dimanche 16 août 2009

rapport mondial sur les drogues, 2009

Antonio Maria Costa, Directeur Exécutif, Office des Nations Unies sur les Drogues et le Crime:

world drug report"La répression devrait non pas cibler les usagers de drogues mais les trafiquants. La dépendance aux drogues est une question de santé: les personnes qui prennent des drogues ont besoin de soins médicaux et ne doivent pas êtres punies comme des criminels. Les toxicomanes "lourds" doivent être les premiers concernés. Ces derniers consomment le plus de drogues, causent le plus de dommages à eux-mêmes et à la société – et génèrent le plus de profit aux mafias des drogues.

Les peines alternatives et les soins médicaux sont plus à même de participer à la construction de sociétés plus sûres et plus saines que l'incarcération des usagers. J'en appelle aux Etats Membres afin qu'ils poursuivent l'objectif d'un accès universel au traitement des drogues, afin de respecter leur engagement à sauver des vies et à réduire la demande de drogues: suivront alors une baisse conséquente de l'approvisionnement et des revenus liés aux activités criminelles" (…)

"On ne peut résoudre le problème qu'en s'attaquant à celui des quartiers laissés à l'abandon dans nos villes, et ce au travers d'un renouvellement des infrastructures et d'un investissement dans le capital humain. Nous devons en particulier venir en aide aux jeunes, les plus vulnérables face aux drogues et aux activités criminelles – grâce à l'éducation, à l'emploi et au sport. La toxicomanie et le chômage ne sont pas le fruit des ghettos, c'est l'inverse. Et c'est ce processus qui fait la prospérité des mafias."

On estime qu'entre 11 et 21 millions de personnes s'injectent des drogues dans le monde et que parmi ceux-ci, entre 0.8 et 6.6 millions de personnes sont affectées par le VIH

L'office des Nations Unies sur les Drogues et le Crime estime qu'entre 172 et 250 millions de personnes ont fait usage de drogues illégales au moins une fois durant l'année 2007. Si important soit-il, ce chiffre inclut néanmoins nombre de consommateurs occasionnels qui peuvent n'avoir essayé les drogues qu'une seule fois dans l'année. Il est par conséquent important d'estimer également le nombre de personnes dont l'usage de drogues est sévère ou problématique.

Ce dernier groupe consomme la majeure partie de la totalité des drogues consommés chaque année; ils sont presque certainement dépendants des drogues et pourraient tirer profit d'un traitement, de plus, la mesure de l'impact de leur niveau de consommation sur la santé et sur l'ordre publics est reliée à leur niveau de consommation. Selon des estimations effectuées par l'UNODC, il apparaît qu'en 2007, entre 18 et 38 millions de personnes âgés de 15 à 64 ans ont fait un usage problématique de drogues.

Lire le rapport complet à: http://www.unodc.org/documents/wdr/WDR_2009/WDR2009_eng_web.pdf

(Copyright © 2009, United Nations Office on Drugs and Crime (UNODC)
Traduction libre


SOURCE: http://www.dianova.ca/fr/events-current.html

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