Le Togo progresse dans la lutte contre le sida, mais beaucoup reste à faire et les moyens manquent.
Après vingt ans de lutte contre le sida et sept années de mise en oeuvre de la Déclaration d’engagement sur le VIH/SIDA, adoptée par plusieurs pays du monde en 2001, le Togo, en matière de prévention, de soins et traitements "progresse mais le progrès n’est pas très sensible", révèle le Conseil national de lutte contre le sida et les infections sexsuellement transmissibles (CNLS-IST).
"Nous avons souhaité être très proche de l’accès universel mais ce n’est pas le cas", a avoué le ministre d’Etat, ministre togolais de la Santé, le professeur Charles Kondi Agba, lors d'une réunion préparatoire en prélude à l'Assemblée générale des Nations unies sur la pandémie, soulignant à cet effet que le Togo n’a "grosso modo, qu’un taux de couverture médicale compris entre 30 et 35%".
Le ministre a affirmé cependant que le pays fait des efforts afin que des "financements conséquents" soient trouvés pour permettre au Togo d’améliorer ce taux de couverture et renforcer les structures intervenant dans la lutte contre la pandémie.
Le Togo, indique-t-il, est souvent confronté à la rupture des stocks des médicaments anti-retroviraux (ARV) faute de moyens financiers pour effectuer des commandes à temps.
Il souffre également, selon des sources indépendantes sanitaires, de mauvaise gestion des fonds du Fonds mondial de lutte contre le sida, et de certaines restrictions de ce bailleur.
Le taux de prévalence du VIH/SIDA au Togo est de 3,2%.
Publié le 2 juin 2008 SUR republic of togo
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