Email: awhite@essential.org, awhite@essentialinformation.org

AFRIQUE EN SANTÉ